1 - Chaos

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(Pour lecteurs avertis)

La lune brille d'une couleur rougeâtre comme le sang versé et pâle comme le visage de ceux qui avaient trouver la mort en cette longue journée. En cette fraîche nuit sans étoile, je me trouve dans un paysage de cauchemar, une forêt sanguinolente dont la sanglante végétation de tripes et de viscères abondantes me dissimule et me permet de fuir mes quelques infames poursuivants. Mais peut être dois-je vous expliquez pourquoi je me faisais poursuivre en enfer, et aussi par qui...

Tout à commencer en janvier, le 14 pour être précis. Ce jour la, en arrivant à mon lieu de travail comme tout les matins, je pris un café puis je me dirigeais vers mon bureau. Je m'installais tranquillement jusqu'à ce que des notes de musiques parvinrent à mes oreilles...

De la saleté de musique. Une promesse de bonne ambiance, une promesse de fête et de sourire. De la joie de vivre, argh...

Je déteste tous ces sentiments niais incompatibles avec notre monde en lente décomposition depuis ma plus petite enfance. Ne me demandez pas pourquoi, je n'en n'ai aucune idée.
Ces quelques notes de musiques étaient d'autant plus déprimantes qu'il s'agissait la d'un chant bien connu : Joyeux Anniversaire.

J'ai horreur de anniversaires, je les hais, je leurs crache dessus. Ce n'est qu'un jour comme un autre, malgré cela, on célèbre la naissance d'une personne comme si il s'agissait de quelqu'un d'extraordinaire.

La personne concernée était d'autant plus exécrable qu'il s'agissait d'une belle jeune femme toujours souriante. Ha, j'ai horreur de ce genre de personne... Mais ce jour ci, elle était horripilante à un point inimaginable, son nom résonna toute la journée au bureau et cette dernière se déroula sous le signe de cette personnalitée aussi importante que n'importe quelle autre.

Je m'efforçais à ce moment de retenir mes instincts de meurtres et de destruction, de contenir mon petit poing vengeur. J'ai donc attendu, jusqu'au soir où, comme chaque soir après le travail, je suis aller à bibliothèque. L'avantage de mon travail c'est qu'il me fait finir tôt, l'avantage de cette bibliothèque, c'est de fermer tard, l'avantage d'être insomniaque, c'est d'avoir du temps, beaucoup de temps, à perdre. Je passe énormément à la bibliothèque pendant mes journées et mes nuits.

Ce jour la, j'ai trouver quelque chose à la bibliothèque. Entre deux recueil de mon auteur préféré, HP Lovecraft, j'ai vu un livre d'une épaisseur consternante. Les livres de l'artiste faisaient moins de 700 pages et cela ce voyait, ce livres ci en faisait au moins plusieurs milliers de pages, 2, 3 ou peut être 4 milliers de pages, c'est énorme ! Les pages n'était pas en petit format comme les textes de Lovecraft mais bien au format A4. Un véritable grimoire reposait la, entre 2 Mythe de Cthulhu...

Ma curiosité gagne souvent contre tout autres instincts. J'ai donc pris cet ouvrage colossal et l'ai poser sur une table. Sa couverture de cuir grotesque ne possédait aucune écriture, un simple bas relief représentant une créature à la tête de bouc et au corps de serpent, le tout avec des serres d'aigle et deux paires de défenses, semblait indiquer le sens de lecture. J'ai bien passer une demi heure à observer la couverture sous tout ses aspects avant l'ouverture, l'ouverture d'un livre obscure qui allait changer ma vie.

Je n'avais jamais ouvert ce livre, je le savais, et pourtant il me paraissait familier, si familier mais inconnu au point de me le faire ouvrir. La première page ne contenait que deux mots : "Le Necronomicon", le fameux livre dit "fictif" qui ne serais qu'une pure invention de Lovecraft ? Intéressant. Je savais alors que les futurs pages m'intrigueront d'autant plus, alors, sans attendre, je me mis à tourner les pages et à commencer la lecture et seule la fermeture de bibliothèque me fit lever la tête de l'ouvrage.

En voulant emprunter le livre pour l'étudier chez moi, je ne pus le scanner car il ne possédait pas de code barre. J'ai donc pris la décision de l'emporter, de le voler même si il n'était pas réellement à la bibliothèque, puis je suis rentrer chez moi avec, pour la première fois depuis longtemps, le sourire aux lèvres.

Recueil du néant absoluOù les histoires vivent. Découvrez maintenant