Gakuen Alice Vol.2

Tome 1, chapitre 2 : La découverte du cristal

Le jour se lève sur le petit village où habite Mikan Sakura. Cette dernière se réveille, les bras autour de l'oreiller mais se relève brusquement sur son lit, les cheveux en bataille, avec une petite pochette de tissu dans sa main.

« Tiens ! Mais ce n'est pas à moi, ça. »

La jeune fille aux cheveux châtains ouvrit donc le petit sachet et fit tomber ce qui se trouvait à l'intérieur dans sa main. Mais avant de pouvoir découvrir ce que c'était, il disparu brusquement de sa main et Mikan perdit connaissance.

[C'est un rêve ? Qu'est-ce que je fiche devant ce grand mur... Je tourne la tête de droite à gauche, cherchant la raison de ma présence ici, et remarque une petite fille avec des couettes se faire enlever. Je crie, je tente de la sauver, mais je ne peux la toucher. J'essaye plusieurs fois d'attraper sa main, mais je n'y arrive pas. Heureusement, un grand homme la sauve in extremis. Je reconnais cet homme... Mr Narumi ! .. Je tourne la tête pour voir la petite fille et je sens les larmes me monter aux yeux en me reconnaissant à l'âge de 10 ans...

La scène devient flou et je tombe dans un tourbillon dans lequel je vois apparaître des fenêtres qui me montre mes souvenirs disparut un par un. Mon arrivé dans la classe, mes retrouvailles avec Hotaru, avec Luca, Natsume et tout les autres. Je revois tout mes bons moments, mais également les moins bons. Apprendre la mort de mon père avant ma naissance, voir ma mère mourir devant mes yeux, celle de Natsume, la disparition de ma meilleure amie. Je sanglote lentement et me retrouve dans mon lit.]

La jeune Mikan se releva, sécha ses larmes et prépara sa valise. Bear, la voyant faire, lui toucha la jambe. Mikan baissa les yeux vers lui et le prit dans ses bras, le câlinant.

« Ne t'en fait pas Bear, on rentre chez nous ! »

Bear se colla à la jeune fille, montrant son approbation. Durant ses deux années, Mikan et Bear avaient d'autant plus créer des liens, bien plus qu'à l'académie.

Après avoir terminé toutes ses valises, elle trouva son grand-père pour lui parler.

« Grand-père ? J'ai retrouvé la mémoire ! »
« Mikan, que dis-tu ? Que se passe-t-il ? »
« Je suis une Alice grand-père, j'ai retrouvé tous mes souvenirs de l'académie. »
« Comment, mon enfant ? »
« Ce matin, il y avait une pochette sous mon oreiller. En l'ouvrant, j'ai absorbé mon cristal. Ce qui est étrange car je l'avais déjà utilisé pour tenté de sauver Natsume », ajouta-t-elle tristement en repensant à son amour perdu.

« Tu vas y retourner alors. »
« Oui, grand-père, je veux revoir tout le monde et retrouver Hotaru. »
« Bien, dans ce cas, je vais contacter ton oncle pour le prévenir de ton arrivé. »
« Ah oui ? »

Mikan était plutôt étonné de constater que son grand-père accepte aussi facilement de la laisser retourner dans l'académie.

« Mikan, je t'aime, même si tu sais maintenant que nous n'avons aucun lien du sang, tu seras toujours ma petite fille pour moi, et je ne veux que ton bien. Et si pour cela, il faut que tu retourne à l'académie, alors soit, je l'accepte. Mais tu me manqueras beaucoup et je veux que tu me promette une chose. Écris-moi le plus souvent possible, et je veux que tu travaille correctement là-bas. Tu as fais des efforts ici, fais en là-bas. », débita le vieil homme en prenant la jeune fille dans ses bras.
« D'accord, c'est promis grand-père. Tu es ma famille pour moi ! Tu as toujours été là pour moi alors merci grand-père. »

Après un long moment d'effusion entre le vieil homme et Mikan, la jeune fille parti pour Tokyo afin de rejoindre ses amis, enfin.

Dans le train, Mikan se remémora tout ses souvenirs, un doux sourire aux lèvres. Malheureusement, les bons moments, l'envie de vite retrouver tous ses amis laissa place à la tristesse, et la mort dans l'âme, elle repensa à Natsume, au derniers moments passé à ses côtés, leur dernier Noël, leurs baisers, son enfermement à cause du directeur leur promesse de mariage qui ne se réalisera jamais. Mais aussi la mort de Natsume, la disparition de son corps, et de sa meilleure amie, Hotaru. Qu'allait-elle apprendre à son arrivé dans l'académie. Cette appréhension lui noué l'estomac.
Sans trop s'en rendre compte, Bear dans les bras, elle remarqua qu'elle était déjà devant la grille de l'académie Alice.

« Retour à la case départ, Bear. », murmura Mikan en pinçant les lèvres et en s'avançant dans l'académie une fois la grille ouverte.

Narumi, Shiki et l'oncle de Mikan, le directeur Kazumi Yukihira, attendaient la jeune fille derrière la grille, à quelques mètres. Mikan garda Bear dans ses bras pour se donner du courage et passa la grille, se dirigeant vers les trois hommes en se mordant la lèvre. Ses derniers avancèrent à sa rencontre en souriant et Narumi fut le premier à la prendre dans ses bras avec empressement.

« Mikan ! ... ma Mikan ! Comme tu as grandi ! Tu es très jolie. »
« Merci Narumi. Bonjour Shiki, bonjour mon oncle », ajouta-t-elle en souriant. « Je suis très heureuse de vous revoir. »
« Nous aussi Mikan. Nous avons eu beaucoup de mal à nous habituer à ton absence. », répondit doucement Shiki en riant.
« Et je vois que tu as récupérer tous tes Alice, même celui de téléportation qui n'est pourtant pas le tien à l'origine. Mais tu tiens de ta mère donc cela n'est pas tellement étonnant. », ajouta son oncle en la prenant dans ses bras.
« Alors je possède trois Alice maintenant ? »
« C'est bien cela et avec tout ce que tu as apporté à l'académie, je pense que nous pouvons te donner ceci », dit-il en tendant la main et en posant quelque chose dans celle de Mikan.

Mikan ouvrit des yeux surpris et entrouvrit la main laissant apparaître une étoile entouré d'un cercle.

« Une... Une étoile major ?! », s'exclama Mikan. « Mais, quand je suis arrivé, je n'avais même pas d'étoile ! »

Tout le monde éclata de rire et Narumi secoua doucement la tête.

« Mikan, tu as trois Alice et tu as changé l'académie. Tu as été jusqu'à sacrifier ta liberté. Tu as fais des choses que peu d'enfant de ton âge aurait fait. Tu mérite bien ça pour ton retour parmi nous. Viens t'installer dans ta chambre et enfiler ton uniforme de collégienne. »

Plus heureuse que jamais, la jeune fille suivit le groupe vers l'autobus.