Chapitre 2

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      Sheutt!! Wéréna Nak yaak na léép (Sheutt!! J'ai mèrdé J'ai tout gâcher )
Je crois que c'est de ma faute. Une disparition aussi soudaine, c'est de ma faute, mon erreur. J'aurai dû la retenir au lieu de la laisser partir, mais mes jambes avaient cessées de bouger. Peut-être même,Leila naurait pas disparue à ce moment-là ?

      Je suis désolé envers elle. Tellement désolé, j'implore son pardon, si seulement elle était devant moi. Je m'aurai excusé devant ses genoux en m'agenouillant par terre. En tenant fermement mes mains, en disant désolé d'avoir maladroitement toucher son corps, la toucher, la donner un petit baiser, même presque que j'ai failli aller jusqu'au bout.
Je continuais bien sûr d'aller au lycée, pour voir si elle se trouvait dans les parages avec ses copines.
D'ailleurs ses copines?

      Je me demandais que sont devenues ses copines ? Je les ai pas vues. Elles avaient l'airs heureuses, beaucoup plus après que Leila n'était plus là...

Je commence à avoir certaines doutes dans ma tête, je ne sais pas pourquoi.

                   **********
                       Leila

     Babacar ?Babacar ? Rester anonyme dans sa lettre je suppose. Je me retourne doucement dans mon lit en pensant à lui. J'ai les jambes en l'air vers le plafond.

      Je repense à la lettre qu'il m'a écrite.Quand je l'ai vu collé à mon casier. Je me suis dit: Encore un autre hein!!??
Mais cette fois, pas de déclaration dans sa lettre. Juste un petit rendez-vous chez-lui. De plus c'était pour le samedi.

      J'ai préféré m'éloigner de lui après tout ça un petit instant(pas qu'un peu, je le sais, ça fait plus d'un mois).
De toute façon, j'avais prévu de rentrer chez-moi.

C'était exactement ce que je pensais, les moments aussi précis. Rien ni manquaient au scénario que j'avais imaginé avec lui, tout est arrivé. Par contre, je n'avais pas prévu pour son petit baiser sur mon front(je ne pouvais pas imaginer ceci). Je vivais presque les mêmes scénarios avec d'autres garçons. À leurs yeux, j'ai l'air d'une bonne boniche.
Peut-être que je dis n'importe quoi.

      Sur WhatsApp, j'ai prévenu mes copines que je ne serai pas au lycée pendant un bon bout de temps. C'était mieux comme ça, je ne saurai pas ce qui serait passé si je le recroise. 

Il ne me dégoûtait pas vraiment. Au contraire, il était mignon. Alors pourquoi je me suis enfuie?
Parce-que je sais que ça va finir comme tous ces scénarios que je faisais avec d'autres garçons Goor gnii Niom Niopa Yam (les hommes sont tous pareil) .

Je devais quittais. Au bon moment.
Je me demande même ce qu'il ressent en ce moment. Je pense plus à la mélancolie énorme, une grande tristesse que je le quitte, comme un grand chien débattu devant sa maîtresse.

      Je me faufile rapidement dans ma couverture. Je suis seule dans cette maison. Pas de famille, pas de frère, ni de sœur. Il n'y qu'une personne à vrai dire qui s'occupe de moi. Je suis avec lui depuis que je l'ai rencontré. Aussi, que c'est moi qui a proposé de s'installer chez-Lui. Lui? Il m'a répondu d'un oui sans réfléchir. Il s'appelle Chérif, mais moi, je l'appelle tout simplement Jéf.Il a fait des looks dans ces cheveux c’est un Roots (baye fall) (je les ai déjà touchés).
Des yeux noir assez Sombre , et sa peau est Noir Il porte toujours une écharpe  à son cou, de couleur noir et blanc, ce qui lui va parfaitement avec sa grande taille de Basketeur 1m,90 je laisse un grand soupir comme si j'en avais marre. Je me redresse, puis m'assois au bord du lit.

Ces temps-ci, je n'arrive pas à enlever cette scène avec ce garçon. Garçon? Babacar. Je ne peux pas m'empêcher d'y penser fortement dans mes pensées. Ses lèvres qui se sont déposées sur mon front. Ses deux bras qui étaient autour de ma taille. Puis qu'il me regardait de ses yeux plein de désirs.

Je n'avais rien fait à ce moment là. Je pensais même que c'était la meilleure chose à faire: était-ce une erreur de ma part ?

     Mais je lui ai lancé de s'arrêter. À ce moment là, je croyais qu’on aller nous surprendre j'avais si peur , comme si un membre de sa famille était dans cette maison . En sortant de sa maison, je me suis arrêtée. Je me le répétais fort dans le crâne, pourquoi n'as-t-il pas pu me prendre avec ses bras autour de moi? Juste un petit peu et puis me laisser repartir.

      Le temps de l'extérieur est maussade.
Mes oreilles entendent quelque chose. Des bruits de pas. Ce doit être jéf à l'heure qu'il est.
Je me suis dépêchée. J'ouvre toutes les portes pour enfin arriver jusqu'à lui. Et a ma grande surprise Il est debout face à moi à un mètre seulement. Bon, il est surpris que j'accoure vers lui. C'est incroyable.

Juste pour Peu de temps...!! Où les histoires vivent. Découvrez maintenant