Hinata Hyuga Ou La Femme Parfaite [En Arrêt]

Chapitre 1

Naruto eut un grand sourire avant d'abattre sa lame d'un coup cinglant de l'épaule de Sasuke jusqu'au milieu du torse.
Le sang jaillit par la déchirure dans la chemise de Sasuke.
-Et voilà le premier sang! Exulta Naruto, encourageant le public à saluer son exploit.
Ce que le bon peuple de Konoha fit, lancant des fleurs en l'air en hurlant ses félicitations au vainqueur. Sakura Haruno fut la première aux côtés de son ami le brun, Sasuke. Elle savait bien que la blessure infligée n'était que superficielle, juste à la profondeur voulue pour produire l'effet visuel le plus spectaculaire possible. La coupure ne menacait pas plus sa vie que la piqûre d'une épine de rose.
Sasuke rassembla ses esprits avant de saluer son adversaire d'une petite courbette. Ensuite il ramassa son épée, porta la lame à ses lèvres et toucha la lame de Celimus. Ces geste marquaient la fin de l'assaut.
Naruto partit parader, acceptant les accolades des flatteurs néanmoins les pensées tournées vers la brune qui faisait déjà battre son coeur à une allure folle. Alors c'était ça le coup de foudre?

Un coup de foudre qui te coûtera beaucoup.

••••••

-Votre Majesté, dit l'annonceur en se courbant devant Tsunade. Mon prince, poursuivit-il en faisant de même. Seigneurs et gentes dames tous réunis en ce lieu pour cette fête, merci de montrer une nouvelle fois l'enthousiasme qui a été le vôtre devant la plus impressionnante demonstration d'escrime jamais faite de mémoire. Je suis sûr que vous serez d'accord pour dire avec moi que la valeur des jeunes hommes de Konoha est tel que Suna et tout ceux qui voudraient nous défier seraient bien avisés d'y réfléchir à deux fois.

Suna était le royaume ennemi à celui de Konoha. Depuis des siècles, les deux royaumes combattaient l'un contre l'autre, de génération en génération. La reine Tsunade même ne se souvenait même plus de la raison de cette guerre entre les deux villes. Pourtant, ils continuaient de se battre sauf maintenant étant donné qu'une trêve de dix ans avait été convenu le temps de former les nouveaux héritiers du trône de chaque royaume.

La foule gronda comme un volcan devant ce couplet patriotique et intentionnellement provocateur. Lorsque la fureur se calma un peu, l'homme reprit sa diatribe.
-Comme vous le savez, une récompense particulière attend le vainqueur de cet assaut.
Un murmure parcourut la foule.
-En effet, avec la permission de Sa Majesté la reine Tsunade, Sire Hiashi a remis en vigueur l'ancien rite autorisant le combattant victorieux à réclamer un baiser avec une femme d'une noble famille. Et ce n'est autre que la plus belle, Hinata Hyuga!
Le murmure devint un vrai brouhaha. Hinata sentit ses genoux devenir du coton, sur le point de la lacher tandis que Naruto lui jetait un coup d'oeil et un sourire des plus charmeur. Il était fièrement campé sur ses jambes, sa chemise ouverte laissant apparaitre la peau lisse et dorée de son large torse. Hinata n'était pas la seule à remarquer sa mise à la fois échevelée et incroyablement sensuelle. Elle ressentit son sang entrer en ébullition à la vue de cet homme sublime.
Le maitre des cérémonies achevait son discours dans une brève explication.
-Et il ne me reste plus qu'à inviter notre très estimée prince Naruto à s'avancer vers la princesse Hyuga, conclut-il.
Épuisé, le coeur envahit d'une grande émotion de fierté et de bonheur, la reine observait attentivement le deroulement de la scène.
Ignorant le regard plein de mépris et de jalousie de son frère de coeur, le prince s'approcha de la jeune femme assise près de Hiashi, ce dernier avait d'ailleurs un visage impassible mais au fond il était plutôt heureux que ce soit le roi qui ai gagner. Ainsi, avec un peu de chance, sa fille serait son épouse dans quelques temps.
D'un geste gentiment quémandeur, à la fois ravissant et séducteur aux yeux de tous, Naruto tendit la main vers elle; pour Neji qui rageait, ce n'étaient que des facons de prédateur.
Le prince n'avait nullement l'intention de perdre du temps. Il voulait l'embrasser immédiatement.
Naruto fit une profonde révérence.
-Ma dame, dit-il incapable de cacher le plaisir qu'il ressentait d'avoir gagner pour un baiser d'une belle aussi engageante.