1.

692 40 9
                                    

_Un cadavre nous attend~~~

Son téléphone portable coincé entre le menton et l'épaule, le sergent Livaï Ackerman jeta un bref coup d'oeil à l'horloge de son tableau de bord.
Leur service ne commençait pas avant un quart d'heure, pourtant, déjà, sa coéquipière était en ligne...

Comme son regard tomba sur la sacoche de cuir noir posé sur le siège du passager, il soupira. Du bout de son sacoche dépassait l'épais journal du matin. À l'intérieur, se trouvait déjà le dossier d'un mystérieux homicide sur lequel il planchait depuis maintenant un mois et auquel il avait prévu de consacrer une bonne partie de la journée. Et voilà que, à présent, à moins que c'est un coup de chance ou bien un énorme coup de chance, son sacoche en cuir noir allait encore s'alourdir d'un autre putain de dossier...

« Que s'est-il passé ? » S'enquit-il en levant de pied de la pédale de frein, au cas où il faudrait accéléré la cadence.

« Il s'agit d'une jeune femme retrouvé morte dans le parking de l'immeuble où elle travaillait. » Répondit sa partenaire. « Je quitte en ce moment le commissariat, et je n'en sais pas plus pour le moment ! Mais j'entrevois déjà du sang... du sordide et des rebondissements ! » Elle avait dis cette phrase d'un ton de voix dans une sorte de transe. « Le cas idéal lorsque tu rentre de quelques jours de repos dûe au grippe ! »

Levant les yeux au ciel, le noiraud pris une gorgée du thé qu'il avait fait en sortant de chez lui, poser sur porte-gobelet.

Le sergent Hanji Zoe, sa coéquipière depuis sa promotion il y avait un ans de cela, avait investie la brigade criminelle “ Wings Of Freedom ” avec la fougue d'un gamin s'attaquant à une pile de cadeaux de noël.
Entre le médecin légiste et elle, c'était: « À qui rivaliserait d'intérêt pour les cadavres...»

Une fois même, cette folle d'Hanji comme disait tout le temps le noiraud avait presque crier de joie face à un cadavre égorgé suspendu à un plafond par des câbles dans une position en forme de u tandis que les intestins de la victime sortait de son ventre et pendaient dans le vide alors que d'autres étaient encore a moitié sortis du corps. Elle lui avait même dit que le meurtrier était un vrais artiste, puisque que la personne était un adulte et que de par sa carrure avait un certain poids. Elle avait ensuite ajouter que le cadavre était accroché à un plafond de plus de 3 mètre de haut, ce qui la fit penser a un lustre visqueuse et sanguinolente en décrivant ensuite que les intestins qui sortait faisait une sorte de décoration.
Merde, à cause d'elle il en avait même fait des cauchemars horrible, imaginant dans ses rêves Hanji couvertes de sang occupé à décorer son salon d'intestins et d'organes humaines. Il en avait encore des frissons d'horreurs rien que d'y penser...

« Quat'yeux, au lieu de donner libre cours à tes fantasmes sanguinolentes, vas plutôt te renseigner sur le lieu dû crime ! » S'exclama-t-il.

« Haaa ! Ne me crie pas dessus, je l'ai déjà fait... » Dit-elle d'un ton boudeur.

« Alors ? »

« Le cadavre nous attend au siège social de Jaeger Aerospace. Je t'envoie l'adr- »

« Inutile, je connais déjà l'adresse. » Coupa vivement l'Ackerman.

Bon sang... Même au bout de deux ans, la simple mention de ce nom lui faisait encore l'effet d'un coup de poing dans le ventre.

« Hé, doucement ! Que se passe-t-il ? Te serais tu encore embrouillé avec Petra hier soir par hasard ? »

« Ce n'est tes affaires la Myope.» Répliqua-t-il avant de klaxonner un chauffeur de taxi qui venait de lui couper la route en lançant un juron.
« Le lieutenant sait-il que nous somme sur cette affaire au moins ? »

L'homme Qui S'était Presque Marié.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant