*Chapitre 8*

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Après plusieurs grosses gorgées de grenadine, Diane senti sa tête tourner, elle avait extrêmement mal à celle ci et son coeur accéléra la cadence. Elle cru qu'elle faisait une crise cardiaque et s'inquièta ce qui fit battre son coeur plus vite encore. Elle était complètement paniquée, elle voulait crier, appeller à l'aide mais aucun son ne sorti de sa gorge qui était comme nouée. Le singe qui l'avait accompagnée fut prit de panique et s'enfuit en courant ce qui fit couler une grosse larme sur sa joue : on l'avait abandonnée.

Diane continuait de suffoquer, l'air lui manquait, elle avait l'étrange impression que son sang ne montait plus à sa tête et s'effondra dans le sucre glace qui s'enfuit à son contact brusque, comme une pierre dans le sable.
Ses yeux se fermèrent doucement et elle vit du noir, que du noir.

C'est la fin. Je suis morte. Je suis morte  dans un endroit que je ne connais même pas, loin de ma famille, loin de mes amies, loin de Bruno...
Je suis morte sans lui avoir dit que je l'aimais... morte sans avoir accompli mes rêves : vivre longtemps et heureuse avec une famille, acheter une maison et devenir romancière, faire autant de voyages que de pays dans le monde...
Pourquoi... ?
Pourquoi maintenant... ?
Pourquoi si jeune... ?
J'avais... tellement de choses à accomplir...
J'avais...un avenir...
Une famille...
Pourquoi suis-je aussi naïve...?!
Pourquoi ne me suis-je pas remise en question...?!
Pourquoi n'ai je pas écoutée Billy ...
Ta naïveté te tura disait mon amie en rigolant.
Elle avait eu raison...

Sur ces mots elle s'endormit dans un sommeil comatique.

Quelques heures plus tard elle se réveilla dans un lit pas très... confortable. Le matelas devait mesurer 2cm d'épaisseur, d'où le ''moelleux'' du lit.

C'est le paradis ? Alors ça y est je suis morte ? Où suis je ?

Elle remarqua ensuite qu'elle était dans une grande pièce extrêmement spacieuse et très bien éclairée par de grandes baies vitrées qui se situaient derrière elle. Puis elle vit que son lit n'était pas le seul ici, enfaite elle était dans une sorte d'hôpital extrêmement propre. Tellement propre que le carrelage reflétait le haut plafond blanc, de même couleur que le carrelage.

Maman ? Tu es là ?

Diane, qui comme vous avez du le remarquer s'emballe très vite, paniqua, où était elle ? Pourquoi n'était elle pas chez elle ? Pourquoi tout ceci n'était il pas qu'un songe ?
Décidément elle enchaînait les malheurs comme quelqu'un de très mal chanceux. Gaston Lagaffe par exemple. Pourquoi elle ?
Jusqu'à maintenant elle vivait une petite vie tranquille au bord de la mer avec sa famille et ses amies qui par ailleurs lui manquaient cruellement. Elle était ni la meilleure éleve ni la pire car elle se situait juste au dessus de la moyenne de classe. Elle avait donc tout pour être heureuse. Alors pourquoi depuis qu'elle avait reçu ce miroir les malheurs s'enchaînaient comme aimantés par elle ?

La vie est injuste...

Puis elle se mit à pleurer comme elle savait si bien faire.

Une voix mielleuse la fit sursauter et interrompit ses larmes.
Elle n'était pas seule ?
Avait elle enfin de la compagnie ?
Elle se retourna vers la provenance de la voix et découvrit une très jolie femme brune qui avait les cheveux un peu après la hauteur de ses épaules qui approchait les 32ans et qui n'était pas baucoup maquillée. Elle portait une longue robe blanche comme celle de déesses romaines et portait un bracelet doré au bras. Elle semblait douce mais malicieuse.

Bonjour ma chérie, enchaîna la voix tu es belle et bien vivante et tu es actuellement au palais des songes.
Mais faisons donc les présentations.
Je suis Gabriella. Je suis la gérante de ce royaume.

Derrière le miroir...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant