Rings Game [ver. Français]

Chapitre un: Dieu morbide

Nous étions désormais tous réuni dans une et même salle. La pièce ressemblait à un hémicycle, dont le côté plat présenté une porte gigantesque en son centre. Quelques mètres plus haut, un balcon, orné d'une rambarde d'or en motif de lierre était présent. Il semblait y avoir une arrière salle pour y accéder, mais, ce n'est que supposition. Tous les murs était de marbre tantôt blanc, tantôt or, dessinant des motifs semblables aux lierres de la rambarde. Au centre de tout cela, une sphère en lévitation, dont deux anneaux qui gravitent autour d'elle.

Diyana, moi, étions avec huit autres personnes, quatre hommes et quatre femmes, ou plutôt tois hommes, trois femmes et deux enfants. Nous nous regardions tous et tous jugeait de tous. Personne ne savait pourquoi nous étions ici... Rapidement, un grand homme au teint mate et cheveux blanc pris place au centre de la pièce et parla.

"Comme personne ne se propose pour parler, je vais commencer à me présenter. Je suis Wilhelm, et comme vous, je me suis reveiller sans aucun souvenir, ici, dans une chambre, avec Berengere, une fille que je ne connaissais pas, dans le même lit."
"Nous aussi !" Dit Ylane "Je me suis reveillée avec Thilan, mon nouvel ami!"
"De même pour nous" dit Diyana "Mais je ne pense pas qu'on nous a envoyé ici pour être ami ?"
Au loin, une voix timide se fit entendre. "Mon nom est Perrine... Vous n'avez pas entendu cette voie vous aussi ?"
"Oui, elle parlais de couple élues non?" répondit-je.
"Anthelme. Je me suis réveillé avec cette femme sans seins ici, mais pourquoi sommes-nous désigner comme des couples ? Je veux dire, elle ne m'attire même pas!"
Perrine, gênée, croisa les bras pour cacher ce que cette personne qualifie de défaut. Il ne semble pas prendre conscience de ce qu'il se passe...
"Avec Diyana, on a essayé de chercher des informations dans les bibliothèques. Et il semble que..."
"... Nous devons fuir d'ici à tout prix. Avant qu'il n'arrive" dit en choeurs le dernier couple. "En effet, Célestin et moi, Clotilde, avons chercher dans les livres et nous avons pu lire que nous devrions nous entretuer pour réaliser un de nos souhait hihi."

Un silence intense...

On était au courant, avec Diyana... Mais les autres... Leurs visages, leurs expressions...

Soudain, des bruits de pas, et une lumière sortant de ce haut balcon... Il est là, le Dieu Morbide.
Ylane et Thilan, Perrine et Anthelme, Clotilde et Célestin, Berengere et Wilhelm, Diyana et moi, firent face au balcon, à ses pas qui se rapprochèrent. Et soudainement, la lumière fut. Une ombre titanesque sortit de l'ombre.

"Cher élues! Bienvenue! bienvenue! Je suis ce que vous appelez Dieu. Mais vous pouvez aussi m'appeler Seigneur, Maître,... Bref, je suis ici pour exaucer vos rêves. Mais! Comme l'homme vit par paires, vous, magnifiques couples dont l'amour est surpuissant et prêt à faire face a tout! Vous devez me montrer lequel de vous tous est le couple qui mérite son voeux, son immortalité."

Son discour sonnait faux, cette amour dont-il parle, personne ne l'a ici, nous sommes tous étranger entre nous. Thilan leva la main et parla.
"Dieu, Dieu, c'est quoi l'amour?"
"L'amour? Et bien, c'est ce que tu exprimeras avec ta partenaire tout au long de votre aventure... Tragique."
"Et si, cela ne marche pas avec le partenaire que vous nous avez désigné!" S'exclama Berengère.
"Si tels est le cas, vous échouerai et vous..."

"Balivernes! Nous avons lu dans les livres de nos chambres. Nous sommes tous voués à mourir! Dieu? Que cela veut-il dire? Surement un pseudonyme pour cacher votre véritable identité d'imposteur! Que je sois bien clair. Vous allez sortir, et nous sortir de ce jeux morbide sur le champ! Personne ici n'auras à se sacrifier! J'en fait le serment!" Célestin semblait vouloir s'élever en tant que héros. Mais si une telle possibilité est possible, il en a l'étoffe.
"Moi, un imposteur!" Dieu, tel son surnom, commenca a révélé un sourire narquois et un visage sombre. "Célestin, lève ta main vers moi."
"Jamais!"
Mais contre toute attente, son bras, sa main se levèrent et se dirigèrent vers la posture imposante de l'imposteur. Tout les regards étaient portés sur Célestin, qui semblait essayer tant bien que mal d'arrêter cette attraction étrange.
"Bien. Célestin, dis-moi. Que suis-je pour toi?"
"Traître, Lâche! Magie noire!"
Un court silence s'impose dans la salle, une certaine tension pouvait être ressentie. Puis nous purent entendre un "Bien" et un bruit de coupe. Je regarda Diyana, les deux mains croisée devant sa bouche, ses yeux montrait une terreur, une peur. Je me demandais pourquoi elle devint comme ça, et puis.
Célestin, sa main, jonchant le sol, séparé de son corps, dont seule une marre et un filet de sang semblait les liés. Clotilde cria.
"Alors, je ne suis pas Dieu? Vois-tu Célestin, quand un homme est en position de faiblesse, il vaut mieux se ranger du côté de celui qui a le pouvoir. Tu trouvera des bandages dans ta commode. Mais la prochaine fois, ce ne sera pas ta main qui sera coupé, hehehe..." Il leva les bras et hurla "CE SERA TOUT TON ÊTRE, PHYSIQUE ET MORALE! TON CORPS, TON ÂME, TOUT SERA REDUIT A NEANT SOUS LES YEUX DE TOUT LE MONDE, HAHAHA"