OS une nuit torride

UNE NUIT TORRIDE

Anne allait rencontrer un nouveau vaisselle. Elle ressortait d'une relation difficile avec un caquelon a fondue dont le fromage coagulé lui avait bouché la tuyauterie et ne se sentait pas réellement prête à tourner la page de cet épisode qui l'avait laissée légèrement traumatisée. Ce n'est que passé le repas du soir qu'elle rencontrera le nouveau vaisselle. Elle se l'imaginait d'une couleur blanche, sculpté tout en rondeurs, avec de beaux yeux verts. Elle avait toujours aimé les yeux verts, elle trouvait cette couleurs captivantes et les garçons qui ont les yeux verts ont toujours étés magnifiques et extrêmement intelligents.

(note de l'auteur : j'ai les yeux verts, je sais donc parfaitement de quoi je parle)

Une fois l'heure du repas passée, Anne vit pour la première fois le vaisselle. Il avait les yeux verts, avait une peau couleur blanche et était sculpté tout en rondeur comme si il avait été conçu pour elle. Cela n'était qu'une pure coïncidence absolument pas voulue par l'auteur pour expliquer le fait que la lave-vaisselle ait un court-circuit sur le vaisselle au premier regard et  ainsi ne pas avoir à développer les personnages sur le plan philosophique évitant de la sorte plusieurs heures de réflection intenses en infructueuses car soutenues par un quotient intellectuel largement en-dessous de la moyenne. Le vaisselle s'approchait d'elle il était vêtu d'une chemise en sauce tomate avec des oignons, portait un pantalon en reste de gruyère râpé, son cou, quant à lui, était couvert d'une écharpe en spaghetti qui le mettait en valeur.
Elle vit ses lèvres bouger se qui signifiait qu'il était très probablement en train lui de parler dans le but de communiquer une appréciation hautement spirituelle de son physique. Anne tenta alors une manœuvre de répétition de phrase :

« Pardon j'ai pas bien entendu ce que tu as dis, tu pourrais répéter ?
J'ai dit que tu es vachement jolie »

Tom, le vaisselle aux beaux yeux vert "olive" avait en effet l'habitude de reconnaître les belles lave-vaisselle jeunes et au jet supérieur doux et au panier à ustensiles soyeux. Elle n'était pas de ces lave-vaisselles qui vous font une douche froide sans même vous avoir savonné au préalable. Anne rougit à ce compliment et son bras de lavage inférieur commençait à trembler d'anxiété. Tom remarqua ce tremblement et, en bon gentlmen distingué qu'il était, lui dis dans élan de philosophie remarquable :

« T'inquiètes pas on va faire ça en douceur, je n'ai que dix couteaux et fourchettes.
- Quoi dix couteaux et fourchettes mais j'en ai jamais pris autant à la fois !
- Mais ce sont des couteaux Ikea avec revêtement à anti-adhérence garanti satisfait ou remboursé sur regtanglefour.com !
- Ha bah si c'est satisfait ou remboursé c'est parti !
- Je savais que ça serait bien avec toi ! »

Là-dessus Tom pénétra Anne avec ses fourchettes et couteaux et Anne se mit en mode « décrassage maximum trois heures » faisant grogner Tom d'anxiété. Ils étaient maintenant unis. Anne déversait son savon Ariel brûlant qui se déversait sur Tom lui arrachant sa chemise en sauce tomate et baissant son pantalon de restes de gruyère râpé en un instant. Anne ne se contrôlait plus, dans un accès de désir elle saisit Tom par son écharpe en gruyère, l'entraînant dans son filtre auto-nettoyant. Tom se bloqua dans le chaud et doux interstice et profita de son moment de plaisir. Toute la nuit ils furent unis par la force du détergent...
Une fois le matin venu, Tom le propriétaire d'Anne qui est un lave-vaisselle je le rappelle, vint auprès d'elle et ouvrit sa porte. Il vit alors un couteau coincé dans le filtre auto-nettoyant :

« Ehh Anne regarde, y'a un couteau bloqué dans le lave-vaisselle !
- Ah ouais, on dirait nous hier soir mdr. »