A Revenge On Life (Tome 3)

Chapitre 3.

Nous mangeons tout en discutant de tout et de rien. Ethan était sur sa chaise haute en bout de table. Il nous regardait parfois en souriant mais souvent il fronçait les sourcils en essayant de comprendre ce que nous disions.

Imogen le surveillait et Matthew lui faisait des grimaces qui le faisait constamment rire. Je souriais. Il était considéré comme un membre a part entière de la famille.Tout comme moi. J'étais heureuse a leur côté. Plus qu'au côtés membres de ma famille. Du moins ce qu'il en restait.

Le repas se déroulait dans la bonne humeur, quand vint le moment du dessert je me levais. Mais mon portable se mit a vibrer, m'annonçant l'arrivée d'un message.

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«Tu n'aurais jamais dû partir.»

Je ma figeais. Le numéro était français. Edward dû s'apercevoir de mon mal-être car il se leva pour me rejoindre. Je n'eus pas le temps de cacher l'écran. Il pris mon portable.

Edward : Qu'es ce que ça veut dire ?

Son ton était dur.

Jade : Rien. Rien d'alarmant. Sûrement un gamin qui s'amuse.

Je ne voulais pas lui dire ce que signifiait ce message parce que ça l'inquiéterait je ne voulais pas ça.Je le vit taper sur les touches de son portable, puis il dit en anglais.

Edward : « Tu n'aurais jamais dû partir. » Et tu penses vraiment que ce sont des gamins qui ont écrit ça ?!

Il attrapa mon bras et se dirigeât vers l'escalier. Une fois en haut, il ouvrit une porte. Celle de mon ancienne chambre.

Edward : Tu sais qui c'est ?

Je le regardais de travers.

Jade : Sérieusement Edward? Tu penses pas que si je savais qui c'était j'aurais réagis avant.

En bas j'entendais Ethan pleurer. Je me demandais si je devais descendre ou rester ici.Edward choisit pour moi.

Il me tenait par le bras.Son regard se radoucit.

Edward :Jade. Je m'inquiète pour toi. Je suis désolé d'être aussi dur mais c'est pour te protéger.

J'allais répondre quand mon téléphone se mit à vibrer dans les main d'Edward. Il fronçait les sourcils avant de me le tendre.

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« Tu es la seule fautive dans leur mort. »

Qui pouvait bien m'envoyer ces messages ? J'avais beau chercher je ne trouvais pas qui pouvait être le responsable de ces messages.

Edward en face de moi s'impatientait.

Jade : Le message dit que je suis la seule fautive dans leur mort.

Il se figea.

Edward : La mort de qui ?

Ma gorge se serra.

Jade : Sûrement celle de ma mère et de mon beau père.

Edward : Tu m'as dit qu'ils étaient morts dans un accident de voiture. Comment pourrais ce être de ta faute ?

Je m'asseyais sur le lit. Edward fit de même.

Jade : Quand ils sont mort, ils étaient sur la route pour l'aéroport. J'avais eu un accident. Mon genoux s'était tordu alors que je m'étais évanouie. Ils avaient reçu un appel de mon patron et du coup ils allaient arriver a Londres. Seulement le vol le plus tôt était a 4h00 du matin et quand ils ont reçu l'appel il était 3h00. Pour arriver a l'heure mon beau père a conduit vite. C'était un samedi soir et un chauffard bourré roulait a contre sens sur la voie rapide . Ils n'ont pas pu l'éviter et ils sont morts sur le coup. Tous les trois.

Je finis mon récit en pleurs. Les souvenirs étaient trop frais et douloureux pour moi.

Edward me prit dans ses bras.

Edward : C'est pas de ta faute bébé. Tu n'étais pas le chauffard. Et tu sais autant que moi que la vitesse y était pour quelque chose.

Jade : C'est pour moi qu'ils sont partis ! C'est pour moi qu'ils se sont inquiétés.

Edward : Et j'aurais réagis de la même manière si je savais qu'il t'étais arrivé quelque chose.

Les larmes coulèrent plus fort.

Jade : Ne dit pas ça ! T'as pas le droit de dire ça ! Je veux pas que tu meurs ! Je veux pas ! T'as pas le droit !

Je devenais hystérique a l'idée de la perdre lui aussi. Il était mon équilibre ma seule corde de vie. Si je le perdais une nouvelle fois je me perdrais définitivement.

Il me serrait plus fort en s'excusant, en me jurant qu'il serait toujours là et ses mots disparaissaient peu à peu. Il m'allongea contre lui.

Edward : Tu te souviens quand je t'ai consolé quand tu m'as raconté la mort de ta grand-mère.

Je hochais la tête, en souriant à ce souvenir.

Mon portable se remit a vibrer.

Il me fit toute ma force pour me lever.

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« Tu vas payer. »