Philosophique Park Jimin

Chapitre XXIV

On est Lundi matin, je suis obligé de sortir de ma grotte pour me préparer. Par chance, ma mère est en bas dans la cuisine avec mon frère et la salle de bain est à l'étage. Une fois mon uniforme mis, je mets ma veste, mon sac et mes chaussures puis je descends et je ferme violemment la porte. 

J'ouvre le petit portail et je tombe d'un coup face à Eun Byul. Elle a les yeux rouges et gonflés mais je m'en contre fous.

-EunByul : Nae Ji, il faut que je te parles.

J'ai rien à dire à part des milliers d'insultes, donc je prends mes écouteurs, je les branches et les mets dans mes oreilles pour lui montrer que j'en ai rien à faire.

Elle continue de me suivre jusqu'à l'arrêt de bus... et même dans le bus. Elle s'est installé à côté de moi mais je fais comme ci je ne la connais pas. On descend à l'arrêt du lycée et avant que j'entre dans celui-ci, elle m'attrape le bras et prend mes écouteurs. 

-Moi : Lâches moi putain ! J'en ai rien à faire de tes paroles en l'air !
-EunByul : Arrêtes de réagir comme ça et écoutes moi bon sang !
-Moi : T'as deux minutes.
-EunByul : Écoutes, JongIn et moi sommes venu chez toi Vendredi soir mais tu n'y étais pas. Avec ce que Jimin m'a dit, et le fait que vous ayez trop d'absences communes j'en ai conclus que vous étiez ensemble. Je n'ai rien dis à ta mère mais JongIn a tout balancé dont le fait que vous vous soyez embrassés dans les toilettes le jour de t'enterrement !
-Moi : Vous-.. Vous nous avez vu ?!
-EunByul : Lui oui mais moi non. Je l'ai prévenu mais il n'en a fait qu'à sa tête ! Nae Ji je suis désolé !

Elle me prend dans ses bras mais je ne bouges pas. Donc le principal auteur de tout mon malheur c'est JongIn alors que le considérais comme mon meilleur ami, j'avais entièrement confiance en lui !

-Moi : J-Je... Eun Byul lâche moi. J'ai besoin d'être seule. 

Elle me lâche et je rentre directement dans le lycée. Je file dans la salle de classe et pour mon plus grand bonheur, il n'y a personne, enfin si, le délégué, Jeon Jungkook.

-Jungkook : Nae Ji ?
-Moi : Quoi!
-Jungkook : J-J'ai tes cours donc si tu veux les rattraper-
-Moi : Je m'en fous tu peux les jeter. 

Il me laisse enfin tranquille en voyant que je ne suis pas d'humeur. La sonnerie retentit et un à un, les élèves entrent en classe. Eun Byul est restée à côté de Jungkook, et c'est mieux comme ça. 

Ellipse de deux heures.

Les deux heures de math prennent fin et l'heure qui suit est philosophie, mais vu que Jimin n'est pas là, nous avons une heure de trou. Je profite de ce moment pour m'évader du lycée. 

En faisant le tour du lycée la semaine dernière j'ai trouver un coin où tous les thugs doivent se rejoindre, vu qu'une partie du grillage est déchirée. Je fais donc le tour de la cour et j'arrive à mon échappatoire. Je passe d'abord mon sac et je commence à-

-?: NAE JI ! 

Cette voix que je ne peux plus entendre maintenant, JongIn. Je me retourne et je le vois courir vers moi. Je passe sous le grillage le plus rapidement possible et j'arrive de l'autre côté avant que JongIn ne puisse me rattraper. 

-JongIn : Nae Ji je-
-Moi : Fils de pute. 

Et sans un mot de plus je marche à pied jusqu'au tribunal. 

Une vingtaine de minutes après, j'arrive devant ce bâtiment de malheur. Je regarde les heures de procès. 

« Mr. Park Jimin : Lundi 02.12, 09h50. »

Merde ça a commencé depuis 30 minutes ! Je demande à l'accueil où se trouve la salle et je cours vite jusqu'à celle-ci. J'ouvre la porte doucement et je reste au fond de la salle, debout. 

Je vois d'un côté ma mère debout avec un avocat, et de l'autre Jimin seul, debout, dos aux gens assistant au procès.

-Juge : J'annonce alors que Mr. Park Jimin sera amené à vivre 2 ans de prison après un détournement de min-
-Moi : NON JE REFUSE !

Tous le monde se retourne vers moi surpris. Jimin fait de même mais se remet dos à moi après s'être retourné. 

-Maman : Nae Ji que fais-tu ici ? Tu devrais être en cours !

Je me fous de ce que ma mère dis et j'avance dans l'allée principale dans un silence de plomb. On entend que mes pas s'avancer jusqu'à ce que deux policiers m'empêchent de faire un pas de plus. 

-Juge : Qui êtes vous pour vous y opposer ?
-Moi : Je suis Lee Nae Ji, et je suis l'élève en question. 
-Juge : Intéressant. Continuez. 
-Moi : Je m'oppose aux 2 ans de prison et à toutes autres punitions. J'aimais et j'aime Park Jimin, j'étais et je suis tout à fais consentante. Il n'y a eu aucune agressions ni aucun viol je-
-Jimin : Tous ce qu'elle dit est faux. 

M-Mais quoi ? Là je comprends plus... Mes larmes commencent à couler

-Jimin : Sa mère a raison. Je l'ai amadoué et je l'ai amené de force à Busan. J'ai tenté de la violer plusieurs fois, je l'avoue.

Il ne me regardes même pas et il fixe le juge dans les yeux. 

-Moi : M-Mais Jimin ! C'est pas vrai arrêtes de mentir !
-Jimin : Je suis prêt à passer deux ans de prison. 
-Juge : Alors nous avons qu'une opposition sur quatre, Mr. Park Jimin est condamné à 2 ans de prison. Sur ce au revoir.

Le juge tape avec son maillet et s'en vas. Les gens commencent à se lever, et deux policiers embarquent Jimin avec eux. 

-Moi : Jimin non ! Pourquoi tu me fais ça ?! J'ai besoin de toi !

Ma mère s'approche de moi et me prends dans ses bras.

-Maman : C'est pour ton bien Nae-
-Moi : Lâches moi !

Je regarde Jimin partir, et avant que la porte ne se ferme, il se retourne une dernière fois et je peux lire sur ses lèvres « Je suis désolé ». 

Je suis anéantie... Ma vie se décompose petit à petit, en prenant bien le soin de me faire souffrir. Je sors en pleurant et je cours jusqu'à manquer d'air. Je m'arrête et je reprends mon souffle. Comme par hasard, je m'arrête en bas de l'appartement de Jimin. C'est le seul endroit où je peux me réfugier donc autant y aller.

Je monte jusqu'au douzième étage et j'arrive dans son appartement vide. J'enlève mes chaussures et je prends un sweat à lui que j'enfile au dessus de ma chemise. Je pars dans sa chambre et je me mets dans les draps propres, encore empreignés de son odeur et les renifles comme si c'était une drogue et je me mets à pleurer pendant je ne sais combien de temps.

Habituellement, il m'aurait consolé et aurait essayé de me faire rire, mais il n'est pas là. Après avoir vidé toutes les larmes de mon corps, la fatigue prends le dessus et je m'endors petit à petit.

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