2) Mon lit est trop petit

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   La voix se rapprochait, j'étais confus, qui pouvait-il bien être?
   La porte s'ouvrit, mon torse était en sueur et j'étais encore très mal au point, mes yeux peinaient à s'ouvrir.
   Je crus rêver.
   Julien était là devant moi, son torse lisse était aussi étincelant que ses yeux verts émeraude, il tenait un plateau.
    Je me posais trop de questions pour pouvoir lui adresser un mot, que faisait-il ici, chez moi, pourquoi m'apporte t'il mon déjeuner, est-ce vraiment lui qui m'a ramené hier soir?

    Il décida soudainement de briser le silence qui règnait dans la pièce:
    << - Tu vas mieux? Tu es devenu muet ou quoi?
          - Je, oui je vais bien, dis-je en balbutiant.
          - Si c'est ce que tu veux savoir, saches que c'est moi qui t'ai ramené hier soir. Adeline avait un empêchement et Assia, Nina et Graziella devaient rester pour ranger.
           - Ah, merci. >>


     J'étais complètement paralysé, j'étais intimidé par son allure imposante qui me faisait complètement craquer (ou bander ça ira plus vite).
    Il s'approcha soudainement de moi, il s'assit à côté de moi, dans mon lit.
    Il était torse nu, juste à côté de moi, mon coeur battait à cent à l'heure, je ne voyais plus rien à par lui, je j'entendais plus rien. 
     Il était là, si proche de moi que je pouvais sentir sa respiration contre ma joue, je ne sentais plus rien, à part cette douce sensation.

Julban, crime passionnelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant