Alliance

Chapitre 3

Je tourne en rond dans la salle d'attente du commissariat depuis plus d'une heure maintenant. Je panique à l'idée qu'il lui soit arrivée quelque chose de grave, l'imaginer dans un lieu seul, me donne des sueurs froides. Et ces policier m'énerve au plus aux points, ils ne me sont d'aucune aide. Il ne me reste plus qu'à attendre 48 heures comme la procédure le veut, mais si le délai expire et que je n'ai aucune nouvelle de Flora ; je porterais plaintes contre cette école et la ferait fermer au passage.

PDV Inconnu

Le froid vient se poser sur ma peau, me voici enfin arrivé à New-York, la ville qui ne dort jamais. Après ce long voyage, je passe à l'hôtel en attendant que le soleil se lève afin de commencer cette journée qui s'annonce être bien remplit.

Je m'étire deux heures plus-tard, le sommeil dans les yeux dû au décalage horaire. Je récupère mon sac contenant mon CV et d'autre paperasse ainsi que mon manteau et part de ma chambre d'hôtel.

Dans le couloir je rencontre ma voisine de chambre qui me fait une œillade que j'ignore volontairement.

Voilà plusieurs heures que je propose mes services, sans succès, mais je ne regrette pas mon choix d'être partie pour recommencer. Perdu dans mes pensées, je manque de me heurter à un petit chaperon rouge qui marche d'une allure déterminer. Je la regarde passé et me rend compte qu'elle est seul, de ce fait je me dirige vers ce qui me semble être une fille et l'interpelle en lui demandant avec qui était-elle.

- On m'a toujours dit de ne pas parler aux inconnus, notre discussion s'arrête donc là me répond t elle

- Attend, attend, je suis d'accord avec tes propres, mais tu es toute seule, je ne peux te laisser là sans rien faire, de plus je suis prêt à parier que tu sais où tu vas mais que tu ne connais pas le chemin, n'est-ce pas ?

- Bon d'accord je me permet de te parler comme je te permet te m'adresser la parole

Cette petite est capricieuse et a un fort caractère, heureusement j'ai réussi à la convaincre de lui venir en aide. Je lui tourne le dos et l'incite à me suivre pour nous rendre au poste de police.

Cependant elle reste la et ne capitule pas :

- Je t'ai dit que j'accepte de te parler seulement, je n'ai jamais dit que je pars avec toi, tu me dis le chemin pour aller à l'hôpital et puis je partirai comme si nos chemins ne se sont jamais croisés dit-elle en croisant les bras

Je m'accroupie près d'elle et lève mon auriculaire

- D'accord petit chaperon rouge, on va passer un accord : je reste avec toi toute la journée, on mange une glace à la fraise, je t'emmène à l'hôpital et puis je te raccompagnerai chez toi car ta maman doit-être inquiète, ok ?

- Mais c'est ma maman que je vais voir à l'hôpital dit-elle d'une voix mélancolique

- Si tu vas voir ta maman à l'hôpital, c'est ton papa qui seras inquiet !

- Non, parce que moi je n'ai pas de papa, tatie dit que nous sommes des femmes indépendantes

- D'accord, alors ta tatie seras inquiète dis-je désespérer

- Bon tu m'emmène ou quoi ? dit-elle les mains sur les hanches, en tapant du pied pour bien montrer son impatience ; il ne faut pas que tatie sache que je suis partie de l'école sinon elle va me priver de bonbons.

Je rigole et dégêne mon téléphone afin de trouver le chemin jusqu'à l'hôpital le plus proche. Sur le trajet, la petite me raconte sa vie, une vraie pipelette, j'ai appris qu'elle se nomme Flora, sa tante Chelsea, qu'elle a une poupée robotique créé par sa tante, en bref pour une petite qui ne doit pas parler aux inconnus, je connais presque toute sa famille. Arrivé à l'hôpital, tous les cadres hospitaliers nous regardent avec étonnement et stupéfaction, je suppose que ma présence est source d'incompréhension et salue Flora qui répond gaiement.