la paresse

287 61 5
                                    

l'hiver qui passe pas, et puis,

le vent qui hurle dans les sapins

la route qui ne va jamais très loin

le brouillard

la nuit qui reste bloquée

la fleur qui ne fait que faner

le café qui brûle la langue

les gâteaux périmés

le téléphone qui ne sonne jamais

les volets toujours fermés

les chausettes usées

et un peu troués

quand je ferme les yeux,
tu dors contre ma poitrine,
quand je les ouvre,
tu la déchire.

je crois que le ciel se fatigue.

la théorie du tropOù les histoires vivent. Découvrez maintenant