Diabolik Lovers - La face cachée de la Lune - [EN PAUSE]

Se préparer, quelle galère...

(Partie 1)

Je me réveille avec un mal de crâne atroce... Je me disais bien aussi que le manque abusif de sang devait avoir des conséquences plus douloureuses que le sommeil. ( Bien-sûr! Si tu souffrais pas, ce serait moins drôle.) Parce que j'ai pas l'air de souffrir quand j'ai deux canines plantées dans ma chair ?!

Bon... Respire. Où est-ce que je suis cette fois...? Ah oui, c'est vrai, la "punition" de Ruki : j'ai changé de chambre. (Comparé aux punitions de Reiji, c'est un ange, estime-toi heureuse !) Un ange avec des dents tout de même... (Tu chipote, tu chipote)

Tiens ? Je n'ai pas changé de vêtements, il ne doit pas y avoir de domestiques (ni de pervers), donc ils ne sont que quatre ? Dans ce manoir gigantesque ? Je ne comprendrais jamais les vampires. ( Si ça se trouve c'est pour que leur proie se perde en essayant de fuir, mdrrrrr, après tout ça a bien marché avec toi !) ... Un bouton OFF...il me faut UN BOUTON OFF !

Je me lève encore un peu dans les vapes et me dirige vers la porte, mais-

- Aïe! Put-Merde! Mon orteil! Quel le putain de connard de- Oh! Ma valise.

Je vais pouvoir me changer !...Euh... Ma valise... Pourquoi y a ma valise ?

- Comment-?

- Nous sommes allés la récupérer.

Je sursaute et me tourne vers la voix qui n'est autre que celle de :

- Ruki... Vous êtes allés jusqu'à prendre ma valise ?

- Récupérer. Tu vas rester ici un moment.

- J'ai déjà entendu ça...

- Nous dînons dans une heure, sois prête d'ici là.

- Je dois mettre une robe de soirée ? plaisantais-je

( Si c'est une blague, je suis pas sûre de la comprendre... Ton humour s'améliore pas à ce que je vois.)

- Juste..., il soupire, habille-toi sinon...

- Sinon quoi ?

Oui, je sais, je devrais arrêter de demander ça, c'est jamais bon pour moi après.

- J'enverrai Yuma te chercher. finit-il avec un grand sourire

- Tu plaisante.

Il hausse un sourcil pour me faire comprendre sa réponse.

- Tu plaisante pas. D'accord, si tu le prends comme ça, je vais prendre une dou-... euh, au fait, où est la salle de bain ?

- Cette porte.

Il m'en désigne une, je détourne le regard un quart de seconde, et il disparaît. Lui aussi il a ce tic ou quoi ?

- Bon, merci. dis-je dans le vide, puisqu'il n'y a plus que moi.

Je prends 2-3 trucs et vais dans la salle de bain, pour un bon...bain.

Pfffiou...ça fait du biiiiiiiiiieeeeeeeen ! Tellement de bien que je me demande si c'est réel. Après tout, c'est la première fois qu'il n'y a PERSONNE pour me déranger !

- Hé ! La grosse truie ! Dépêche-toi, j'ai faim !

A part lui.

- J'arrive, j'arrive. Je sors dans deux minutes !

- T'as une minute ou j'entre et je t'emmène de force, habillée ou pas.

- T'es pas sérieux...

- 60, 59, 5-

- C'est bon !

Décidément, il faut que j'arrête de les prendre à la rigolade ! Je sors à toute vitesse et me sèche en deux coups de serviettes. J'ai les cheveux trempés... Et je l'entends, il continue de compter ce chameau !

- 40, 37, 36

- Ah la la la !

Sous-vêtements, CHECK !

- 32, 31

Pantalon militaire, CHECK !

- 27, 24

On secoue les cheveux, les brosse, sèche, secoue...

- 19, 18

Mes chaussettes ! Chaussures !

- 6, 5

Il compte de plus en plus fort maintenant ? Il le fait exprès cet enfoiré ! De toute façon, j'a-

MON T-SHIRT !!

- Merde, merde, meeeeeeerde !

Il est où ?? Là !

- 3

Je le ramasse !

- 2

Je mets un bras.

- 1

L'autre !

- 0 !

Il ouvre tandis que je passe la tête et l'ajuste correctement.

- Crétin ! Tu pouvais pas me laisser plus de temps ?

- Non. Et puis, c'était marrant de t'entendre courir et jurer derrière la porte. Tu n'as même pas remarqué que j'ai sauté des nombres.

Il se fiche de moi cet enf- ! (C'est exaaaaactement ça.)

- Tu- ! Raaah, toi vraiment ! Tu sais quoi ? Je vais prendre mon temps pour descendre et j'espère que d'ici-là tu seras mort de faim.

- Ça m'étonnerait.

- Ah oui ?

Il sourit et me prend tel un sac à patates sur son épaule.

- Eh ! Repose-moi espèce de chameau !

Je le frappe à coups de poings que j'aurai pensé être un minimum puissant. Visiblement, non.

- Arrête, tu t'épuise pour rien.

- Pas tant que tu ne m'as pas reposé au so- Aïe !

Je me fige. Aïe ! I-Il m'a ...

- Tu m'as pincé les fesses ?!

- Et je vais recommencer si tu ne la ferme pas rapidement.

- Ok...ok...

Je laisse donc mes bras pendrent dans le vide, j'en ai maaaaaaaaarre.