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nuit d'orage

Tu avais peur des orages, et ce depuis ton plus jeune âge. Malgré que tu aies désormais 14 printemps derrière toi, cette peur n'avait toujours pas disparu.
Dans la région où vous habitiez tes pères et toi, les orages n'étaient pas non plus excessivement présent. Les rares nuits où le tonnerre grondait, tu dormais souvent déjà bien profondément ou alors ta musique était trop forte. Ceci entraînant cela, tu n'avais plus entendu d'orage depuis bien longtemps.

En ce mercredi pluvieux, alors que tu rentrais des cours compléments trempée par le temps désagréable qui faisait rage dehors, tu trouvais tes deux pères sur le canapé entourés d'un plaid qui paraissait bien chaud. Lorsque tu franchis le pas de la porte, oikawa se redressa vers toi avant de se lever pour t'apporter une serviette dans la précipitation. Vu ton état, il est vrai que tu en avais besoin.
Iwaizumi décida lui aussi de venir te voir lorsqu'il senti oikawa s'affoler. Tu tremblais un peu, de froid, il prit alors ta veste pour la mettre à sécher.
Tu avais passé un chemin de retour plutôt désagréable, entre le vent qui menaçait de te faire perdre pied et la pluie qui avait massacré ton pourtant si beau maquillage -qui t'avait prit un heure le matin même.  Tu étais alors assez heureuse quand tu te débarrassa de ta veste trempée.
Oikawa revint avec deux serviettes et un pyjama chaud. Pendant qu'Oikawa t'aidait à te sécher tant bien que mal, Iwaizumi te préparait un chocolat chaud pour te réchauffer.

- "Ça va mieux ma puce ? Tu ne vas pas tomber malade ?
- Non, je vous remercie ça devrait aller. J'ai passé une journée merdique ... Je ne vous laisse pas imaginer."

Oikawa pouffa de rire tandis qu'Iwaizumi fronça les sourcils face à ton vocabulaire. Tu te contenta de lâcher un petit rictus moqueur, n'ayant même pas fait attention à ce que tu avais dis.

Tu finis par prendre ton pyjama et partis te changer dans la salle de bain, bien heureuse de te débarrasser de ces vêtements qui menaçaient de fusionner avec ta peau. Tu en profita pour te sécher les cheveux et retourna ensuite prêt de tes deux pères pour boire ton chocolat.

"- Merci beaucoup ! Je me sens beaucoup mieux maintenant."

Alors que tu t'affala sur le canapé, en lâchant un soupire d'aise puisque tu pensais en avoir finit avec cette journée, un énorme bruit se fit entendre. Ceci te valu un sursaut.

Tes pères te regardaient avec interrogation. Ils ne comprenaient pas ton soudain geste brusque, tu avais presque faillis renverser ton chocolat chaud, ce qui était inhabituel de ta part.

"(T/p) ? Tout va bien ?"

Tu regardas d'abord Iwaizumi puis Oikawa. Tu n'étais pas sûre de l'origine du bruit, mais tu craignais comprendre.
Alors que tu t'apprêtais à répondre, un nouveau bruit sourd empli les pièces de la maison, accompagné d'un grognement. Cette fois tu en étais sûre: il y avait de l'orage dehors.

Sans que tu ne t'en rende compte, tes yeux commençaient petit à petit à se remplir de larmes, alors que tes parents commençaient à s'inquiéter.

"- Hey ma puce, pourquoi tu pleures ?"

Tu ne parvînt à articuler qu'un semblant de réponse, ta voix étant tremblante. Tu avais une peur bleu des orages et apparement cela n'avait pas changé depuis que tu étais petite, ni depuis la dernière fois où tu en avais entendu un.
Soudain, Iwaizumi sembla se rappeler de pourquoi tu semblais si craintive.

"- Oikawa, elle a peur des orages."

La tête de ton père semblait soudainement s'éclairer après cette révélation. Il vînt alors te prendre dans ses bras, histoire de te rassurer.

"- Tu veux qu'on regarde un film ?"

Tu hocha la tête, signe d'approbation. Cela te permettrait certainement d'oublier ce maudit orage.

Vous décidez donc de vous poser sur le canapé, toi au milieu de tes deux papas. Tu savais que le mercredi soir était normalement leur soirée à deux, celle où tu restais plus longtemps à tes cours de volley pour leur laisser de l'intimité.
Malheureusement, à cause d'un malheureux accident, ton coach ne pouvait pas vous entraîner. Tu savais que tu allais donc devoir interrompre leur soirée, mais tu pensais simplement rester dans ta chambre.
Le temps en avait visiblement décidé autrement, et tu étais heureuse que tes parents soient tout de même là avec toi, pour te réconforter.