Le destin d'une fille de la mafia

Chapitre 1

Les rayons du soleil pénètre dans la chambre d'Hailey, la jeune fille dort encore paisiblement jusqu'à ce que le bruit strident de son réveil la sorte de son sommeil.

PDV de Hailey

Humm encore une nouvelle journée qui commence, le soleil brille, les oiseaux chantent et il fait chaud, une journée basique en pleine été à Washington. Je me lève et m'étire comme à mon habitude avant de me diriger vers mon dressing. Je sélectionne une petite robe blanche avec de la dentelle dans le dos. Cette robe est la préférée de mon père car elle met mes yeux bleus et mon teint halé en valeur. Mon père, malgré son emploi du temps chargé et ces affaires très prenantes, a toujours fait en sorte que j'ai une vie paisible, loin des ennuis et du danger, tout ce que je voulais, je l'avais.

Après avoir enfilé ma robe, je m'empresse de nouer mes nouvelles chaussures à talon, c'était un nouveau cadeau de mon père, elles avaient couté très chère mais le prix n'as d'importance pour Luke Del Constantino.

Je me dirige ensuite vers ma salle de bain quand ma mère, la célèbre actrice sicilienne, Katrina Del Constantino, fait éruption dans la pièce :

- Buongiorno « mia figlia » (ma fille en français), as-tu bien dormi ma chérie ? Me demande ma mère

- Bonjour maman, oui j'ai bien dormi, lui dis-je en la prenant dans les bras.

- Bon je te laisse finir de te préparer, tu descends prendre ton petit déjeuner avec moi ?

- Oui maman

- Ok ma puce à toute suite, tarde par trop, Francesco ne va pas t'attendre éternellement. Dit ma mère en rigolant.

Sur ces mots, ma mère sort de ma chambre, puis à mon tour je me vais à la salle de bain pour me nettoyer le visage, brosser les cheveux et me maquiller. J'étais une perfectionniste dans l'âme, je voulais que tout soit parfait et nickel que soit pour ranger ma chambre, prendre mes notes en cours ou encore faire mon trait de liner droit. Ah oui, je ne vous ai pas dit qui était Francesco. C'est mon chauffeur et garde du corps, et oui en tant que fille de l'ambassadeur sicilien aux Etats-Unis, il est indispensable pour ma sécurité car selon mon père je suis une proie facile pour ces adversaires. Ce qui entre nous est faux, j'ai 19 ans, je ne suis plus une enfant, je suis intelligente, futée et je suis douée en art martiaux. Les arts martiaux étaient une idée de mon père lorsque j'étais petite car selon lui il était important que je sache me défendre seule une fois que je serai plus grande. Quand je lui demandais pourquoi j'étais obligé de pratiquer ce sport et pas de la danse comme toute les filles de mon âge, la réponse de mon père était que « Le monde extérieur n'était pas aussi beau et aussi rose que je le pensais, que certes il y avait des personnes honnête et fidèle à leurs principes mais qu'il existait beaucoup d'autres personnes qui étais mal intentionnées et que ces personnes étaient dangereuses... ». Cette réponse était la seule que j'avais, et quand je le demandais de m'en dire d'avantage sur ce qui pensait de la dangerosité du monde, il se renfermait comme une huitre... Au fil des années j'ai laissé tomber et je n'ai plus cherché à comprendre le pourquoi du comment, j'ai appris à aimer les arts martiaux car c'était un moment où je pouvais me défouler et m'amuser. Francesco n'est pas que mon chauffeur et mon garde du corps, c'est mon ami de combat, je m'entrainais avec lui petite, il est mon ainé de 3 ans, on a beaucoup appris de nos erreurs comme de nos réussites. C'est comme un frère pour moi, j'ai grandi avec lui, mon père la recueillis chez nous et la élevé comme son propre fils après l'assassinat de ses parents.

Oulala l'heure tourne, j'ai fini mon trait de liner et je suis descend rejoindre ma mère dans la salle du petit-déjeuner.

- A te voilà enfin ! me lance ma mère

- Désolée, tu me connais la préparation c'est un de mes passe-temps favoris. Répond-ai-je

Je m'assois à la table de la cuisine et notre gouvernance, Mrs. Jones, m'apporte, comme tous les matins, mon capuccino avec un croissant. Je bois une première gorgée de mon café et dit :

- Maria, ton capuccino est à tomber par terre, il est vraiment excellent comme toujours.

- Grazie signorina, nécessite pas à me faire appeler si vous avez besoin d'autre chose.

- Merci Maria. Lui répond-ai-je

Je finis mon café en vitesse, prend mon croissant au passage et je rejoins Francesco à la voiture, une belle BMW noir en édition limité. Comme à son habitude, Francesco est adossé sur le devant de la voiture, les mains dans les poches, dans son beau costume bleu marine. Il est terriblement sexy quand il est comme ça, son costume fait ressortir ses yeux bleus, et crée un contraste avec ces cheveux blonds. Soudain Francesco me sort de ma rêverie en disant :

- Hailey tu as 10min de retard, on va jamais arriver à l'heure en cours.

Aaah oui j'ai oublié de vous dire ce détail, Francesco et moi on est dans la même université, il est en étude de commerce, d'où la tenue en costume et moi je suis en étude de droit, encore une idée de mon père que je n'ai pu contester...

- Bah ça te fera une raison de jouer les pilotes de course pour arriver à l'heure. Lui dis-je

Il lève les yeux au-ciel d'un air de dire n'importe quoi, il monte dans la voiture côté conducteur, comme toujours, et moi côté passager.

- Quand est-ce que tu me laisseras conduire, tu sais que j'ai le permis quand même ? lui demande-ai-je

- Quand ton père te donneras l'autorisation de conduire, en attend tu ne toucheras pas ce volant. Me répond-t-il.

- Pfff.. dis-je en levant les yeux au-ciel.

Il démarre la voiture, nous franchissons le portail de l'ambassade en saluant les militaires à l'entrée et nous voilà partis pour la fac.