Spaces.

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Tout était devenus si compliqué, il fallait qu'on arrive a faire face à cette nouvelle vie, à ses nouveaux projet , à notre nouvel avenir ; mais c'était tellement compliqué. La rentrée était dans moins d'un mois et il fallait coute que coute qu'on se motive a refaire face à la sociabilité, il fallait faire face aux question qu'allait nous poser les gens, il ne fallait surtout pas craquer.

"A quoi tu penses?"

Tante Blair était dans l'encadrement de la porte du salon une tasse de café à la main, ses cheveux était rassembler en un chignon et elle portait également sa paire de lunette noire.

" À la rentrée."
" Ne te stresse pas pour ça, tout va bien se passer j'en suis persuadée."

J'haussa les épaules d'un air peu convaincue tandis qu'elle vint s'assoir à côté de moi l'air pensive.

"Un problème?"
"Connor n'a pas l'air en forme et ça m'inquiète."
"Je sais qu'il a du mal a se faire à cette nouvelle vie en plus depuis qu'il a découvert qu'il avait une leucémie il a vraiment la trouille de finir comme papa."
"Je sais bien, j'aime tenter de lui en parler mais il refuse de dire un seul mot."
"Je peut aller lui parler, peut-être qu'avec moi il en dira un peu plus sur ce qu'il ressent."
"C'est vrai qu'avec toi il parle plus facilement. C'est dans ces moments qu'on voit votre complicité."

•

Il était assit en tailleur sur son lit, les yeux rivés vers la fenêtre d'un air vide, je pris place à ses côtés et mis un bras autour de ses épaules.

"Qu'est ce qui te met dans cet état?"
"La vie."
"Comment ça?"
"La vie est une chienne n'est-ce pas?"
"Tu sais Con' je pense que papa et maman sont mieux là où ils sont, papa souffrait énormément de son cancer même si il essayer de ne pas nous le montrer et maman souffrait déjà de le voir comme ça et ça lui a foutu un coup de le voir partir. De là où ils sont ils veillent sur nous et nous aide à avoir un bel avenir sans eux."
"J'ai réellement peur, la chimio commence dans même pas une semaine, j'suis pété de trouille, et si sa marchait pas?"
"Sa marchera, sinon comment je ferai sans mon p'tit chaton préféré?"

Il ne répondit pas, il souria juste avant de me serrer dans ses bras laissant couler quelques larmes sur ses joues.