it was not that the contract {Univers Perez TOME 1} [Terminée]

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...: Ah bonjour Alex, Rentre !
Lui: Bonjour monsieur ! Comment vous vous sentez ?
...: Bien! Très bien même, pourquoi ?
Lui: Anyéka m'a dit que vous aviez été hospitalisé !
Papa: Oh... Elle aime tellement s'inquiéter pour un rien !

J'ai entendu sonner, en descendant voir qui c'était je vois Alex assit au salon bavardant avec mon père. Mon cœur se coupe et je me rappelle instantanément de sa conversation d'y a 2 jours.
Depuis deux jours j'évite de le voir, après ce que j'ai entendu je n'arrive plus à penser à autre chose. J'ai donc inventée un truc bidon comme quoi ; mon père était hospitalisé.
Moi: Alex, que fais-tu ici ?
Lui: Je viens voir comment va ton père ! Toi aussi par la même occasion.

Je regarde mon père, j'espère qu'il n'a pas trop parlé. Il se lève prétextant qu'il devait aller prendre ses médicaments, j'ai tout de suite comprit qu'il m'a couverte. Je souris donc soulagée, je ne veux pas éveiller les soupçons.
Alex: Ça va-toi?
Moi: Oui, pourquoi ?
Lui: Rien, je te trouve......distante !
Moi: C'est juste l'état de mon père qui m'obsède.
Lui: Tu as dit qu'il avait quoi déjà ?
Moi: Euh...des problèmes cardiaques !
Lui: C'est pour ça qu'il a été hospitalisé, c'est bien ça ?
Moi:.... Oui !
Lui: Tu me prends pour un con !

Je sursaute, son regard se fait plus dur comme s'il savait quelque chose.
Moi: q...quoi ?
Lui: Faudrait au moins que tes mensonges tiennent la route, tu avais dit que c'est parce qu'il est tombé dans la douche et là maintenant tu me dis que c'est un problème cardiaque !
Moi: Si tu ne me crois pas tant pis ! Il est tombé dans la douche, parce qu'il a fait un arrêt !
Lui: Un malade qui lui-même ne sait pas qu'il a été hospitalisé ?
Moi: Tu racontes quoi ?
Lui: ARRÊTE ! Il avait l'air étonné quand je le lui ai dit, même si par la suite il a essayé de rattraper, j'ai saisis que tu mentais !

Il me prend le bras docilement et m'entraîne en dehors de la maison, mon cœur bat rapidement, je reste pétrifiée.
Lui: Dis-moi réellement ! Tu as entendu la conversation ? Ne le nie pas, je le sais !
Moi:...
Lui: Et merde !
Moi: Je jure de ne rien dire !
Lui: J'ai l'impression que tu as peur de moi !
Moi: Je ne devrais pas ? Tu es un tueur d'après ce que j'ai compris.

Il passe les mains dans ses cheveux, je ne le laisse pas du regard de toute manière je suis cuite ! Mieux vaut que j'aille jusqu'au bout.
Lui: Je te jure que je ne vais rien te faire ! Je ne suis pas un tueur ! Il y a une explication à ça.
Moi: Je ne veux plus que tu m'approches ! Invente un truc, dis à tes parents qu'on a rompu nos fiançailles.
Lui: Ok!
Moi: Tu peux reprendre ton argent, je n'en veux pas non plus.
Lui: Non, tu l'as mérité ! Je suis tout sauf un tueur !

Il s'approche de moi essayant de me toucher mais je m'éloigne, il s'éloigne à son tour et monte dans sa voiture après m'avoir lancé un regard désolé, je regarde la voiture s'éloigner et je retrouve une respiration normale. La peur se dissipe peu à peu, je rentre à la maison.
Papa: Pourquoi tu as menti ?
Moi: Je suis désolé, je ne voulais pas te mêler à ça !
Lui: Tu es fâché avec lui ? Il va bientôt te marier, vous devriez en discuter, de vos problèmes.
Moi: Ce n'est plus d'actualité, on vient de rompre ! Ne me demande pas plus, je ne te dirai rien !

Sans attendre une réponse de sa part je monte dans ma chambre, qui aurait cru que c'était un tueur ? En plus il nie, même cette vipère de Belinda à l'air de le savoir.

[...............]

Deux jours sont passés et comme promit il ne m'a pas appelé, je le remercie pour ça d'ailleurs.
Je décide d'aller me détendre un peu à la plage ce week-end avec Gabriel et Zeynabe.
Gabriel: Mais pourquoi tu as décidé de tout arrêter ? Il ne restait plus que 2 semaines.
Moi: C'est comme ça voilà !
Zeynabe: Il y a un truc pas nette ! Tu nous caches quoi ?
Moi: Rien !
Lui: Rien ! Tu mens mal si tu savais !
Zeynabe: Sérieusement qu'est-ce qui s'est passé ?
Moi: C'est personnel et n'insistez pas sinon je rentre.

Sur ce je me dirige vers la mer, je sais qu'ils s'interrogent mais je m'en fiche je ne veux pas m'attirer des ennuis moi.
...:Anyéka ?
Moi: Alex?
...:Euh non, Samuel !
Moi: Désolé le soleil est quand même fort !  ( A vrai dire j'éprouve quelque difficulté à les distinguer).
Lui: C'est donc vrai tu as rompu tes fiançailles avec mon frère ?
Moi: Oui !
Lui: C'est dommage !
Moi: Pourquoi ? On allait si bien ensemble ?

Je rigole en disant cela essayant de rester plus naturelle.
Lui: Non, juste que je ne te verrai plus !

Je reste là comme une conne à ne rien dire.
Moi: Euh...
Lui: Pourquoi tu as rompu d'ailleurs ?
Moi: C'est compliqué ? Il ne t'a pas expliqué ?
Lui: Si ! Tu sais, je crois que ce que tu as vu ou entendu a forcément une explication.
Moi: Tu sais, parfois il est mieux qu'on arrête tout avant que la situation ne dégénère.
Lui: Oui, tu as raison !
Moi: Et Belinda ?
Lui: J'en sais trop rien ! Ça me fait plaisir de te voir !
Moi: C'est réciproque !

Je lui souris, son regard insistant sur moi me met mal à l'aise. Je baisse donc la tête ne sachant trop quoi faire et lui dis au revoir comme une petite fille. Qu'est ce qui m'arrive, je me précipite vers Gabriel et zeynabe.
Zeynabe: On rentre ?
Moi: Oui!
Gabriel: Moi je reste, j'ai un truc à faire !

Il le dit en regardant un gars qui sortait de l'eau, les muscles biens dessinés, on aurait dit qu'il est sorti d'un manga. Je vois les yeux de Gabriel briller comme un gamin, je m'esclaffe accompagnée de zeynabe.
Moi: Gab, il n'est pas gay ! Arrête, viens on y va !
Lui: Si, il est gay! C'est même lui qui m'a chaperonné !

Il le dit tout souriant, Zeynabe était déjà à la voiture et crie mon nom pour qu'on parte. Je fais une tape amicale à Gabriel avant de partir.
Moi: Tu étais obligé de crier mon nom comme ça ?
Elle: Tiens, tu as des appels manqués !

Elle tend le téléphone , le numéro m'est inconnu. Mais je rappelle quand même.
Moi: Bonsoir, ce numéro a essayé de me joindre !
...: S'est lisette, la mère de Alex!
Moi: Oh ! Bonjour madame !
Elle: On peut se voir ?
Moi: Oui bien-sûr ! Quand ?
Elle: Demain, chez moi ! À 09h.
Moi: Je serai disponible que dans l'après-midi !
Elle: Ok! Donc dans l'après-midi !

Je me demande bien ce qu'elle veut, peut-être qu'elle sait que je sais et peut-être que je serai tuée. Je deviens parano, parano de chez parano !