Un Amour Improbable

Chapitre 1

POV de Eva

- Mince! je vais être en retard.

Je range les dernières affaires qui traînent sur mon lit dans ma valise et sors de mon petit appartement.

Je me rue vers les escaliers, parce que oui, dans cette immeuble il n'y a pas d'ascenseur.

J'ai déjà eus beaucoup de chance de trouver un joli appartement, pas cher à Paris alors il n'y a pas de quoi se plaindre.

Après avoir descendu ces marches interminables, j'appelle un taxi vu qu'il est bientôt une heure et qu'à cette heure ci il n'y a plus vraiment de taxi.

Il lui a fallu pas moins de cinq minute pour qu'il arrive et heureusement pour moi. J'indique au chauffeur ma destination.

- Bonjour, l'aéroport d'Orly s'il vous plaît.

- D'accord

- S'il vous plaît, vous pourriez rouler vite. Je risquerai d'être en retard pour mon vol.

- D'accord. Je vais essayer d'aller plus vite, me répondit-il l'air agacé.

Je répond seulement par un soupir. Je dois me rendre à l'aéroport d'ici une heure pour pouvoir arriver à temps pour l'embarquement. Je vais rejoindre mes parents qui habitent en Angleterre, plus précisément à Londres.

Etant donné que c'est les vacances d'hiver, j'ai prévu de passer Noël et le nouvel an avec eux. J'ai pu prendre trois semaines de vacances. Je vous raconte pas la galère pour les avoir. J'ai du supplier mon patron pour qu'il me les accordent. Heureusement, il a accepté en me disant que pendant toute la durée de mon stage je n'ai pas pris un seul jour de congé et que je le mérite.

Alors oui, je fais un stage dans un cabinet d'avocat. C'est pour pouvoir être reconnu comme une avocate à part entière.

Cela va faire bientôt deux ans que je fais ce stage et deux ans que je n'ai pas pu voir ma famille et mes amis tellement j'étais occupée mais j'ai bien sur gardé contacte avec eux.

Je sent mes paupières se refermer tout doucement quand j'entend le chauffeur me parler.

- Nous sommes arrivés madame. Ça fera dix euros.

Je sors l'argent de mon porte-feuille, lui donne et vais reprendre ma valise que j'avais mis dans le coffre.

Je commence à courir vers l'entrée, ma valise en main. Le trajet a duré environ vingt minutes ce qui me reste pas moins de quarante minutes avant le décollage. Après longues minutes à chercher l'endroit où enregistrer mes bagages, je passe par la douane pour enfin atteindre la porte de l'embarquement.

Enfin dans ce maudit avion! J'avais oublié à quel point c'est gonflant de pre- Perdu dans mes pensées, je n'avais pas vu le sac posé sur le chemin. Je trébuche à cause de celui-ci.

- Putain! Qui a mit son sac au milieu du passage, criai-je dans l'avion.

- C'est moi. Vous avez un problème avec ça, me dit une personne que je devine être un homme.

Je relève donc ma tête, toujours en étant par terre, pour voir qui m'a parlé si agressivement. Je vois alors un homme, je dirai la vingtaine. Il a un nez crochu, une bouche assez fine et une barbe de quelques jours. Il porte un sweat à capuche qui cache ses cheveux mais je peux dire qu'ils sont courts et bruns. Mais se qui me fait tressaillir c'est ses yeux noisette. Son regard est si transperçant qu'on dirai qu'il pouvait lire en moi comme dans livre ouvert. Dommage qu'il soit autant arrogant et indifférent.

Trop concentrée à le regarder je n'avais pas remarqué que plusieurs personne qui attendent derrière moi que je me relève pour pouvoir passer.

- Bon, vous allez vous relever oui ou non. On a pas toute la journée non plus, déclara un homme qui avait l'air très impatient.