Le Monsieur et le Fennec

4. El Gringo

Ça faisait à peu près une dizaine de minutes que les deux amis avaient quittés cet appart' de barge.
On pouvait même voir de la fumée s'échapper de l'immeuble au loin, Gringe espérait que Lolo et Vald soient brûlés avec mais dieu sait qu'ils étaient solides ces deux là. Une fois, Lorenzo avait confectionné une télécommande pour voiture, il avait fait le test avec Valentin dedans et évidemment, la voiture à exploser. Et pourtant, le blond s'en était tiré avec un simple rhume. Va savoir pourquoi.

Gringe marchait devant Aurélien, véner. De toute manière, Gringe était tout le temps véner alors ça changeait pas de d'habitude mais ça c'était différent. Aurélien était maintenant Auréliana. Et même si la ressemblance avec une pute était frappante, le plus vieux avait peur que quelqu'un découvre l'identité d'Orel.

Bah ouais, il allait dire quoi Guillaume ? "Oui alors on a décidé de faire une expérience sociale, on a déguisé Orel en pute et et du coup on va voir la réaction des passants". Gringe était trop vieux pour ses conneries. C'est pour ça qu'il avait mis ses mains dans le poches et qu'il marchait grave véner.

Mais le téléphone d'Auréliana sonne et les deux amies s'arrêtent alors.

- Ouais ? Skread ? Demande Orel.
- Yes Orel, alors du coup... TU PEUX M'EXPLIQUER C'QUOI C'BORDEL LÀ ? T'AS PLEINS DE MESSAGES SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX ET D'INSULTES, C'EST N'IMP ! Gueule Skread, beaucoup trop énervé lui aussi.

Aurélien avait éloigner le portable de ses oreilles afin de les sauvées, mais c'était pas gagné gagné. Puis Gringe qui s'était retourner pour contempler de nouveau son ami de haut en bas.
Était-il attiré par cette perruque blonde, ce rouge à lèvre et cette robe de pute ? Assurément. Il a toujours eu un feeling avec les prostituées trans'.

C'est pour cela que Guillaume vint au secours de son meilleur ami. Il attrape son téléphone et raccroche directement avant de lui redonner.

- On rentre et on bosse. D'acc ? Questionne le plus vieux.
- Pourquoi bosser ? J'ai déjà sorti mon album. C'est à toi de bosser maintenant, répond Orel toujours sur le même ton planant.
- T'es sérieux là ? Casseurs Flowters, tout ça, tu connais ?
- Nan mais oh. On a fait deux albums, un film et une série ensemble. Là c'est trop récent, on est le groupe le moins productifs ou on l'est pas ?

Le grand brun ronchonne.

- On est d'accord. Donc c'est à toi de te bouger et de sortir un album, reprend Orel.
- Aish. Vas-y tu me pètes les couilles, j'me casse.

Gringe fit un geste désinvolte avant de tourner les talons, laissant la pute en plan.

Il en avait marre de toujours tout faire pour lui et qu'en retour ce fils de pute ne fasse rien. Alors il allait l'écouter oui, mais toujours véner.
Puis en plus il avait envie de baiser alors ça arrangeait rien.

Une fois rentré à l'appart, Guillaume se mit bien et dans de bonnes conditions pour écrire. Et pendant les quelques heures qu'il avait passé seul, l'inspiration lui venait à l'esprit. Immédiatement, des phrases se formaient comme " Si fumer tue, Gringe t'achève" et "Haribo c'est beau la vie" ou encore "Tinky Winky, Dipsy, Laa-Laa, Po !". Que de talent en cet homme.

Mais il n'allait pas rester seul bien longtemps, Auréliana allait rentrer.
Et à la grande surprise de tous, la personne qui avait franchit le pas de la porte et qui était venu s'asseoir à côté de Gringe n'était pas Orel mais bien Patrick Sébastien.

- Oh Patoche ! Comme ça va ? Demande le brun.
- Trankille é toa ? Répond le vieux papy.
- Pas ouf. J'ai trop de truc sur le coeur.
- Di tou a papy Patrick.

Guillaume hésitait grandement.

- Eh bah... Tu vois Orel ?
- Ué le dep ?
- Exactement. J'crois que je suis attiré par lui quand il est travesti en catin.
- Mé nan té pa pd toa.
- Non c'est vrai.
- Ba voala. Problaim rézolu.

Et Patrick disparu dans un nuage rose, dégageant une forte odeur de fraise.

- Nickel.

En fait. Gringe était complètement fonce-dé. Son cerveau lui jouait des mauvais tours et il ne savait plus quoi penser.

Mais au bout du compte, après mûr réflexion, il allait aider son meilleur pote à pécho Nekfeu. C'était la seule issue. Parce qu'en vrai, ce qui comptait pour lui c'était son bonheur.

OUI C'EST UN PEU COURT JE SAIS MAIS C'ÉTAIT UN PEU COMME UNE PARENTHÈSE.

PROUT PROUT ORNYTHORINQUE À BIENTÔT ! <3