Chapitre 14

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On a toujours peur que nos sentiments ne soient pas réciproques.

PDV Jack :

Je sors de l'avion et pars récupérer ma valise, ensuite je sors de l'aéroport et interpelle un taxi, je lui donne son adresse et il démarre.

Lorsque j'arrive, j'aperçois un gros 4×4 garé devant sa petite maison, intrigué je traverse la petite allée bordée d'herbe et de fleurs en tout genre puis je toque à la porte, c'est un homme qui m'ouvre, il est grand, brun et a l'air en colère. Je lui demande alors :

-Elle est où Kylie ?

Il allait me répondre lorsque j'entends un léger gémissement venant de l'intérieur, je lance un regard à cet homme et lui envoie mon poing dans sa mâchoire, il tombe au sol et s'ensuit une légère bagarre. Il finit par s'évanouir grâce à un coup dans le nez et je me précipite à l'intérieur, je trouve Kylie au sol avec des débris de verre à ses côtés.

Je la porte comme une princesse et la pose sur le canapé. Je me dirige vers l'entrée et remarque que l'autre commence à se réveiller, je l'attrape par le col et le jette dehors, puis je lui dis froidement :

-Casse-toi d'ici avant que je te tue réellement.

Il se relève avec difficulté et m'offre une magnifique vue sur son majeur, je ricane et claque la porte. Je n'ai pas le temps d'arriver au salon que j'entends déjà sa question :

-Comment tu es arrivé ici ?

-Maïa et les aéroports existent.

-Non mais merci je sais... Dit-elle exaspérée.

Je ris légèrement et m'assois à côté d'elle. Elle se relève doucement jusqu'à être complètement assise puis elle me demande d'une façon sérieuse :

-Ce que je voulais te demander c'est : Comment tu es arrivé ici aussi rapidement ?

-Il y a beaucoup d'avions aux États-Unis.

Elle souffle visiblement agacée mais moi ça m'amuse, je me lève et pars dans la cuisine pour prendre un verre d'eau mais je me rappelle que je ne suis pas chez moi et que je ne sais pas où sont les verres, je crie alors :

-Ils sont où les verres ?

-Placard à côté du frigo, crie-t-elle en retour.

J'en prends un et me serre à boire puis reviens au salon, je lui demande :

-Ça fait longtemps ?

-De quoi ?

-Fait pas l'innocente... Ça fait combien de temps qu'il est violent ?

Elle baisse la tête et me dit :

-Il ne m'avait jamais touché, je te le promet. Il se contentait de casser des objets en les balançant contre un mur ou au sol, il m'insultait parfois, mais c'est tout. Aujourd'hui c'était la première fois.

-Vraiment ?

-Oui, dit-elle en relevant la tête.

Je lui demande où se trouve le balai et elle m'indique un placard dans le couloir, je reviens quelques instants plus tard avec le balai et commence à ramasser les bouts de verre. Je vais remettre le balai à sa place et me remet à côté d'elle lorsqu'elle me demande :

-Mais au fait, tu ne travaille pas ?

Je me gratte la nuque, mal à l'aise et lui avoue :

-Bah en fait je faisais des études de droit pour devenir avocat mais j'ai tout arrêté l'année dernière...

-Pourquoi ?

-J'avais pas la tête à ça... Je passais mon temps à faire la fête ou à sécher, du coup j'ai préféré arrêter.

-Oh...

-Et toi ?

-Je travaille comme serveuse dans un petit bar et je reprends les cours dans quelques mois pour devenir psychologue.

-D'accord.

Un blanc s'installe mais il n'est pas gênant, puis elle se redresse et me dit :

-Je suis désolée mais je n'ai pas de chambre d'amis, tu vas devoir prendre le canapé.

Je fronce les sourcils et lui demande :

-On ne dort pas ensemble ?

-Pas pendant quelques jours, le temps que je sorte les affaires que Samuel a laissé.

-Et pourquoi je ne peux pas, ce ne sont que des affaires.

-Ça me met mal à l'aise... Dit-elle

Je lui prends la main et me lève, elle m'imite et je lui dis :

-On va aller les virer ensembles.

Elle hoche la tête et m'emmène dans sa chambre, une fois à l'intérieur je remarque que sa chambre et joliment décorée. Il y a des petites lanternes grises sur les murs, un grand miroir dans le coin, des gros coussins disposés sur son lit blanc, des cadres ornent les murs, sur certains il y a elle et Maïa, ses parents, le couple d'imbécile et elle, mais je suis surpris lorsque je remarque un cadre recouvert d'un tissu blanc, je la regarde et lui demande :

-Qui est sur cette photo ?

-Enlève le voile, tu verra, dit-elle avec un petit sourire.

Je saisis un coin du tissu et l'enlève délicatement, puis je recule pour observer la photo en question mais lorsque je la vois, je ne peux m'empêcher de sourire et de me retourner pour la serrer dans mes bras...

Mais on ne peut pas savoir si on ne les avouent pas...

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