Ça fait quand même un mois jour pour jour que l'année vient de commencer. Qu'est-ce qui est le plus triste? Le fait qu'il reste encore 4 mois de torture ou la fin d'un chapitre et donc des nouveautés qui vont faire leurs apparitions? Enfin pour l'instant, ce n'est pas très important, je dirais ce qui est le plus urgent à traiter, se sont mes plusieurs gros points négatifs de ma vie.
L'un d'eux est cette banalité, je dirais même que je ne glande rien, et ce fameux train-train quotidien. Aujourd'hui il est seulement 11h du matin ce qui est tellement tôt pour moi. Sincèrement si ça tenait qu'à moi je resterais toute la journée dans mon lit, malheureusement si je ne me bouge pas mon père va m'agresser de bon matin car je me lève à "midi" selon-lui. Il rajoute toujours une voir plusieurs heures de décalage entre la réalité et ce qu'il prononce. C'est dans sa nature mais si seulement ça s'arrêterait à ça. On dit souvent que je ressemble à mon père? Ce qui m'horrifie le plus c'est la sois disante "ressemblance flagrante " que j'ai avec lui. Voici le constat qui se pose sur les lèvres de tous les gens qui nous voient tout les deux. Je ne suis pas d'accord. Alors qu'on est simplement quelques ressemblances, c'est normal sachant qu'on est composé des deux parents à la fois mais il ne faut pas pousser le bouchon trop loin. Chacun est différent par tellement de détails fascinants, c'est comme vouloir jouer au jeu des 7 ressembles mais là il n'y a ni mauvaises réponses, ni bonnes réponses. J'aime bien y jouer de temps à autre, je peux voir une nouvelle perception des êtres que je compare, comme si tout ses détails n'étaient finalement pas assez exploités.
Je m'étire donc, puis décide enfin de sortir de mon lit. Délicatement certes mais sûrement. Je me dirige vers la salle de bain, ouvre le robinet et me nettoie la figure. Je déteste l'eau froide, mais pour le matin ça me réveil d'un coup, mais parfois je regrette d'utiliser l'eau froide quand des goûtes tombent dans une de mes manches du haut de mon pyjama malencontreusement. Car j'ai cette fraicheur qui me procure des frissons et je ne reste pas de marbre. Et comme par hasard là c'est le cas. Je m'essuie avec ma serviette et descends les escaliers assez lentement. J'entends mes parents s'arrêtez brusquement. Je comprends pas pourquoi ils arrêtent leur conversation car ils vont la reprendre tout de suite après. C'est toujours comme ça, le matin ils s'engueulent et le soir aussi. Enfin on ne peut pas dire qu'ils se disputent tout simplement car mon père s'en bat les couilles de ce raconte ma mère. Elle parle de sujets importants, comme notre sur-endettement et le manque de revenus ce mois-ci, mais à ce que je vois elle peut brailler autant qu'elle souhaite il n'y aura aucune réaction de sa part de toute manière.
Cette situation ne plus durer, cela fait des années que ça dure. Je pensais que ça allait s'atténuer au fil du temps, hélas c'est tout l'inverse qui s'est produit. Ce rend-t-il pas compte de la gravité de la situation? J'ai quand même que 14 ans et je me rends compte qu'on ne peux pas prendre ça à la légère. Finalement ça c'est fini comme toujours: Ma mère qui pleure et qui s'enferme dans sa chambre et mon père qui se met en fureur et cherche un bouc émissaire, et comme par habitude il choisit moi. À croire que cela lui a pas suffit de me voir entrain de crever quand dès ma naissance. Il aurait dut souhaiter ma mort plus fort, je suis persuadé que cela aurait certainement marcher. Je m'empresse de finir de manger mes tartines au beurre et à ranger mon bol dans le lave-vaisselle et court à toute vitesse dans ma chambre, en entendant le son de voix qui sort de sa bouche et que je n'écoute même plus.
J'entends ma mère parler toute seule et ça me frustre de ne pas pouvoir rentrer dans sa chambre pour la consolé, étant donner qu'elle s'est enfermée à double tours. Je l'entends parler de suicide, et ses mots me brisent de l'intérieur. Ses propos qu'elle tienne je les ai aussi et je ne veux pas qu'elle en est à son tour. Je décide donc d'ouvrir ma fenêtre et de faire l'acrobat entre sa fenêtre et la mienne. C'est assez facile car elles sont assez collés l'une de l'autre. Elle est donc obligée de me laisser entrer. Je m'installe près d'elle et la sert fort dans ses bras. Ce qui me préoccupe à ce moment ce n'est pas ce qu'il vient de se passer mais plutôt à l'avenir. Comment vais-je faire? Je ne peux pas faire ça indéfiniment et ma mère ne peut pas endurer tout ça. Elle a tellement souffert étant jeune.
Mon père est un gros con. Il pensait juste à ses putes et la dernière en date que ma mère à chopper était Bérangère, il y a de cela 3 ans environ mais il doit en avoir une nouvelle entre-temps, sauf que ma mère ne le sait pas. Je me souviens quand j'avais 8 ans, il cherchait des excuses pour me chercher en retard à la fin des cours. J'étais assis là chaque jour que Dieu fait à l'attendre comme un idiot, assis sur le banc de l'arrêt de bus. J'aurais pu me faire enlever, ou violer mais il s'en foutait. La plupart du temps je tombais sur des grands-mères qui n'ont pas grand-chose à faire de leur vie, alors je s'impartissais avec elles ou des enfants tout excités sortant des cours, mais à quelques reprises je tombais sur des hommes plus au moins malintentionnés . Non seulement je me faisais harcelé en cours mais comme si ça ne suffisait pas, par-dessus ça je risquais de mourir à n'importe quel moment, pendant que mon père se tapait ses salopes de gonzesses.
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Un garçon découvre le monde
Teen FictionSalut, moi c'est Romain. A première vue on pourrait dire que c'est simplement un livre de fiction? Mais non c'est belle et bien ma vie... Une vie d'adolescent plutôt banale et chiante, du moins c'est ce que je crois. Il faut que ça change.