Rykey.

Smiles

" Please don't take this out on me, cause you're the only one that's keeping me alive "

Il était silencieux, la tête posé contre le mur de la salle de bain. Il était quatre heure passé et rien ne dérangeait les pensées qui se tissaient dans sa tête. Mis à par peut-être le ronronnement de quelques appareils restés allumés dans la cuisine. Il se releva précipitamment, un besoin d'air le rongeait et il étouffait dans cette petite maison, bien qu'agrandie comparée à l'ancienne. Silencieusement il prit son portable, ses écouteurs et partis marcher dans les couloirs de la nuit, pendant un long moment, la musique n'arrivant plus à calmer son esprit surchargé. Les yeux embués et le souffle court il se mis à courir, comme si sa vie en dépendait, jusqu'à ne plus sentir ses muscles, jusqu'à ce que sa respiration lui brûle la gorge. Avait-il seulement besoin de se sentir en vie ?

Point de vue de Mikey.
J'ouvris lentement les yeux, immédiatement attirés par une lumière légère sous une porte. Je regarde l'heure et soupire doucement, Andy dort donc je ne sais pas qui est réveillé. La porte s'ouvre en même temps que la lumière et la silhouette disparaissent. Puis les pas reviennent et le froid hivernale s'engouffre dans la maison. Je frissonne et me lève, me privant du confort de mon lit. Je ne sais pas qui est parti, mais vu l'heure qu'il est et la vitesse à laquelle il est sortis, je ferais mieux d'aller le voir. Je m'habille chaudement et prend une deuxième veste au cas où, puis disparaît dans la nuit. Seule point positif : la légère neige au sol me permet de suivre les pas de mon amis.

Point de vue externe :
Le bouclé marchait activement, grelottant dans le froid et les rues sombres. Se posant, à chaque pas plus de questions encore, et redoutant le moment où enfin il trouverait son amis. Les pas s'éloignaient de la ville pour aller dans la périphérie, "il n'y a pourtant que des champs ici" se dit-il, en effet l'endroit était principalement composé de champs ainsi que de quelques maisons. Ne pouvant cacher son inquiétude, il accéléra le pas. Que faisais son amis ici ?
Il ne tarda pas à le savoir car au bout d'une heure totale de recherche il trouva une silhouette, dos à lui, regardant les frêles rayons du soleil percés à travers la brume. Il reconnu immédiatement cette silhouette et se mis à trembler non pas parce qu'il craignait son amis, mais parce qu'il avais peur pour ce dernier. Alors il approcha silencieux, une boule d'angoisse se formant dans sa gorge.

Point de vue de Mikey :
Il était en t-shirt malgré le froid, les mains dans les poches de son jogging.
Sans hésiter, j'accélérais mes pas et le pris dans mes bras. Il eu un moment de recul avant de me serrer fort contre lui, grelottant de tout son être.
" - Mikey .. articulât-il malgré le froid qui le rongeait.
- Ça vas je suis là, calme toi. "
Je mis la veste sur ses épaules, et passa ma main dans ses cheveux. Malgré la situation je ne pu m'empêcher de me sentir bien, en sécurité. Il soupira de confort et enfouis sa tête dans mon cou, je sentis ses lèvres et son souffle chaud se poser sur ma peau. Je souris et m'écarta, replaça la veste sur ses épaules et plongeât mon regarde dans le siens.
" - On rentre, tu m'expliquera à la maison. Chuchotais-je.
- Je .. D'accord .. Dit-il en refixant son regard sur l'horizon. "
Il commença à avancer et j'attrapais, sa main, au même moment il tourna sa tête vers moi le regard brillant. Le voir comme ça me rend triste, et je me sens tout à coup tremblant. Je caressa le dos de sa main et il reporta enfin son regard sur la route.
Je ne comprend pas ce qui lui arrive, lui qui as toujours le regard neutre, je ne l'ai jamais vue pleurer ni même ce mettre dans cet état et ça m'inquiète.
Le trajet c'est dérouler dans le silence, plutôt oppressant d'ailleurs, je n'ai pas lâcher sa main mais une fois arriver on s'arrête devant la porte. Il me lâche la main et je lui fais une tape amicale et maladroite sur l'épaule et sans me regarder il s'engouffre dans la pièce. La maison est calme, tout le monde dort mais d'ici une heure, ils seront tous levés.
Je le suivis dans sa chambre, regardant ses faits et gestes. Ce dernier se coucha et passa ses mains sur son visage.
" - Écoute oublie ce qu'il c'est passé. Me dit-il le regard neutre de toutes émotions.
- Rye ..
- Oublie tout ok. Répète t'il froidement.
- Ok .. "