hominis promptissimi

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'homini promptissimi' _ homme plein de talents

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'homini promptissimi' _ homme plein de talents


dès proton-minet, dans une thébaïde raffinée où l'air matutinal frôlait avec prestesse les épidermes opalins il délinéait les étoiles nitescentes en disparition de son regard obombré, entouré par le pétrichor méphitique immarcescible et incoercible. il repassait dans ses pensées impavides des bribes de souvenirs de l'amour éthéré d'un sylphe de son existence peccamineuse. ses lourdes réflexions se mussèrent derrière des craquements de feuilles vernales le faisant retomber de son empyrée idéale et personnelle sur la terre froide et cataclysmique.

il rejoignit finalement sa petite maison blotti au fond de sa combe et s'assit dans la profondeur de son fauteuil dans un coin de son modeste salon, il en venait à contemner ces soupirs et leur vastitude de la veille amoureuse. et se perdant à nouveau dans sa mémoire, dans son esprit apparu alors ce petit bleuté trop souriant et trop allant.

ils étaient contraire comme incipit et excipit. il était un lambin par excellence, l'autre était doté d'une surprenante ardeur.

il lui avait compté ses histoires et ses hauts faits, ça, la gorge brûlante de désir et d'alcool, l'âme forcenée d'envie et d'une jouissance de ce même sentiment, une aspiration pour la nudité.

cette odeur imaginaire de luxure avait tapissé ses poumons dans un souffle incontrôlé de ce garçonnet heureux et enjouée de la vie, la soirée passée à ses côtés, l'un avec l'autre, l'autre contre l'un, chacun s'attirant irrémédiablement


chablé par le poids des remords, il peinait à rester benoît, les yeux remplis de fibrilles rouges suite aux torrents de larmes ravageurs.  

chaque soir un nouveau cliffhanger sur lequel il cogitait jusqu'au l'aube. ce matin là il ne pouvait cesser de penser encore et encore sans une once d'arrêt à l'horizon à ce jeune homme qui avait partagé sa veille avec sa présence.

et ce matin là, il regrettait d'avoir laisser s'enfuir cette beauté qu'il aurait voulu garder serré contre lui au moins une nuit avant un depart définitif.

-xv.

l'humain fou (royang/sf9)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant