1- Du..... Blanc ?

19 3 1
                                    

Du blanc... C'est ce que je vis à mon réveil. Du blanc, du sol au plafond, de mes draps jusqu'à mes vêtements. Enfin, vêtements, c'est un peu vite dit... Disons que je porte une '' blouse qui gratte horriblement dans mon dos et qui colle quand je transpire ''. Voilà qui défini quand même mieux ce que je porte. Je me redresse et observe ma chambre : la porte se trouve en face de mon lit ( où je suis, bien évidemment ), à gauche de mon lit, une commode est placée là. Une chaise ainsi qu'une petite table occupe le mur de droite alors qu'une petite fenêtre à barreaux se trouve sur le mur de gauche. C'est tout. Aucune décoration ne vient égayer cette chambre. Tout est blanc. À, le blanc... La pureté, la perfection, l'élégance ! Je me lève et ouvre le dernier des tiroirs de la commode : du vide, de l'air et une odeur de produit ménager... Le second contient trois blouses, semblables à celle que j'ai sur le dos, ainsi qu'une sorte de paire de sabots.. Enfin, le 1er contient une boîte de fer.. J'entrouvre le couvercle et j'ai juste le temps d'apercevoir quelques compresses que la porte s'ouvre brutalement ! Sous la surprise, je balance la boîte dans le tiroir et le ferme à tout vitesse. Je me retourne, poings devant mon visage, en position de combat. Une infirmière me fait face, elle aussi habillée de blanc, un plateau contenant une pomme, un bol remplit d'une bouillie douteuse ainsi qu'un verre d'eau dans les bras.

- '' À ! Vous vous êtes réveillée à ce que je voit, s'exclame-t-elle, cela tombe bien, je commençais à en avoir assez de vous regarder dormir à longueur de journée !''
Je sursaute, surprise par sa voix grave, semblable à celle d'un homme. Je la dévisage longuement avant de lui répondre en chuchotant :

-'' À.. Vous vous êtes occupé de moi pendant que je dormais ? Mais, j'ai dormi combien de temps exactement ?
- Comment ? Parlez plus fort, je ne vous entend pas avec votre voix de souris !'' me cria-t-elle
Je me racle la gorge et reprend d'une voix plus forte :
-'' Je vous demandais combien de temps j'avais dormi !!
- Holà moussaillon ! Pas besoin de crier ici ! ''
Je soupire et m'assois sur le lit, balançant mes jambes à un rythme régulier.
- '' Vous avez roupiller pendant 13 jours Mam'zelle ! Vous deviez être sacrément fatiguée ! Me dit-elle en rigolant
Je me retourne violemment en entendant ses paroles :
-'' 13 jours !! Mais c'est énorme ! Vous m'avez administrez un sédatif ou quoi ?
- J'en sais absolument rien ma bonne dame ! Je sais juste que, pendant que vous dormiez, j'ai bien cru deux ou trois fois que vous étiez morte ! Vous bougez pas ! C'est vraiment Pô croyable !'' Suite à ces paroles, elle se dirige vers ma commode et y pose le plateau. Elle ouvre ensuite le 1er tiroir et en sors cette fameuse boîte, que j'ai balancée il y a à peine 2 minutes.
-'' Eh beh ! Vous y aller pas mollos vous ! Vous avez tordue ma belle boîte ! me reproche-t-elle
- Excusez moi, je ne voulais pas.. murmurait-je
- C'est pas bien grave, t'inquiète dont pas pour ça !''
Après un rapide examen de la boîte, elle l'ouvre et en sort quelques compresses ainsi qu'une bouteille. Elle s'approche de moi, posant ses ustensiles sur le lit, et me dit :
-'' Allez, passez moi votre bras que je vous nettoie ça !
-'' Mon bras ?! Mais je n'ai rien sur mon br.....'' Tout en parlant, je me tourne vers mon bras droit et je m'arrête net dans mes paroles. Un bandage entoure mon poignet.
-'' Mais qu'est ce que c'est que ce truc ?! Qu'est ce que vous m'avez fait espèce de folle !'' m'emportais-je
Elle se recule, choquée de mes paroles :
-'' Je n'y suis pour rien mademoiselle ! Vous emportez pas ! Et ne me traiter pas de folle comme ça !
-.... Excusez moi.... C'est juste que, comprenez moi, je me réveille, dans un endroit inconnu, un bandage barrant mon poignet alors que je n'ai aucun souvenir de m'être blessé...
- Très bien mademoiselle... Je vous excuse mais tâchez de ne pas manquer de respect à la personne qui vous soigne, me répond-t-elle, maintenant donner moi votre bras que je vous change tout ça ''
Je lui tend mon bras et la regarde défaire lentement mon bandage, dévoilant peu à peu ma peau. Tout à coup, ma peau apparaît entièrement, dévoilant une marque : deux arabesques, l'une en face de l'autre. Je reste bouche bée devant mon poignet :
-'' Mais d'où sors cette marque ? Lui demandais je
- Aucune idée... Vous savez, je viens d'arriver ici alors je sais pas grand chose... Mais de toute façon, une fois que j'aurais nettoyer votre marque, je dois vous emmenez dans la salle des cabinets car vous vous êtes réveillée et votre médecin à quelque questions à vous poser.'' Je ne répond pas, trop assommée par ses paroles. Je ne remarque même pas que, pendant son petit spitch, elle avait déjà nettoyer et rebander ma marque. Mon regard tombe alors sur le plateau et plus précisément sur la pomme. À cette vue, mon ventre émet un long gargouillis :
-'' Vous avez l'air d'avoir faim, rigole-t-elle en suivant mon regard, allez donc vous installer à table, je vous apporte ça tout de suite ! '' Suivant son conseil, je contourne mon lit et vais m'asseoir sur la chaise. Elle dépose le plateau devant moi et me tends une cuillère en plastique. Je m'empresse de saisir la pomme et je croque à pleine dents dedans.
-'' Mmhh... ''
Elle sourit puis elle part ranger la boîte ainsi que le flacon dans le tiroir. Je lui demande, la bouche pleine :
-'' Chinon, ou eschk'on s'trouve ?
- Pas maintenant mademoiselle, pas maintenant.. Mais bientôt, je vous le promet ! m'assure-t-elle
J'avale ma bouchée de pomme, heureuse de pouvoir enfin manger un bon fruit bien frais.
-'' Au fait, vous avez l'air de savoir beaucoup de choses sur moi mais moi, je ne sais rien de vous...
- Vous savez, il n'y a pas grand chose à raconter... Je vis dans un petit appartement, à 15 minutes d'ici, seule avec mon chat. Kitty m'accueille tout les soirs en se roulant par terre afin d'obtenir quelques caresses. Elle est vraiment adorable, tout le monde l'apprécie, à son plus grand bonheur ! Je n'ai jamais trouver un compagnon adéquat pour moi.. Les hommes trouvent que ma voix ne correspond pas à mon physique et cela les déranges ! Ou alors, Kitty les gènes car ils sont allergiques au poil de chats les pauvres petits.. Vous savez, une fois, il y en a même un qui m'a dit que Kitty avait essayer de lui manger un orteil durant la nuit ! J'ai tellement rigoler qu'il s'est enfui... Je ne les comprends pas ! J'ai tout pour plaire ! Je suis intelligente, j'ai un bon salaire, un appartement spacieux, je cuisine bien... Cela me fait penser au jour où j'avais cuisiner des pommes au four pour mon frère ! Il aime tellement ça que.. '' elle fût interrompue par la sonnerie de son talkie-walkie. Elle s'éloigna de quelque pas et se tourna vers la fenêtre. J'entendis quelques grésillement ainsi que Cindy ( j'avais lu son prénom sur son badge, alors qu'elle me parlait de son chat.. ) qui murmurait quelques excuses. Elle rangea son talkie-walkie puis se tourna vers moi :
-'' À force de parler, j'en oublie mon devoir ! Vous êtes en retard pour votre rendez vous et je dois vous y emmener dès maintenant.. Allons y !'' me dit-elle. Joignant le geste à la parole, elle se dirigea vers la porte et me fit signe de venir. Après quelques pas hésitant, je la rejoignit et sortit dans le couloir. Encore du blanc ! Je ne sais pas qui a peint ce bâtiment mais il aime cette couleur ! J'aperçois des portes portant des numéros : 91, 97, 83, 90, 112, 26.. Ma chambre, elle, porte le numéro 71. Sur chaque porte, une feuille est accrochée, juste en dessous du numéro.. Je regarde la mienne mais aucune feuille ne se trouve là.. Cindy claque des doigts devant mes yeux :
-'' Hé ho ! C'est pas le moment de rêvasser Mam'zelle ! Faut qu'on y aille si je veux pas me faire engueuler.. ''
Nous nous mettons en marche et, quelques dizaines de portes plus tard, nous arrivons devant un ascenseur. Cindy me fait entrer et nous fait descendre au 2 ème étages ( Nous nous trouvons au 9eme ). Après quelque minutes de marche dans les couloirs, j'arrête d'essayer de m'orienter.. Nous avons tant de fois tourner à gauche et à droite que ma tête en tourne.. Cindy ouvre alors une porte à double battant et nous pénétrons dans une salle, aménagée de banc et de canapés, où se trouvent beaucoup de personnes. Cindy m'emmène alors vers un des 16 bureaux et me fait rentrer dedans avant de refermer la porte derrière moi, me laissant seule face à un bureau. Je lève la tête et me rend compte qu'un homme me fixe. Il a les cheveux poivre sel, des yeux vert d'eau hypnotisant, une peau claire qui ne montre que quelques rides ainsi que des dents parfaitement blanches. Il prend soudainement la parole, me faisant sursauter :
-'' Bonjour, je m'appelle Mr. Lock, Gordon Lock ! Je ne pense pas que tu es encore eu le temps de visiter tout les bâtiment mais tu en aura bientôt l'occasion ! Je te souhaite la bienvenue, Léonor ''

NDA : Voilà mon tout premier chapitre ! Ce chapitre faut 1558 mots donc je suis super contente d'avoir écrit un truc aussi long !
🔺 Ce chapitre est important, c'est là où Léonor découvre sa principale '' amie '', Cindy. C'est aussi là où elle découvre l'existence de Gordon Lock et de la marque ! Je pense que le deuxième chapitre termineras '' d'installer '' l'histoire ( Description Léonor ).
Merci d'avoir lu ma fiction 💯

Indomptable Où les histoires vivent. Découvrez maintenant