Partie dix-neuf

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J'attache le dernier lacet de mes baskets et attend silencieusement. Connor attrape sa veste sur le porte manteau et enfile ses bottes noires. Nous sortons de la maison, puis il agrippe mon bras fermement.

- Au cas où tu t'enfuis. Dit-il en remarquant ma peau frémir à son contact.
- Je ne suis pas une enfant lâche moi.

Il ignore ma dernière phrase et resserre sa poigne. Nous marchons à l'unisson jusqu'à sa bagnole où il me force à rentrer. Je dépose ma tête sur la vitre au même moment que Connor fait son apparition de l'autre côté de la voiture pour s'assoir. Il me lance un dernier regard avant de démarrer et de conduire je ne sais où.

PDV DE CONNOR

J'emmène Paige au centre commercial pour qu'elle s'achète de quoi s'habiller et d'autre choses de filles.

* * *

Arrivées devant le parking, je voyais déjà le regard émerveillé de Paige. Ses petits yeux devenaient vert au soleil. « Tu parles à personne lorsqu'on sera en dedans et tu t'appelleras Maria, compris? » Ses yeux se posent un quart de seconde sur moi puis sur les gardes aux alentours du magasin. J'attrape sa joue et lui fait me regardé. Elle hoche la tête voulant me dire que oui « Parle. »

- Oui c'est bon, j'ai compris, souffle-t-elle avec agacement.

Je ne voulais pas rester là trop longtemps, donc je la fis sortir et nous marchâmes jusque dans un magasin de meuf. Elle effleura quelques vêtements avec joie et envie. « Prends tout ce que tu veux. » Alors là, j'avais attrapé l'or du monde entier. Je ferais n'importe quoi pour revoir ce sourire qu'elle m'avait lancé en attrapant les linges, le maquillage, les serviettes, les sous-vêtements et tout le bordel que les filles ont besoin. Mon portefeuille avait mal, mais ça n'avait pas d'importance.

- Je dois tout essayer, m'avait-t-elle dit en se rendant dans les cabines réserver aux filles. Malgré mon mécontentement, je n'avais pas d'autres choix que de l'attendre loin dans le magasin.

PDV DE PAIGE

J'avais l'impression d'être dans un conte de fée. Il y avait tant de merde dans ma vie en ce moment que cette simple sortie me faisait plaisir, mais même en étant joyeuse au fond je savais que c'était malsain et que prendre du plaisir avec Connor n'était pas ce que je voulais vraiment. Au final, je voulais trouvée un plan pour m'enfuir. Il y a tellement d'issue, il suffis juste d'y penser. C'est ce que je me suis dit en traçant ma route vers le comptoir d'essayage. La madame étais occupée avec des clientes qui lui filait des linges, je devais donc attendre dans la file. En patientant, j'aperçus un homme du coin de l'œil. Il semblait m'observer depuis un bon moment. Je tournai mon regard discrètement pour le voir me fixer en souriant, il avait l'air mignon, crâne rasé, lèvres roses, sourcils épais, grand et un léger tatouage au coin du sourcils. Je n'eu pas à faire grand chose qu'il s'approcha d'un air gentil.

- Salut, tu es nouvelle dans le coin ?
- J-je.. non. Excuse moi enfaite j'en sais rien..
- Tu m'as l'air si perdue, dit-il en m'observant, je travaille ici et je suis sûr de ne pas t'avoir croisé.

Je ne savais pas trop quoi répondre alors je lui ai sourie et puis une idée me submergea. J'allais le proposer de m'aidé...

- Moi c'est Ryan Harris, il tendit sa large main que j'attrapais en retenant le petit panier. « Paige, Paige Murray. » lui répondis-je en me rappelant Connor plus tôt qui m'avait menacé et ordonné de ne pas donner mon vrai nom aux gens. C'est en voyant le regard qu'il me lança que je compris, Paige Murray étais porté disparu et je venais de lui donner mon nom. Il sembla un peu surpris, mais s'empressa d'enlever tout ce que j'avais en ma possession « Je peut t'aider, viens suis moi. »

À ce moment là, je ne sais pas ce qui m'a pris, mais j'ai agrippée sa main et nous sommes sortis des cabines. On a tous les deux croisé le regard sombre de Connor et je su immédiatement que de la merde allait commencer. Cet homme qui me tenait la main me paraissait familier et tout sourire qu'il m'avait accordé plus tôt laissait place à un regard froid prêt à tuer qui que ce soit venant à travers son chemin. Il se mit à courir quand Connor sorti de son pull une arme, tout les pauvres enfants qui devait assisté à un Connor furieux tirant partout puis Ryan qui réussit à sortir du magasin.

- Mon Dieu, murmurais-je. En m'entendant, Ryan agrippa durement mon bras et me força à rentrer dans un camion noir. Il m'attacha d'une corde dans le coffre arrière et essuya ses lèvres avant de m'y enfermer. Le brun clair de ses yeux était devenus noir comme la nuit. Je m'étais trompé sur la personne que Ryan reflétais et j'allais le regretter.

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