[Ancienne version] Les légendes du monde magique

Bakar

Au temps où les Sublimas étaient craints ou admirés de tous, une lignée de Sorciers se faisaient remarquer par leur puissance qui les avaient conduits à être les seigneurs de presque toute une région du pays. Précautionneux, ils ne divulguaient pas vraiment leur nature magique mais laissaient les rumeurs se chargeaient de propager la peur et asseoir leur puissance pour éviter un soulèvement.

Plusieurs générations se succédèrent mais cela ne fonctionnait pas comme pour les humains. Ce n'était pas l'ainé qui prenaient le pouvoir mais le sorcier le plus puissant de la fratrie. Même s'il s'agissait alors d'une fille, c'était elle qui assumait la place de souveraine avec son mari qui avait alors le rôle de représentant du pouvoir pour le peuple.

Un couple de sorciers Sublimas qui avait leur terrain au centre de la région sous la main des sorciers eurent trois enfants, tous doté de pouvoirs. Le premier s'appelait Bakar, il œuvra auprès de son peuple pendant des années pour convaincre ces parents qu'il était celui qui devait prendre le pouvoir. Mais quand ils durent passer le pouvoir à un de leur enfant il préféra la benjamine, Fara.

Bakar, était blessé dans son égo et une colère sourde commença à s'installer dans son cœur. Cependant il n'osait rien faire, Bakar n'avait pas l'âme d'un vainqueur. Il était voué à rester un homme de faible volonté si un démon n'avait pas su voir la pépite que pouvait être Bakar dans le domaine maléfique. Le diable avait soufflé à son oreille de devenir celui qu'il était vraiment au fond de lui et par quelque mot il descella la colère que Bakar avait si longtemps retenu. Le démon se contenta d'abord à le pousser à faire le mal autour de lui et le sorcier se laissa faire sans opposer la moindre résistance mais il était si peureux de sa famille qu'il faiblissait dès qu'il se faisait réprimander par ses parents ou même par ses sœurs. Le démon décida alors d'intervenir physiquement auprès de Bakar. Il apparut devant lui et sans détour se moqua clairement de sa soumission face à ses sœurs et ses parents. Il lui dit qu'il avait du potentiel mais qu'il n'arriverait jamais à rien, parce qu'il était en réalité aussi inoffensif qu'une punaise. Bakar était une proie facile pour le démon car il était tellement arrogant qu'il voulut prouver le contraire de tout ce qu'il avait dit. Et la meilleure preuve qu'il trouva c'était de tuer cette sœur que ses parents pensaient plus puissante que lui. Fara avait si bon cœur qu'elle ne vit pas le piège mortel de son frère. Le démon n'aurait pu espérer mieux !

Bakar qui avait caché toutes traces le reliant au meurtre avait alors espéré que ses parents allaient enfin lui confier le pouvoir mais ils leur préférèrent sa deuxième sœur. Bakar retrouva une hargne, une fureur sans nom. Ils voulaient tous les tuer, mais il savait qu'il n'avait pas la puissance contre trois sorciers. Il devait alors en gagner.

De son temps, certaines créatures magiques puissantes et dangereuses vivaient encore dans le nature. Dans sa région, un serpent géant aux venins magique devait être un monstre dont le sang devait pouvoir donner une puissance sans nom si la personne arrivait à surmonter le poison. Bakar était persuadé d'avoir l'énergie magique nécessaire pour anéantir le poison et pouvoir s'emparer des pouvoirs du python antique. Il demanda au démon de l'aider qui fronça les sourcils à cette idée. Il lui dit qu'il ne pensait pas qu'il soit capable de ça, qu'il surestimer sa puissance et qu'il n'aiderait jamais à tuer une créature malfaisante qui elle savait de nature faire le mal, s'étant échappé des enfers. Piqué au vif, le sorcier ne se priva pas de lui rire au nez et décida qu'il n'avait plus qu'à lui démontrer une nouvelle fois le contraire.

Il se battit contre le serpent antique et le tua. Sans réfléchir, il suivit son besoin de puissance en buvant directement le sang de la bête. Un feu intérieur le consuma mais la lumière dorée de Sublimas l'apaisa rapidement. Avec de nouveaux pouvoirs plus ressortissants de la magie noire qu'autre chose, il s'en prit à sa famille et les tua tous.