chapitre 2.2

0 0 0
                                    


Le guide d’Isilwania

Être dans le corps d’un autre être vivant peut paraitre étrange ou insolite. Si vous le désirer, Le corps de l’être vivant sera possédé par votre âme et votre corps sera possédé par l’âme de l’être vivant choisie.
- n’importe quoi! Lança-Mya
- arrête! Moi je trouve ça intéressent et original
- alors apporte-le chez toi, moi il ne m’intéresse pas vraiment, je ne croyais pas qu’il pouvait y avoir un livre si banal et moche dans un coffre
- c’est seulement dans les films qu’on trouve des bijoux ou de l’or dans les coffres, dit-elle en riant, je dois retourner chez moi, c’est bientôt l’heure que j’aille souper
Alyson quitte, avec le livre dans son sac, pour se rendre chez elle.
- salut maman, je suis rentrée!
- bonjour chérie, tu peux t’installer à table le souper est près dans moins d’une minute
Après avoir mangé, Alyson monte dans sa chambre avec le livre, elle tourne les pages une par une, quand on cogne à sa porte.
- salut, qu’est-ce que tu fais
- salut papa, je lis un livre
- c’est quoi le titre?
- le guide d’Isilwania
- … eh… c’est un bizarre de nom…
- ouais, je sais
- … tu me le prête une minute, il est magnifique… une belle couverture en cuir… il est en bon état…
- qu’est-ce que tu fais?
- ah… eh j’aime bien ce genre de livre
- ce genre de livre ? Quel genre de livre
- eh…eh bien
- les histoires fantastiques, peut être ?
- oui! C’est bien ça, les histoires fantastiques. Où est-ce que tu l’as eu ?
- eh bien je crois que c’est le seul exemplaire
- le seul et unique exemplaire!
- si tu compte l’avoir, je ne te le donnerais pas!
- mais, ce bouquin doit valoir une fortune et en plus c’est le seul exemplaire! On ne trouve pas beaucoup de livre comme ça tu sais. Je travail depuis très longtemps dans le domaine de la vente et, croit moi, je sais de quoi je parle
- oui, et bien moi, ce que je sais c’est qu’en se moment tu ne pense qu’a toi! Je suis sûre que dès que tu es entré dans ma chambre tu ne m’as même pas remarqué, la seule chose qui a attiré ton attention c’était l’argent que tu pourrais avoir en vendant le livre que je tenais entre mes mains. Puis arrête de faire semblant de t’intéresser à moi! Cria-t-elle en lui fermant sa porte au nez. Vexer, le père d’Alyson ne compte pas s’acharner sur sa fille en raison de son comportement, il la laisse faire, après tout c’est son livre, elle a tout à fait le droit de faire se qu’elle veut avec celui-ci. Depuis toujours, son père est attiré par l’argent, son travail consiste à visiter de vielles maison, de les observer dans les moindre détails, d’offrir un prix pour certaines antiquité donc personnes prête attention, de les réparer ou de les repeindre, puis de les revendre beaucoup plus cher dans sa petite boutique. Contrairement à ce que plusieurs personnes pensent, son commerce fonctionne à merveille. 

Alyson éteint la lumière, pose ses lunettes sur sa table de chevet et se glisse sous ses couvertures. Elle regarde son téléphone portable lui indiquant qu’il est présentement neuf heures quarante trois. Alyson ferme doucement les yeux puis elle s’endort quelque minute plus tard. Son père, Éric, sort de sa chambre et se dirige vers la salle de bain en passant juste devant la chambre de sa fille. Il s’arrête et pousse lentement sa porte qui se met à faire un léger grincement, puis il fixe, d’un regard plus ou moins malin, le grand livre qui repose sur le bureau de l’adolescente. Il s’approche tranquillement de l’ouvrage, mais étant donné la noirceur il ne remarque pas vraiment où il met les pieds, il trébuche donc sur le coin de son lit et tombe sur la jambe de la jeune fille, qui se réveille en sursautant.
- PAPA!!!
- eh… oui…
- mais qu’est ce que tu fais dans ma chambre en pleine nuit?
- eh…
- ne me dit pas que tu voulais prendre mon livre!
- mais voyons, je n’aurais pas fait ça, dit-il un peu hésitant
- non, mais je rêve! Tu es venu en pleine nuit voler ta propre fille, ce sera quoi la prochaine étape, tu me vendras aux enchères! Lui lança-t-elle, vexée.
Bouche bé, son père ne savait plus quoi répondre.
- qu’est ce qui ce passe ici?
- Mélanie! N-ne ne t’inquiète pas…
- Maman! Papa est entré dans ma chambre et il m’a volé mon livre!
- quoi! N-non, pas du tout!
- Éric!
- non je n’ai rien fait et tout ça est entre moi et Alyson
- tu devrais avoir honte de voler ta fille!
- mais…
- redonne lui se bouquin tout de suite!
- mais je n’ai rien fait
- et en plus tu compte le garder en te fessant passer pour un innocent!
- laisse-moi au moins t’expliquer!
- ce ne sera surement pas toi qui me l’expliquera, je ne suis pas du tout d’humeur t’entendre parler!
- mais je te jure que je n’ai rien fait…
- Alyson! L’interrompra t’elle
- q-quoi, répondit t’elle d’une faible voix
- que c’est t’il passé?
- eh bien, papa est venu en pleine nuit dans ma chambre pour voler mon livre…
- et pourquoi veut-t-il voler ton livre?
- pour le vendre très cher, puisqu’il n’est qu’un égoïste! Dit-elle en un élan de fureur
- on ne parle pas comme ça à son père, jeune fille!
- alors tu n’as qu’à pas être aussi dépendant de l’argent! Répliqua-t-elle
- elle a raison, Éric, tu es beaucoup trop dépendant de l’argent, ce comportement est inacceptable!
- Mélanie! Premièrement, tu ne parle pas sur ce ton et je sais très bien qu’est ce qui es acceptable et ce qui ne l’ai pas!
- eh bien, en tant qu’adulte tu devrais savoir aussi que se que tu as fait c’est ce que font les gamins mal élever!
- donc tu es entrain de dire que je ne suis qu’un gamin mal élever!
- non! Je dis que ton comportement est…
- papa, maman! Je crois qu’on devrait tous aller se coucher, on en reparlera demain…
La discussion close, Mélanie et Alyson montent toute les deux dans leur lit et Éric s’installe sur le canapé. Mya, elle, ne se doutant de rien, continue à dormir paisiblement enfouit sous sa couette chaude et confortable en rêvant à toute sorte de belles histoires digne d’un compte de fée. Quand tout à coup, son téléphone portable sonne l’alerte : bip-bip bip-bip bip-bip… Mya ouvre un œil et, avant de se rendormir, elle regarde son téléphone lui indiquant qu’il est belle et bien l’heure à la qu’elle elle doit se lever. Elle attrape une couverture, l’enroule autour d’elle, enfile ses pantoufles et, a penne réveiller, elle descend les escaliers. Sa mère est en train de déjeuner et son père, lui, est encore coucher.

Voilà le chapitre 2.2 j'espère qu'il vous plait,  laisser votre avis en commentaire et j'y répondrais avec joie !
Byebye

CloudGirl.

Les Terres D'Isilwania Où les histoires vivent. Découvrez maintenant