Comment leurs dire ?
Dis le moi.
Dis lui de me tuer.
Dis lui de m'épargner.
Dis lui de m'oublier.
Dis lui de me graver.
Dis moi, comment les chasser ?
Je te vois me contempler en ricanant.
Mais, toi.
Oui toi.
Qui es tu ?
Arrête de me narguer avec tes yeux rieurs.
Arrête de me refléter l'horreur.
Ma peur.
Mon horreur.
Comment la retrouver ?
Comment la rejoindre ?
Souffrir et saigner ?
Cela n'a pas suffit.
Pourtant.
Pourtant tu as laissé ta marque.
Mon corps est tient.
Tient à jamais.
Tu aimes avoue.
Tu aimes,
Me voir saigner,
Crier,
Pleurer.
Tu m'as cisaillé.
Tu m'as aimé.
Je t'ai aimé.
Mais tu m'as lâchement abandonné.
Juste avant la fin.
Par manque de courage ?
Par lâcheté ?
Par amour ?
Par dépit peut-être ?
Ce mystère me hante.
Comme un démon,
Comme un démon tu agis,
Dans le brouillard.
Dans le noir.
Sur moi,
Sur toi,
Sur lui,
Sur vous.
Elle agit telle une lame,
Pas une larme,
Une larme est si innocente à glisser sur votre peau de cristal.
Cette lame, provoque ce contraste saisissant du rouge et blanc.
Comme un cauchemar,
Elle s'accroche.
La peur,
Notre peur,
Votre peur.
Elle fait parler d'elle, dans le noir, à l'abris des regards.
Elle agis comme une rumeur sans frontière.
Elle est sans limite et insaisissable.
Elle attaque,
Vous,
Moi,
Toi,
Lui.
Mais que faire ?
C'est une horreur,
Un malheur.
Cette censure meurtrière.
Devenue si prospère.
Elle inspire l'effroi,
Elle inspire un respect froid.
Les pères,
Les mères,
Tous perdent leurs repères.
Elle mutile et les lacèrent.
Dans ce jeu,
Ce jeu ou la vie n'est qu'un pion.
Avez vous devinez ?
Avec votre sourire cruel et vos yeux sombres ?
