Mien À Jamais

Chapitre 37: Protection

Samedi 24 mars

PDV Yoongi: 14h55.

Je me retrouve devant le café BTS (Biscuits, Tartes et Sucreries) un café français. Ils font les meilleures pâtisseries, c'est d'ailleurs devenu le lieu de rendez-vous du double conseils même si il arrive souvent que Seolhyun ne puisse pas se joindre à nous.
De plus étant donné qui s'agit d'un café spécial être surnaturel, impossible d'entendre les conversations des autres, toutes les tables sont en quelques sortes isoler phoniquement.

J'entre regarde dans les alentours pour essayer de le distinguer, même si ça fait très longtemps que nous ne nous sommes pas vus, je peux facilement savoir à quoi il ressemble à présent après tu nous sommes...

Le voilà, il feuillette quelques feuilles, il semble concentré mais je suis sûr qu'il a conscient de ma présence. Tous comme j'ai su, dès mon entrée, qu'il était présent même s'il n'est pas encore 15h.

Je m'assois en face de lui.

- Tu as quelques minutes d'avance petit-frère. me dit-il sans lever les yeux de ses papiers Avais-tu peur pour tes soi-disant amis?

- Que fais-tu avec les avis de recherche des pires criminels surnaturel? Dis-je sans répondre à sa question.

Il lève enfin la tête et me sourit.

- Moi aussi je suis heureux de te revoir. Comment vas-tu? Tu t'en sors dans tes études?

- Ne fais pas comme si tu ne connaissais pas chaque instant de ma vie, ne crois pas que je ne me suis pas rendu compte que tu me fais surveiller.

- C'est le rôle d'un grand frère de surveiller et protéger son petit frère.

- Tu n'es mon aîné que de quelques minutes je t'appelais hyung uniquement pour te faire plaisir et c'est devenu une habitude.

- Toujours aussi moralisateur et toujours aussi protecteur à ce que j'ai vu. me dit-il avec ce sourire qui ne le quitte jamais quand il me regarde Ça me rappelle quand nous étions petits et que tu protégeait toujours le petit naïf et pleurnichard que j'étais.

- Ce fut mon erreur.

- Ça a toujours été dans ta nature de protéger ceux qui te sont chers et dans la mienne de détruire ceux qui me font du tort ou qui sont sur mon chemin.  De plus, comment aurais-tu pu imaginer que les choses se serait passé ainsi? Ton grand frère, de quelques minutes, si naïf, qui ne ressentait que les émotions positif de son entourage et qui ne comprenait pas pourquoi les autres se plaisait tant à le martyriser. Et toi, le petit frère qui ne ressentait que les émotions négatives... Comment aurais-tu pu ne pas réagir?

- Si je n'avais pas réagi tu ne serais pas devenu ainsi.

- Ce serait sans doute arriver un jour l'autre, naturellement, c'était à mon tour de te protéger quand ils t'ont blessé.

- Tu n'étais pas obligé d'aller aussi loin.

- Je voulais simplement savoir pourquoi il ressentait tant de joie et de soulagement après cette fait massacrer.