Chapitre V

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La Metropolitain Police était arrivée chez Lewis. On aurait pu penser à un accident si il était plus âgé et surtout s'il ne faisait pas partie du Juré qui condamnait quelqu'un, le meurtrier, sans doute. Le Scotland Yard arriva quelques minutes après, ainsi que la North Yorkshire Police, elle en retard, car York - Londres ne se faisait pas en 10 minutes, mais plutôt en trois heures et trois quarts si l'on roulait à une vitesse raisonnable.

Le Lieutenant Mayer était le premier policier de North Yorkshire Police à arriver, car c'était à lui qu'était confiée l'enquête. Ce qui le déçut le plus, c'était le manque d'indices, comme celui que Field avait écrit... Ne... Nevon, Neville, Neil, Nellie, Neal... C'était déjà ça. On ne trouva, comme d'habitude, aucun indices. Le meurtrier était brillant. Owen, le juré de Scotland Yard était présent. Pour Scotland Yard, l'affaire lui était confiée. Les deux enquêteurs discutaient de l'affaire.

Personne en Angleterre ne pouvait se former une idée sur l'identité de l'assassin. Il cachait bien son jeu.

La police n'avait pas fait son périmètre de sécurité assez rapidement et donc il y avait des vingtaines de personnes qui regardaient avec curiosité l'enquête. Scotland Yard tira cependant le bon du mauvais en prenant des photos des curieux : Qui sait, peut-être le meurtrier en faisait-il partie ?

                                                                                      *   *   *

                                                                   Au même moment...

Les policiers ne croyaient pas trop à la présence de l'assassin car ce dernier était considéré comme un génie du crime. Cependant, il était là. Quelque part, parmi les nombreuses personnes présente, civils et policiers.  Il était dans la maison. Il était là. Le Sir "Ne", comme on l'avait appelé après la découverte du petit papier, était là, sous le nez de la police. Il était là, rôdait dans la maison.

Personne, mais absolument personne ne le soupçonnât une seconde.

                                                                                 *   *   *

                                                                  Au même moment...

Le Capitaine Scott voulait parler à Mayer. Quand il le trouva parmi les curieux, il lui dit :

- Mayer ! Les jurés n'ont pas pu nous aider sur la vraie identité de l'Assassin. Ils ne connaissent que le nom disparu. Nous comptons sur vous pour résoudre l'affaire !

Scott reprit sa respiration. Il était complètement désespéré. Rien. Aucune piste. Rien. Le vide. Le néant. Mayer se sentit compressé : Tout le monde voulait voir le meurtrier derrière les barreaux. Tous.

- Mayer, je crois que nous devrions clore l'affaire. Tout les jurés sont protégés - et si le meurtrier attaque l'un d'eux, on le piègera -, et vous n'avez toujours pas de piste. D'accord ?

Mayer l'envoya promener et sortit de la maison, découragé.

Londres resplendissait, indifférent à ce qui se passait. Londres ne faisait qu'être là, à offrir à ses habitants toutes sa beauté et sa noblesse, son histoire et son passé, mais surtout, son futur. Et dans le futur, un meurtre arriverait. Un autre. À moins qu'il ne soit commis ailleurs en Grande-Bretagne. Mayer se promenait, de Buckingham Palace à Kensington. Rien ne pouvait troubler Londres. Le meurtrier était là, quelque part à Londres. Il tuera probablement tout les jurés. Il réussira. Comme si j'allait lui bloquer le chemain, songea Mayer.

Ce qu'il ne savait pas, c'était qu'il ne faisait pas que ne laisser le meurtrier tuer, mais qu'il l'aidait en plus...

Ils (TERMINÉ)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant