Prologue

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Un matin, Laurence, une jeune fille avec beaucoup d'énergie qui a toujours eu soif d'aventure, s'aventurait dans les champs avec sa petite sœur Katherine, qui est plus réserver et tranquille. En gambadant un peu plus loin, elles arrivèrent à l'orée d'une forêt qu'elle n'avait jamais explorée.
- suis-moi, on va passer par là !
- mais Laurence, maman ne veut pas qu'on aille dans la forêt, elle dit que c'est très dangereux.
Malgré tout, elle se fraya un chemin à travers les arbres et ne fit pas attention à sa petite sœur qui répliquait encore derrière elle. Ne voulant pas rester seul, Katherine, hésitante, fit de même. Elles dispersèrent les branches et les petites plantes qui les empêchaient de passer. Elles marchèrent longtemps en observant les oiseaux chanter depuis le haut des arbres, puis les lièvres plonger dans leur terrier. Plus loin, elles arrivèrent toute les deux devant une grande maison victorienne délabrée qui, à première vu, paraissait très effrayante.
- regarde Katherine, une maison «Hantée», tu veux y entrer ?
- eh... je ne sais pas...
- ne me dit pas que tu as peur !
- non, c'est seulement que...
- Ha ! Ha ! Ha ! Katherine à peur !
- arrête ! Je n'ai pas peur, et de toute façon, qu'est ce qu'elle à de si terrifiant cette bâtisse ?
-tu n'as donc jamais entendus parler de la mystérieuse légende concernant la demeure d'Ophélie Isilwania...
- de quoi tu parles ? C'est encore une de tes histoires à dormir debout, j'imagine.
- écoute! C'est peut être la maison qui appartenait à une femme du nom d'Ophélie Isilwania, drôle de nom n'est ce pas ? On raconte qu'elle avait découvert un étrange passage secret dans une des pièces de sa maison.
- pour aller où ?
- ça, personne ne le sait...
- et, est-ce qu'elle est morte, Orpheline
Himalaya ?
- je n'en ai aucune idée, tout ce que je sais, c'est qu'on ne la revit plus jamais, puis ce n'est pas «Orpheline Himalaya», mais bien Ophélie Isilwania.
Laurence aime bien raconter toutes sortes d'histoires farfelues qui sortent tout droit de son imagination, donc sa petite sœur ne la croit pas une seule seconde.
- je suis sûr que si l'on cherche bien on pourrait tomber sur quelque chose d'intéressent, qu'est ce que tu en dis ?
Bien décider à poursuivre ses recherches, elle ignora toute réponse de la part de sa sœur et entra dans le bâtiment mal entretenu. Katherine, ne se rappelant pas du chemin pour retourner chez elle, la suivit en s'assurant de ne faire aucun bruit afin de ne pas attirer le regard de prédateurs. À l'intérieur de celle-ci, elles pouvaient apercevoir qu'il y avait deux étages, dont un prêt à s'effondrer sur eux. Les murs, d'un beige profond et ennuyant, c'était fissurés, avec le temps. Sur l'un d'eux figurait une affreuse tapisserie qui était plutôt mal appliquée. Laurence, qui à toujours rêver de vivre une aventure palpitante, se précipita dans l'escalier pour monter dans le grenier pour, peut être, trouver un indice ou quelque chose d'autre.
- fait attention de ne pas faire un faut pas, ça n'a pas l'air si solide. Dit Katherine, inquiète.
- ne t'en fait pas, je gère la situation !
- d'accord, mais je ne crois pas que l'on puisse trouver quoi que se soit, car nous ne sommes surement pas les première à être passé ici...
- peut être, mais on peut toujours essayer.
Après avoir observé vaguement les murs de la maison, elles constatèrent que d'autres personnes était passé par là puisqu'il y avait tout sorte de graffitis multicolores. Katherine, fouilla pièces et couloirs, gardes robes et armoires, la cuisine était remplit de moisissures vertes, brune et même voilette. La salle de bain était infester de rats et de cafards, il y avait aussi un sofa presqu'entièrement démolit, il était remplis de trous et de ressorts qui en sortait. Elle observa longuement l'horrible tapisserie à moitié décoller d'où elle reposait depuis tant d'année, puis elle remarqua quelque chose derrière celle-ci. Curieuse, elle tirât sur le papier peint qui s'émietta presque dans sa main, il était installer sur le mur parce qu'il servait à cacher un trou qu'il y avait dans celui-ci. Bizarrement, le trou était presque aussi gros qu'elle, Katherine remarqua aussi qu'il n'était pas qu'une simple cavité puisqu'il semblait être sans fond. La fillette y plongea sa tête pour mieux observer l'étroit passage, mais étrangement, elle tomba brusquement dans un profond coma. À son réveil, elle était sur quelque chose de fuchsia, doux et moelleux au beau milieu d'un champ. Elle regarda timidement autour d'elle et s'aperçu qu'elle était sur une immense boule de poils et qu'il y en avait d'autre éparpiller un peu partout. Une petite bête la fit sursauter, c'était un minuscule rongeur violet qui la fixait de ses aimables petits yeux noir. La créature n'était pas plus grosse que la paume de sa main, elle était tellement touffu que l'on n'arrivait presque pas à distinguer son museau. Il avait l'air d'un mulot avec de longue patte de kangourou, sur le bout de sa queue reposait une touffe de poils violette qui flottait doucement dans le vent. La souris se jeta dans les énormes gerbes de blé, puis sautilla à travers l'herbe qui jonchait le sol. L'enfant la suivit de près et essaya de courir assez vite pour ne pas la perdre de vu. Épuiser, elle s'arrêta tranquillement pour reprendre son souffle, quand tout à coup, un bruit strident se fit entendre au dessus de sa tête. Elle leva les yeux au ciel et contempla une majestueuse créature volante qui fonçait droit sur elle. Il avait une tête de couleur châtaine qui ressemblait à celle d'un hibou, puis avait de grand yeux percent qui semblait paisible et agiter à la fois. Son corps était massif et un peu plus pâle, il se rapprochait de celui d'un coyote avec les serres poilues du harfang des neiges. Ses magnifiques ailes de faucon planaient au dessus de sa tête, l'animal fonçait droit sur elle. Katherine aurait voulu courir pour lui échapper, mais ses jambes étaient paralyser de peur. Ses énormes pattes l'agrippèrent, puis elle s'éleva très vite dans les airs. La gamine ferma les yeux et se mit à crier de toutes ses forces, ce dernier finit par atterrir dans un endroit éblouissant, devant une grande et élégante demoiselle vêtu d'une robe de soie, a penne translucide, verte comme les nénuphars. Elle avait aussi une énorme couronne de toute sorte de fleurs, des cheveux très longs, blanc avec la pointe de ceux-ci en rose comme les fleurs de lotus. La dame se mit à lui parler, mais la pauvre était si paniqué qu'elle n'écoutait que le battement intense de son petit cœur qui allais de plus en plus rapidement. L'inconnue lui tendit un livre puis disparue, le bouquin entre ses mains, la petite se retourna vers la créature assise devant elle qui avait l'air de la fixer avec un regard coupable. Elle planta soudainement ses griffes dans le dos de Katherine en fermant les yeux et... plus rien, le vide total...

Elle se réveilla en sursaut, par chance, ce n'était seulement qu'un mauvais rêve. En se levant de son lit, elle découvrit que se n'était pas le cas, le livre qu'elle avait reçu était belle et bien sur son bureau. Sur la poussiéreuse page couverture de l'ouvrage, était inscrit, en lettre, au splendide reflet de diamant, le mot «Isilwania». Curieusement, cette dernière avait l'impression qu'elle devait absolument le garder très précieusement. Elle décida donc de suivre son instinct et le disposa dans un ancien coffre vide qu'elle trouva dans son sous sol. Ses parents avaient, malheureusement égaré la clé qui servait à le verrouiller, donc ils ne l'utilisaient plus.

Voilà j'espère que vous avez aimez ma première partie , laissez votre avis et je posterais les prochains chapitre bien tôt! Xxx

CloudGirl.

Les Terres D'Isilwania Où les histoires vivent. Découvrez maintenant