Le Bonheur

Sujet: Et vous, que pensez_vous du bonheur ? Quels en sont les obstacles et les voies d'accès ?

Le bonheur, selon moi, est un état de plénitude, ainsi que le but de chacun de nous que nous en soyons conscient ou non. Cependant, pour connaître le véritable bonheur, il faut tout d'abord avoir connu son antonyme: Le Malheur. Le Malheur peut être retrouvé dans divers domaines tel que le travail, l'amour, l'amitié, la famille ou tout autre source de satisfaction personnel. Il se cache partout, sous nos yeux, à l'affût de la moindre erreur qui pourrait nous faire basculer d'un cours instant de bonheur au malheur. C'est pourquoi nos actes et nos paroles sont guidés par cette envie d'être heureux, ou dans certains cas, la volonté de rendre heureux quelqu'un que nous chérissons.

Malgré tout, nous ne sommes pas les seuls acteurs de notre chemin vers le bonheur. En effet, notre entourage en fait aussi partie, et nous ne pouvons rien faire contre cela. Mais est-ce une raison suffisante pour ne pas essayer ? Je ne crois pas. Je vois l'accès au bonheur come un long couloir, au bout duquel m'attend le bonheur que je dois atteindre par n'importe quel moyen. Même si notre entourage quotidien peut s'avérer être égoïste ou hypocrite, nous avons toujours le pouvoir de se créer un nouvel entourage, qui nous ressemble. Un entourage qui ne nous jugera pas pour ce que ,Nous sommes et qui nous comprendrais. Cela ne tient qu'à nous. Nous possédons un grand pouvoir sur notre avenir, même si nous ne le réalisons pas.

Néanmoins, il faut rappeler que nous ne pouvons pas connaître le bonheur sans connaître le malheur. Ce serait comme rire, sans qu'il n'y ait eu de facteur comique précédemment. C'est pourquoi, à un moment de notre vie, même si cela peut paraître difficile, il est indispensable de se laisser aller. Même si nous pleurons, même si nous souffrons, nous devons toujours nous rappeler qu'au bout du couloir semé d'embuches, le bonheur est là, prêt à nous accueillir les bras ouverts.

Le malheur n'est qu'un moment difficile de notre vie, plus pénible pour certains que pour d'autres, selon notre personnalité et notre caractère. Mais il en reste indispensable comme un vaccin qui se révèle douloureux sur le moment pour ensuite nous empêcher d'être malade. De plus, nous devrions remercier cet épisode de notre vie, car c'est grâce à celui-ci que nous nous endurcissons, ce qui est nécessaire pour notre avenir. C'est grâce à celui-ci que nous apprenons à ne pas offrir sur un plateau notre confiance aux gens, à déjouer les pièges des personnes malhonnêtes, à se méfier des gens trop gentils à notre goût. Tout est une question d'expérience dans le malheur.

Après toutes ces épreuves, et ces combats contre diverses expressions du malheur tels que la dépression, la déception ou la trahison, nous pouvons enfin ressentir la définition du bonheur. Un bonheur stable à long terme, qui est symbolisé par un sentiment de plénitude qui ne tient qu'à nous. Lorsque nous ressentons cette sensation, nous pouvons crier sans prétention, haut et fort: "Je suis heureux !". A ce moment, vous pouvez dire que vous avez atteint le véritable bonheur qui vous attendait au bout du couloir.

Seulement, lorsque la durée de notre état de bonheur est trop importante, nous perdons cette sensation de plénitude. Nous ne savons plus ce que c'est d'être heureux, ni même d'être malheureux. Ce sentiment est généralement appelé "l'état neutre". Lorsque nous sommes rendus à ce stade, nous sommes malencontreusement contraints de nous laisser aller une nouvelle fois. Le but étant de connaître à nouveau le malheur, pour mieux retrouver le bonheur que nous n'arrivons plus à savourer comme il se doit.

Malgré mon jeune âge, j'ai découvert que la vie n'est qu'une boucle dans laquelle nous sommes enfermés. Dans celle-ci, nous découvrons le malheur, le bonheur, et enfin l'état neutre qui peut se révéler très déplaisant et épuisant. Ce stade est peut être même plus désagréable que le malheur, car n'étant pas techniquement dans le malheur, nous n'avons pas d'objectif moral. Ni même un sentiment de satisfaction que nous avons, lorsque nous sommes dans le bonheur réel.

En sommes, nous pouvons conclure que notre plus grand obstacle face au bonheur: c'est nous-même. Ainsi que ce qu'il y contribue. En fin de compte, le bonheur ne dépend uniquement de nous et de nos choix que nous faisons le long de notre vie.

Nous sommes notre propre obstacle, car nous savons qu'avant d'atteindre le bonheur, nous devons passer par l'épreuve du malheur. Or, comme tout être censé, nous avons peur de trop souffrir, et dans certains cas extrêmes, nous craignons de ne pas survivre à cette épreuve. Ainsi, nous préférons rester à l'état neutre. Même s'il s'agit de la plus désagréable d'entre elles.

C'est pourquoi le bonheur est si difficile à atteindre pour certaines personnes.