Seul...

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Facebook...

Instagram...

Snapchat...

Pour un jeune, n'avoir aucun compte ne serait ce que sur l'une de ces plateformes devient un drame.

Pourtant j'aurais préféré faire partie de ces gens là. Je n'aurais jamais dû me créer des comptes. Sur aucun.

A ce moment là, j'avais signé sans le vouloir mon arrêt de mort. Je n'aurais jamais dû tenter de faire comme tout le monde, dans l'espoir qu'on m'accepte.

C'est ainsi que le soir, plutôt que d'oublier ma journée, me voilà en train de surfer sur les différents pages, cherchant l'image qui me conduira un peu plus vers ma perte.

Je retrouvais souvent des photos me représentant lors des récréations. A ce moment où les coups de pieds fusent tandis que je traverse innocemment un couloir.

J'en retrouve parfois du matin, lors de ces moment où l'air quitte trop rapidement mes poumons à cause de la tape, soit disant amicale, d'un "camarade".

Une fois, je suis aussi tombé sur une photo de moi dans les toilettes alors que j'avais un papier humide pour éviter le gonflement de mon oeil, une main sous l'eau et l'autre soignant ma lèvre.

J'ai alors compris brutalement que je n'étais en sécurité et à l'abri des regards nul part.

Et j'avais raison car je tombais parfois sur des photos prises alors que je t'étais chez moi, profitant de mon jardin ou ma piscine et même parfois alors que je suis dans ma chambre. Maintenant, je n'ouvre que rarement mes rideaux et, même si la fenêtre est ouverte, celui ci empêche toutes photos.

Je ne me sens en sécurité nul part et je tremble à chaque vibration de mon téléphone. Est ce un message de ma famille ou des insultes du lycée ?

Le numérique ne m'aura apporté qu'une chose. Ou plutôt une personne. Une fille vivant loin de chez moi et qui est la seule à qui je parle vraiment de ce qui m'arrive...

>>>🕵️‍♂️<<<

A ces réseaux sociaux.

Je vous informe qu'il ne reste plus que deux chapitres et un bonus.

Donc demain c'est fini pour les aventures du garçon.

Alors à demain 😉