Pdv (T/p)
Je mangeai le riz que m'avait cuit le rouquin avec dégoût et sans appétit. Je mastiquai en me remémorant les insultes que je lui avais balancé. J'hurlai un «J'espère que tu vas mourir en enfer !» me fessant le plus grand bien.
En attendant, c'est moi qui vivant un enfer et je ne savais toujours pas comment me sortir d'ici.
La faible lumière me rappelait mon défaut de toujours : l'absence de mon ombre. Maman m'avait toujours dit que j'étais quelqu'un de spécial grâce à ça mais je croyais plutôt les phrases des vieux livres qui disaient que l'ombre n'a pas d'ombre. En gros, j'étais quelqu'un de mal et mon destin était de tuer des gens sans raison afin de me « calmer ». Sauf que je n'avais jamais voulu faire du mal à personne dans mes souvenirs les plus anciens.Je fus soudainement agacé par cette bougie sans aucune raison particulière. Je tapai dans la lanterne ce qui brisa les petites vitres et éteignît la lumière.
Je tâtai le sol dans le noir pour trouver un morceau de verre. Quand je finis par en trouver un, je relevai mes manches jusqu'au coude. Je voulais mourir et personne ne m'enlèverait cette envie. Ma mère était morte et j'étais séquestrée par un mec aux yeux rouges. Je passai une première fois la lame doucement sur ma peau. Ça ne me fit pas mal mais je ressentais quelques picotements presque agréable.
Je devenais folle...
J'enchaînai ensuite mes coupures, les fessant de plus en plus profonde. Maintenant, j'avais mal et je sentais le sang couler en abondance le long de mes bras. Normalement, je devrais mourrir dans quelques minutes. Je sentais déjà mes forces m'abandonner.Pdv Dark
- J'espère que tu vas mourir en enfer !
Je relevai ma tête pour croiser le regard de Ganondorf. Il haussa les épaules pour me faire comprendre que je devais la laisser.
Le problème, c'est que depuis que mon maître m'avait dit que cette jeune fille était une ombre, elle ne quittait plus mes pensées. Je me demandais surtout qui était son créateur et de qui elle était l'ombre.La pleine lune brillait dans le ciel et voilà des heures que je l'observais en pensant à ma prisonnière. Je secouai la tête, voyons, je pouvais me remémorer autre chose que cette vulgaire paysanne.
Ganondorf bailla disgracieusement en s'étirant comme un vieux chat.- Je vais me coucher.
- Ok...
Il partit dans la tour principale pour rejoindre ses appartements. J'entendis une vitre se briser. Je pensai immédiatement à la lanterne que Ganondorf avait donné à (T/p).
Il fallait que je la vois et surtout que je lui pose toutes mes questions.
Je pris les clés du cachot et je descendis à toute vitesse, un peu angoissé sans même savoir pourquoi.Avant de rentrer dans sa prison, je retenus ma respiration pour essayer de savoir ce qu'elle faisait. Je n'entendais rien donc j'ouvris la porte.
Quand j'ouvris la porte, elle était au sol et ma vision nocturne me permit de voir ses nombreuses coupures. Je me jetai au sol près d'elle et je tentai de prendre son pouls.
Il était très faible et je ne perdis pas de temps pour la prendre dans mes bras afin de la monter dans ma chambre.Je la soignai en oubliant que c'était ma prisonnière. Après lui avoir stopper l'hémorragie, je lui couvris les bras de bandages. Une fois mon travail terminé, elle semblait aller mieux et elle était dans un sommeil réparateur.
Je rangeai tout mon bazar et je finis par m'endormir à ses côtés, épuisé mais surtout la pression retombât brutalement et je fus pris d'un grand coup de fatigue.
Je la savais vivante et cela m'apaisais.