Love or revenge ?

Chapitre 6

-Je ...je .., bégayais-je  

Ne trouvant pas quoi dire je me lève et essuie mes larmes avec ma manche qui est maintenant noir de mascara , mais à ce moment précis ce n'est pas mon plus gros problème. James Miller se tenait devant moi attendant surement une explication que je n'ai pas.

- T'es ..

-On y va bébé ? , une blonde perchée sur des talons de 20 centimètres sort de la même chambre que James.

Elle me toise de haut en bas et s'accroche aux bras de James , à son contact il se met en route vers la sortie sans me quitter des yeux avec un regard indéchiffrable même moi qui est appris à lire sur des millier de visages pendant plusieurs mois je n'ai jamais vu un visage comme le sien , un visage sans émotions.Le bleu de ces yeux est tellement sombre et froid qu'il m'en donne des frissons.

Une fois qu'il n'est plus visible je me relève et essuie mes mains sur mon jeans avant d'ouvrir ma chambre et de mis enfermer.Je m'adosse à la porte et me laisse glisser contre celle -ci , les souvenirs me submergent , je le vois Lui et instantanément une vive douleur irradie dans ma poitrine , une douleur si forte que si je ne me battrait pas elle pourrais bien me tuer.Je laisse quelques larmes s'évader le long de mes joues mes les essuie vivement.

Je n'ai pas le temps de pleurer le passé j'ai une vengeance à préparer. 

C'est comme cela que j'ai fait pendant tous ce temps je résistais pour ne pas laisser la douleur m'envahir me raccrochant à chaque fois à la vengeance , car la vengeance est un plat  qui se mange froid, aussi froid que le regard de James Miller.

Et je m'endors à même le sol avec cette pensée tourbillonnante dans ma tête.

***

La première pensée qui me vient Mardi matin à mon réveille c'est le nom de ma prochaine victime : Roberto Caliente.

Un an au part avant.

Quand j'entre dans mon enfer personnel : mon lycée , tous les regards sont tournés vers moi et tout les rires me sont destinés. Je regarde comment je suis habillée pourtant je porte juste un pull gris et un pantalon noir avec mes fameuse lunettes bleu sur le nez. Je regarde si je n'ai pas quelque chose dans le dos ou si mon jean n'a pas un trou ou une tache aux fesses , malheureusement ce genre de catastrophes arrive plus souvent qu'on ne le pense. Pourtant je n'ai rien,  je ne comprend pas les rires redoublent devant mon incompréhension. Je décide d'accélérer le pas je baisse la tête et essaie de faire comme si les rires et les moqueries n'arrivaient pas à mes oreilles , mais c'est plus facile à dire qu'a faire. Pleins de murmures fusent sur mon passage et un mot revient sans arrêt : photo.

-Très jolie photo Victorina mais la prochaine fois n'enlève pas tes vêtements ça nous donneras moins envie de vomir ! , lâche cette peste de Leila.

Quelle photo ? Je n'ai jamais fait de photo et encore moins sans mes vêtements ! Mais les mots s'étranglent dans ma gorge et mes lèvres refusent de bouger.