Chapitre 7

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PDV JAY

Voilà deux heures que je suis bloqué dans cette cellule, aucune nouvelles de mon père, ni de mon grand père et encore moins d'Alexis.

Rien qu'en pensant à elle j'ai un pincement au cœur, et si elle n'avait pas survécus? -je frissonne- Et si elle m'avait appelé? Et si...il faut que j'arrête de me morfondre putain.

Je passe mes mains gelées sur mon visage que je frotte, plus anxieux que jamais.

J'allais m'apprêter à fermer les yeux pour m'endormir mais un bruit de fer retentit devant moi. Un homme se tenait debout, la clé dans la serrure de mes barreaux.

-Le colonel souhaite t'interroger, imposa t'il.

Je me lève et il ouvre la porte, attrape mon sweat de main ferme et me place devant lui avec une force tellement brutale que j'ai failli tomber, sous les yeux de quatre adultes retenus eux aussi.

Je lui lance un regard noir mais il ne flanche pas.

-avance! Ordonne t'il d'une voix autoritaire.

Ben dis donc, ils sont pas commode les gorilles de grand père.

Je monte les marches d'escaliers et on m'emmène dans une salle dépourvue de couleurs;

Les murs sont gris et noirs, une table en bois ainsi que deux chaises séjournent dans la pièce éclairée par une petite lumière blanche.

Lorsque je regarde devant moi j'y voit mon grand père assis, un dossier entre ses mains.

Je tire la chaise et m'assois.

- pas très accueillant ici, vous pourriez faire un effort pour vos invités, crachais-je, sarcastique.

J'en avais marre, personne ne me disait rien et de plus j'avais faim. J'étais agacé et croyez moi, j'avais toutes les raisons de l'être.

-je comprends que tu en ai marre mon grand, mais tu a agressé et battu un homme, annonça t'il calmement.

-jure, marmonnais-je.

-je veux juste savoir pourquoi tu a réagi ainsi et je te promet que tu sortira dans très peu de temps, assez pour aller voir ta copine, lança t'il.

Je m'intéresse soudainement à ses paroles et me redresse sur ma chaise/.

-Qu'est. ce. que. vous. savez. d'Alexis. articulais-je, mon ton de voix prenant une attitude agressive.

-Je te le dirais seulement si tu réponds à ma question, chanta t'il.

-désolé mais je négocie pas avec le diable, répliquais-je.

Mon grand père semblait déjà perdre patience, pas si facile de tenir tête à son petit fils, hein? Surtout si ce dernier peut t'envoyer en prison à vie.

-Jay, sois raisonnable, commence t'il.

-ne joue pas avec le feu...continuais-je.

-Jay. dit l'homme.

-oui c'est moi, rie-je.

Il se lève d'un coup me faisant sursauter.

-Arrête de jouer au plus malin avec moi petit merdeux! s'exclame t'il, bientôt à bout.

Je bloque mon regard dans le sien, serein alors que l'ancêtre rugit intérieurement.

Il finit par couper court à la communication visuelle et j'ouvre la bouche.

-il l'a touchée, répondis-je

Mon grand père s'arrête de marcher alors que je regarde le sol.

-Il l'a battue, alors qu'elle n'était qu'une gamine, puis il est devenu plus violent, continuais-je alors que je sentais les larmes monter.

-puis il a commis l'impardonnable, réussis-je à dire.

-Qu'est ce qu'il a fait? demanda mon grand père.

-Il l'a violée, et moi je n'ai rien vu, je riais avec elle chaque jour, on jouer ensemble, mais je n'ai rien vu, j'aurais du le voir merde. me lamentais-je.

-Ce n'est pas de ta faute fiston...rassura t'il.

-si, j'aurais du comprendre que quelque chose n'allait pas, repris-je.

-tu sais que c'est très importants et lourd ce que tu porte à cette personne. annonça l'homme.

-je sais, mais c'est bien la vérité, avouais-je en le regardant désormais.

Il me regarde quelque instants et ferme les yeux.

-papy, je t'en supplie je doit la voir, lui dire que c'est bientôt terminé, elle doit être morte de trouille, supplie-je.

-fonce, lâcha t'il.

Il ne m'en faut pas plus pour décamper et sortir de la gendarmerie pour courir vers l'hôpital.

Je pousse des gens, je manque de me faire renverser trois fois mais j'atteins l'hôpital et saute presque sur la dame de l'accueil.

Elle baisse les yeux.

-quoi?! m'écrie-je

-chambre 45, étage trois. annonça t'elle.

Je pique un nouveau sprint et rejoint les escaliers, je les monte plus vite que jamais et arrive haletant devant la porte numéro quarante cinq.

Ma poitrine monte et descends rapidement et je ferme les yeux.

Tu vas devoir faire face à la bombe...courage.

Je toque et une voix que je reconnais aussitôt m'autorise à entrer.

Je pose ma main sur la poignée et l'abaisse, je pousse la porte grâce à ma seconde main et découvre une pièce blanche, digne des hôpitaux. Mais lorsque mon regard se pose sur le lit d'hôpital, mon coeur rate un battement, elle est là, assise, souriante comme d'habitude et vivante.

Je fait plusieurs pas avant de pouvoir la serrer dans mes bras, chose qui m'a manqué depuis les trois dernières heures.

Elle me rends mon étreinte et je m'assois à côté d'elle.

-Je suis tellement désolé! m'excusais-je. J'aurais pas du te laisser seule, je n'aurais pas du le frapper j'aurais pu être à tes côtés_

J'allais continuer mais elle pose sa main sur ma bouche m'empêchant de finir ma phrase.

-qui a dit que je t'en voulait d'une? sourit t'elle.

-personne . répondis-je, en souriant aussi.

La porte de la chambre se ferme, a oui j'avais oublier de préciser que mon père et sa mère était présents jusqu'ici.

Je prends son visage entre mes mains.

-je te jure tu me refait ça je me tue, assurais-je.

Elle rit et je pose un baiser sur son front avant de la reprendre dans mes bras et de plonger ma tête dans ses cheveux.

-tu m'a vraiment fait peur, chuchotais-je doucement.

-je sais, elle réponds.

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avis?

So'

OVER

(new cover, elle vous plait?)


Fils d'un garde du corps {1D}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant