Chap 5

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Elle se retourna et vit son professeur. Il attendit que tout les élèves soit sorti et lui dit :

"Tu n'as pas été très attentive en cours, je sais pas si c'est le meilleur moyen de commencer l'année

-  Ne vous en faites pas pour moi, et puis vous ne pouvez pas juger vos élèves après une seule heure. Maintenant excusez moi mais je suis vraiment  pressée. A bientôt.

- Si tu avais pris le temps de lire ton emploi du temps, tu saurais qu'on a cours demain.

- A demain." répondit elle tout en sachant qu'elle ne serait pas présente.

En sortant de la salle, elle n'était déja plus préoccupée par cette discussion. Il fallait qu'elle se dépèche si elle voulait attraper l'Eurostar de 13h. Elle avait décidé durant l'heure de Mr Faure qu'elle n'irait pas en cours Vendredi afin de s'occuper d'affaires importantes concernant UMIC à Londres.

A peine sortie du lycée, elle enfourcha sa moto et partit à toute allure à son studio, préparer rapidement son sac pour le week end. En 10 minutes, elle était prête. A 12h59 elle était installée dans le train, son macbook ouvert, une playlist de sons à découvrir pour la prochaine compilation produite par UMIC dans les oreilles, et surtout déja loin de Paris et du lycée.

Elle ne vit pas le trajet passer. Arrivée à Londres à 15h20, elle s'empressa de rejoindre son appartement. Il était situé dans le coeur de Londres, dans un bâtiment qui appartenait à UMIC.

Dans ce bâtiment, on y trouvait aux 5 premiers étages, les bureaux européens les plus important de UMIC, au 6ème il y avait une grande salle de réunion. Le 7ème et le 8ème étaient partagés en 3 appartements, un pour Alice, un pour Pierre son oncle, et un pour Tim, le bras droit de Pierre.

Revoir Tim la troublait. Cet homme d'environ 30 ans, brun grand et musclé, ne la laissait pas indifférente. L'été dernier ils avaient été en couple. Mais, à cause de la jalousie maladive de Tim et de la mauvaise foi d'Alice, tout s'était mal terminé. C'était la première fois qu'elle allait le revoir depuis leur rupture.

Elle monta directement à son appartement sans passer saluer son oncle. Elle avait besoin d'une douche, d'un café et de manger. Une fois que tout ça fut fait, elle allait descendre vers les bureaux , quand, sur le palier, elle croisa Tim.

///La conversation se fait en anglais///

"Alice! Je ne savais pas que tu venais ce week end.

- Salut Tim. Je voulais pas déranger, je suis venue parce qu'il me manquait quelques trucs pour pouvoir bosser correctement.

- Tu n'as pas à te justifier. Tu habites à Paris maintenant?

- Oui mais je pense que l'été prochain, je vais bouger.

- Ecoutes, il faut qu'on discute sérieusement

-Si tu veux qu'on parle des artistes sélectionnés..

-Non. Alice tu sais très bien. Je veux qu'on parle de nous, de notre rupture débile!"

Tim se rapprochait dangeureusement. Leurs corps se touchaient, il l'avait plaqué contre le mur, leurs lèvres n'étaient séparés que par quelques malheureux centimètres.

"Tim. Arrète. S'il te plait.

- Tu en as autant envie que moi. Avoue le. Oses me regarder dans les yeux et me dire que tu n'en as pas envie, que tu n'as plus aucun sentiment pour moi, que tu ne m'aimes plus."

Il attendit quelques sencondes durant lesquelles Alice resta muette. Et il l'embrassa passionement. Le temps de quelques minutes, elle s'abandonna dans ses bras. Elle avait l'impression qu'il était celui qu'il lui fallait. Les mains d'Alice se perdaient dans les cheuveux de Tim, Les mains de ce dernier, d'abord posées sur ses hanches, remontaient lentement sous son tee-shirt. 

La magie s'arreta quand le portable d'Alice se mit à sonner. Elle se détache difficilement de Tim. Et sans dire un mot, elle retourna s'enfermer dans son appartement. Tim resta sur le palier, il était  définitivement fou d'elle.

"Allo? Mlle Spencer? Alice? C'est Monsieur Faure à l'appareil.

- Mr Faure?

- Oui votre prof de Physique Chimie à qui vous n'avez pas accordé un seul regard en quatre heures ce matin."

C'est mal, tu es malOù les histoires vivent. Découvrez maintenant