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Newt, déambulant dans la ville, pensait aux aveux du père de ce Thomas. Non. En fait, il pensait à ce garçon, Thomas. Il "aimait s'amuser". Newt marchait lentement dans la ville, bousculé. Il ne peut s'empêcher de penser à cette époque de son adolescence où lui aussi aimait s'amuser. Multitude, solitude. Maintenant c'est lorsqu'il est entouré de personnes qu'il se sent le plus seul, et incompris. Newt était à l'heure mais marchait tout de même vite, une habitude. Il arriva près d'une résidence qui semblait agréable à habiter. Alors qu'il avait entamé la rue dans laquelle se trouvait la résidence, Newt s'arrêta net, recula et son cœur fit un bond.

Rue du Palace.

L'annonce. Cette rue, ce nom. Thomas. Il se pressa de faire le tour du lotissement afin de trouver le numéro 2. La maison qu'occupait anciennement Thomas.
Il la trouva. C'était une grande maison encerclée d'un immense jardin bordée par toutes sortes de fleurs et de couleurs. Newt était comme...perpexle, voire frustré. Il s'imaginait une maison sombre et effrayante, faute de regarder trop de séries policières. Le parking à voiture était vide, les volets étaient fermés. La maison était donc vide. Newt resta un long moment devant cette maison, puis reprit sa balade. Il entama une nouvelle rue, il se rapprochait du centre ville quand il aperçut un passant. Un passant qui capta toute son attention. Un passant qui, par sa beauté captivante, avait laissé Newt sans voix. Le passant en question marchait vite, il était assez grand, ses cheveux bruns tombaient sur son visage, ses yeux étaient donc cachés par ces mèches rebelles qui flottaient au rythme du petit vent. Newt marchait en sa direction et le fixait, espérant que le passant lève le visage. Newt, toujours fasciné par le garçon, se trouvait à proximité de celui-ci lorsqu'il fit tomber son sac qui était ouvert. Newt voulait lui venir en aide. Il s'approcha donc et attrapa la première chose qui lui vint sous la main. Un carnet. Il le tendait au garçon qui avait la tête plongée sur le sol de la route, il essayait de tout remettre en ordre. Une fois les affaires ramassées, le passant se leva doucement. Newt l'observa rapidement avant de lui sourire et de lui tendre à nouveau son carnet.

"Oh, merci..!"-attaqua le passant, sourire gravé sur son visage.

"Y'a pas d'quoi!"-répondit Newt avec beaucoup de gentillesse.

Le passant était en train de ranger son carnet tandis que Newt, planté devant lui, le regardait patiemment, observant chaque détail, chaque parcelle de son visage angélique et envoûtant. Il était doté d'une beauté ahurissante. Le passant releva la tête, laissant un dernier sourire sur son visage avant de laisser Newt, seul, au milieu de la route.

Après un moment de réflexion, Newt sortit de ses profondes pensées et marchait maintenant en direction de la station de métro. Il arriva à la station qui grouillait de monde, il fit un tour sur lui-même et aperçu au loin une terrasse avec un tableau noir sur lequel était inscrit "Café Littéraire". C'était là. Newt prit une grande inspiration et s'avança vers la terrasse. Il vit Louis.

Disparu|Newtmas.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant