Chapitre 33

327 15 11
                                    

Le rendez-vous chez l'assistante sociale avait pris une tournure des plus inattendues...

L'assistante froide était devenue en fait une vieille folle , elle avait enlevé Ada, tout en la menaçant ...sans que personne ne puisse rien dire ou faire

Paul : Ada ..ADA !!

Tant qu'il avait pu il avait couru derrière la voiture

Alice : Paul mon cœur

Elle le prit dans les bras et le serra fort

Paul : mais pourquoi elles sont parties

Alice : c'est rien mon bonhomme on va la retrouver

Alice se tourna vers son mari qui avait déjà son téléphone en main pour appeler ses collègues et signaler l'enlèvement

Dans la voiture, l'assistante avait changer de comportement elle était agressive et roulait vite

Ada : pourquoi vous faites ça ?

Assistante : tu es trop gênante

Ada : vous allez me tuer c'est ça

Assistante : tais-toi

La petite fille se mura dans le silence et pleurait en silence

Les kilomètres semblaient s'enchaîner sans aucunes issues pour Ada ...

Elle qui semblait avoir trouver un équilibre avec Alice et fred

... Au bureau de l'assistante sociale, les voitures de police s'étaient multipliées, les policiers étaient auprès de Fred et Alice ...

Policier : vous nous avez appeler

Fred : c'est pas trop tôt merde notre fille a été enlevée

Policier : vous en êtes sur

Fred : vous me prenez pour qui elle a été enlevé devant nos yeux...vous voyez son petit frère-là qui pleure

Policier : je me renseigne

Fred : mais faites votre boulot et retrouvez la merde

Policier : on va essayer de les localiser

Fred : suffit pas d'essayer

Les policiers en menaient pas large ils connaissaient Fred de réputation, ils savaient quel commandant il était ...

Il y avait énormément d'agitation dans la rue, les policiers recherchaient des témoins potentiels...

Alice et Paul eux étaient toujours dans leur coin effondrés Fred les avaient rejoints

Alice : pourquoi ça nous arrive à nous alors qu'on venait tout juste de retrouver notre vie

Fred : on va la retrouver je te le promets

Paul : et après elle pourra venir vivre avec nous

Fred : je te le promets mon Paulo...on va rentrer hein

Alice : non moi je reste là au cas où

Les minutes étaient interminables ...

Déjà 45 minutes qu'Ada avait disparu

2h00 plus tard

A 200 km de Paris

Une voiture était écrasée contre un platane

Des traces de freinage prenaient toute la route

Les services de secours avaient été appeler pour un accident de la route

A l'arrivée de la police les pompiers soignaient les différents blessés

Policier (regardant une des voitures) : ce n'est pas la voiture rechercher

Policier 2 : aucune idée je demande au central

Policier 2 : oscar 45 pour central

Central : on te reçoit oscar45

Policier 2 : central pouvez-vous me donner l'immatriculation et le type de la voiture de l'alerte enlèvement

Central : Oscar45 la voiture rechercher est une Peugeot 308 immatriculer 755 ELG 75

Policier : oscar45 pour central la voiture rechercher est impliquer dans un AVP

Central : reçus oscar45 nous prévenons Paris

Une dizaine de minutes plus tard

Paris

Appartement Alice

Alice c'était refugiée dans sa chambre avec Paul

Le téléphone de Fred sonne

Fred : commandant Frederic Marquand j'écoute

Fred : d'accord comment va-t-elle

Fred : juste des égratignures ouf

Fred : merci a vous

Fred tournait en rond depuis l'appel de ces collègues du 45

Il était 22h00 quand la sonnette retentit

Fred ouvre à peine la porte qu'Ada était dans ces bras en pleurs

Fred : tout va bien ma puce ne pleure pas

Ada : j'ai eu si peur

Fred : c'est fini je te promets

Réveillée par le bruit Alice arrive dans l'entrée

Ada : aliceeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

La soirée se finit dans la joie pour la famille pendant que l'assistante sociale était transférée au 36 pour une garde a vue

Le lendemain matin

Quelque part en régions parisienne

Une voiture arrive tout feux éteint devant un entrepôt avant de rentrer à l'intérieur

Tueuse : bon allez on reprends du service

8h30

Une fois dans l'entrepôt elle se dirigea vers le bureau pour se changer

Elle décida une fois de plus changer d'apparence

Pour le contrat du jour la tenue était plutôt fonctionnelle

Une tenue passe partout mais surtout adaptée à la situation du jour

Tueuse (regardant sur l'ordinateur) : bon alors Sabine Bosc actuellement en garde a vue au 36

Tueuse : espérons que ça ira

Tueuse (prenant une carte) : lieutenant Céline Martin ...en route ...à nous deux madame Bosc

La tueuse se lève vérifie dans une glace le résultat avant de monter dans la 508 présente qui est en fait celle de Marianne Lambert avec d'autres plaques

9h30 Au 36

Du coté des cellules « Céline Martin » venait d'arriver, elle ne calcula personne et avancé déterminée

Elle se dirigea vers une cellule en particulier

Céline (tapant sur la grille) : Bosc debout

Bosc : ou vas-t-on ?

Céline : voir le juge et plus vite que ça j'ai pas que ça à faire

Mme Bosc se leva, la lieutenant était plutôt brute dans ses gestes, elle traine l'assistante jusqu'à la berline et la jeta presque avant de l'attachée à l'arrière

Elle monta ensuite à l'avant et mit le contact

Tueuse : prête pour votre dernier voyage madame Bosc

10h00

Planque de la tueuse

La tueuse venait d'arriver, elle arrêta la voiture, sortit du véhicule et ouvrit l'arrière du véhicule

Céline : Descend

Elle sort Mme Bosc assez brusquement de la berline

Bosc : on est ou la ?

Céline : avance

Bosc : ça veut dire quoi cette histoire

Céline : avance je veux rien entendre

Elles continuèrent à avancer la Bosc regardait autour d'elle terrifiée, Céline détacha la Bosc

Céline : une dernière parole avant la sentence ?

Sabine : vous êtes complètement folle

Céline : mauvaise réponse

La tueuse prend le câble du treuil mais lieu de l'attacher aux mains elle entoure le cou de Sabine Bosc

Silencieusement elle commence a faire monter le câble

Sabine (comprenant) : nonnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn

Céline (la regardant) : touchez à Ada était une erreur

Sabine : je n'ai pas eu le choix

Céline : on a toujours le choix

Sabine : il m'a forcé

Céline : qui

Sabine : le docteur Chahine laissez-moi sortir

Céline : vous rêvez la vous allez le rejoindre

Elle fit descendre de plus en plus le treuil

la Bosc pouvait voir son corps se rapprocher de l'eau

Sabine : nooonn

Céline : la condamnation est irrévocable

Le câble serrait de plus en plus

Sabine avait de plus en plus de mal à respirer, elle commençait à se débattre ...

La tueuse avait très envie de s'amuser alors elle relâcha la pression

La tueuse : qu'es ce qu'on s'amuse vous ne trouvez pas

Sabine : non...je veux rentrer chez moi

La tueuse : ah mais vous allez rentrer...mais dans un autre monde

Sabine : non...non...NOOOON...Pardon...pardon pour tout

La tueuse : le pardon ne suffit plus

D'un coup elle appuyait sur le bouton qui actionna la corde, la pression fut tellement forte qu'un crac se fit entendre
La nuque de Sabine Bosc venait de se briser

Doucement le corps rentre dans l'acide les pieds, les jambes, le buste, les bras et enfin la tête

La tueuse regarde le corps se disloquer ...on pouvait voir les bras les mains ou même les pieds s'arracher et devenir que poudre, la chair s'évaporait doucement dans l'eau puis les os...avant de disparaitre complètement dans l'acide ...

Tueuse : vous ne méritée que l'enfer...enlever une petite fille...vous n'avez que ce que vous méritez

Tueuse : bon allez soyez sage maintenant je n'ai plus envie de me salir les mains

Une trentaine de minutes plus tard

La tueuse ressort de l'entrepôt en voiture et disparait


En début d'après-midi au 36 quai des Orfèvres, un brigadier était venu chercher la suspecte pour qu'elle soit auditionner...

Il avait longer les cellules et quand il sortit la clefs pour faire sortir la suspecte, il remarqua que la cellule était vide

Brigadier : merde ! Laurent !

Laurent : ouais quoi

Brigadier : elle est ou madame Bosc ?

Laurent : bah elle a été déférée ce matin

Brigadier : quoi mais comment c'est possible elle n'a pas été interroger

Laurent : mais pourtant une certaine Céline Martin est venue pour l'emmener

Brigadier : merde mais quel con ... on va se faire démonter

Personne ne savait ou était Sabine Bosc puisqu'elle n'était jamais arrivée à une quelconque prison

Personne ne le savait encore mais le dossier Sabine Bosc finirait sur une autre pile de dossier affaire non classée...

Plus personne n'entendrait parler d'elle


Pourquoi nousWhere stories live. Discover now