L'héritage du Dragon Noir

Le chemin de traverse

Chapitre 2

Le chemin de traverse

Arrivés au chemin de traverse, ma mère, mon frère et moi prenons la direction de Gringotts. Arrivé devant le bâtiment, j'étais tout simplement bouche bée! La banque est un grand bâtiment blanc comme la neige qui domine tous les autres magasins sur le chemin. Ma mère mena notre petit groupe et s'avança pour pousser les portes de la banque. Dès que les portes fussent ouvertes assez pour voir à l'intérieur de la banque, la scène devant moi me choqua! L'intérieur était tout simplement sublime grâce aux murs de marbre qui étaient accompagnés par des fresques. De chaque côté de la salle se trouvaient des gobelins assis à des comptoirs. Nous avancions jusqu'au bout de la salle et arrêtons lorsque nous nous retrouvions devant un énorme bureau. Le gobelin qui était installé n'avait pas l'air ravi de nous voir approcher.

- « Bonjour, je veux accéder au coffre 246 », a déclaré ma mère d'un ton joyeux, mais que je reconnaissais comme étant faux.

- « Vous avez la clef? » demande le gobelin agacé.

Ma mère lui tendit une toute petite clef qu'il prit sans cérémonie et sans plus tarder quitta la salle. Ma mère suit le gobelin sans hésitation, faisant signe à mon frère et moi de la suivre aussi. Nous quittions la salle principale de la banque pour ensuite arriver dans une salle plus sombre et froide. Soudainement, un wagon rouillé apparut devant nous et je figeai instantanément. J'avais horreur de ce genre d'engin. C'est pour cela que, contrairement à mon frère, je n'allais jamais dans les parcs d'attractions moldus. Voyant ma peur, mon frère s'arrêta devant moi et me dit :

- « Ellana, regarde-moi, tout va bien se passer, si jamais tu as peur, tu n'auras qu'à prendre ma main ».

Rassurée, je suivis mon frère dans le wagon et m'assis à ses côtés. Le wagon démarra et je pris sa main. Plus que le wagon accéléra, plus je serrai sa main. Joshua ne grimaça même pas. Une fois arrivé à notre destination, le wagon s'arrêta et je descendis en vitesse. Mon frère resta à mes côtés pendant que notre mère suivait le gobelin, qui fit tout un spectacle pour ouvrir la porte. Ma mère entra dans le coffre, pris quelques pièces d'argent puis revient vers nous et nous dit de remonter dans le wagon. Une fois sortie de la banque, notre mère ne perdit aucun temps et nous emmena immédiatement pour aller acheter nos robes.

- « Bonjour, Mme Brown, nous venons pour les robes », dit ma mère en entrant dans le magasin.

- « Entrer donc, alors, c'est pour qui ? » demanda la dame, qui à notre entrée, se trouvait derrière le comptoir du magasin.

- « C'est pour elle, », répondis ma mère en me poussant doucement vers la dame.

Cette dernière me dit de la suivre dans une cabine où elle prit mes mesures. Elle sortir ensuite pour retourner à l'avant du magasin prévenir ma mère que les robes seront prêtes dans 1 heure. Ma mère la remercie et nous sortons. Mon frère fit signe qu'il voulait acheter ses livres pour l'année scolaire donc ma mère nous emmena chez Fleury et Bott. À peine entré, mon frère, comme possédé, se déplaça rapidement dans le magasin pour cueillir tous ses manuels nécessaires. Je n'étais pas aussi vite que lui, mais je fis de même. Dans le processus, je m'étais éloigné de ma mère, mais je la repéré rapidement. Elle était de l'autre côté du magasin en train de discuter avec un homme aux cheveux noirs et qui portaient des lunettes. J'irais la retrouver après, mais pour l'instant je me suis retourné vers l'étagère de livre en face de moi. C'est à ce moment que j'ai réalisé que je n'étais plus la seule dans cette rangée. Je me suis retournée et je vis un jeune garçon aux cheveux bruns. Il semblait réaliser en même temps que moi qu'il n'était pas seul dans la rangée. Il se tourna vers moi et me lança un énorme sourire en disant :

- « Salut, je m'appelle Albus Severus Potter. ».

- « Ellana Morgane Pendragon. », répondis-je.

- « Tu entres en 1re année? ».

- « Oui, j'attends ça avec impatience. Tu penses être dans quelle maison à Poudlard? » j'ai demandé, impossible de retenir ma curiosité.

- « Je ne sais pas, mon père était un Gryffondor et ma mère une Serdaigle, donc on verra. Toi ? ».

- « Je l'ignore, ma mère été une Poufsouffle et mon frère est un Serpentard, donc comme pour toi on verra là-bas. ».

- « Et ton père, il été dans qu'elle maison ? » Albus me demanda.

- « Heu, je l'ignore, il est décédé quand j'avais 1 an. », je dis un peu plus doucement.

- « Je suis vraiment désolé, je n'aurais pas dû demander. », dit-il tout penaud.

- « Ce n'est pas grave, tu ne pouvais pas savoir », lui dis-je avec un sourire.

- « ALBUS ! Nous partons! », appela l'homme à lunette qui devait donc être Harry Potter.

- « Nous aussi Ellana, viens payer tes manuels, toi aussi Joshua. » Ma mère dit immédiatement après le père d'Albus.

- « On se voit dans le Poudlard Express! » lança le jeune garçon en sortant.

Nous sommes ensuite allés payer à la caisse pour nos manuels puis notre mère laissa mon frère et moi pour explorer le chemin de traverse pendant qu'elle s'occupa d'aller acheter du papier goval ou un truc dans le genre pour les missives officielles, ainsi que les ingrédients nécessaires et le chaudron pour les cours de potions.

Mon frère et moi avons donc décidé d'aller à l'animalerie. Dès que je suis entré dans le magasin, j'ai vis devant moi des dizaines de différents animaux. Malgré cela, je me dirigeais automatiquement vers les oiseaux, plus précisément la section des hiboux lorsqu'un magnifique aigle attira mon attention. Il était blanc avec des bouts de plumes noires. J'aurai aimé le prendre, mais mon frère a horreur des aigles. Je le regardai pendant plusieurs minutes puis dans une pulsion, je pris la cage et me dirigea vers le comptoir. En me voyant arriver, mon frère fit un mouvement de recul. Voyant qu'il allait protester, j'ai agité la cage sous son nez pour lui faire peur avant de la poser sur le comptoir pour pouvoir l'acheter. Une fois mon aigle payé, je suis sorti du magasin. En me voyant sortir de l'animalerie, ma mère qui était revenue de faire sa commission, fut un sourire moqueur.

- « Tu souhaites te venger de ton frère? », me demande-t-elle.

- « Non, c'est juste que je me sens liée à cette aigle, je ne sais pas vraiment l'expliquer. » répondis-je.

- « Et comment vas-tu l'appeler? »

- « Oria. », lui dis-je en souriant.

- « Pour un mâle? », souffla-t-elle perplexe.

- « Mais non maman, pour une femelle, » répondis-je entre deux fous rires.

Ma mère me sourit avant de repartir, cette fois-ci en direction de chez Ollivander. Arrivée devant la boutique, je figeai soudainement. Pourquoi diable avais-je un mauvais pressentiment?