Parce que je t'aime

Chapitre 1:

POV Harry

En ce beau samedi matin du mois d'octobre, Harry faisait face au miroir de la salle de bain du dortoir des Griffondors. Il venait à peine de s'extirper d'une bonne douche qu'il essayait encore de discerner ce qui avait bien pu changer chez lui. Ron et Hermione, ses deux meilleurs amis depuis la première année à Poudlard, ne cessaient depuis la rentré de lui faire remarquer que la guerre l'avait marqué bien plus que quiconque. Hermione lui expliqua que pour « aller mieux », même si Harry ne se sentait pas différent, il devait trouver quelque chose qui l'apaiserait. Ce qui signifiait plus clairement pour elle, trouver le bonheur et plus particulièrement l'amour. Plus facile à dire qu'à faire, pensa l'élu.

Toujours face à ce reflet qui était le sien, il ne distinguait aucune modification qu'il n'avait pas déjà remarquée : son visage arborait encore cette cicatrice en forme d'éclair qui lui rappelait sans cesse que Voldemort lui avait tout pris.

Lui qui était menu avait pris une dizaine de centimètre, son corps ne montrait plus aucune trace de fragilité. Cependant dans ses yeux, toujours aussi vert comme les émeraudes, on pouvait apercevoir une touche de tristesse. En effet la guerre avait marqué en lui une profonde peine qui ne partirait sans doute jamais. Ou du moins il faudrait du temps pour qu'il puisse l'atténuer. Voldemort avait fait de nombreuses victimes que ceux-ci étaient des proches ou des inconnus. Bien qu'il savait pertinemment qu'il n'était pas le seul à avoir enduré les conséquences de cette guerre.

TOC TOC TOC!

Ron frappait à la porte pour savoir s'il pouvait enfin se préparer avant le petit déjeuner. Harry n'ayant pas remarqué que cela faisait déjà bien plus de trente minutes qu'il s'était enfermé dans la salle d'eau, il sortit afin de lui laisser la place. Le roux détailla son ami de la tête aux pieds : une pantalon de couleur noir et simple et une chemise blanche et immaculée, le tout accompagné de sa cravate rouge et or et de l'écusson de leur maison, qui avait pour symbole un griffon. Ce qui donnait un résultat plus qu'acceptable. Ron n'avait pas pour habitude de détailler les goûts vestimentaires des hommes étant plus attiré par la gente féminine mais il faisait un effort considérable pour commenter et améliorer la tenue de son meilleur ami puisque cette tâche lui avait été donné par sa petite amie, Hermione. Il ne put que constater que Harry avait bien suivit les instructions de celle-ci.

C'était vrai, qu'ils avaient arrangé des rendez-vous au sauveur puisque celui-ci ne cherchait pas beaucoup afin de trouver le bonheur, à savoir qu'avec le nombre d'admiratrices, il en avait pour longtemps. Forte heureusement la jeune fille ne prenait en compte que les personnes qui s'intéressaient sincèrement à Harry ou du moins celles qui arrivaient le mieux possible à ne pas trop le vénérer comme le Sauveur qu'il est. Puisque Harry détestait particulièrement cela, préférant être considéré comme une personne normale.

La première candidate choisie par le couple, ne fut autre que Chang Cho, la Serdaigle pour qui le brun avait eu le béguin en cinquième année. Harry pensait que cela ne servait à rien étant donné qu'ils étaient déjà sortis ensemble et que cela n'avait pas marcher. Mais Hermione avait insisté pour qu'il fasse un effort, il avait donc capitulé.

Après avoir prit son repas du matin avec ses amis, Harry rejoignit la jeune femme avec laquelle il avait rencontre dans le parc. La Serdaigle l'attendait sur un banc. Elle se tortillait nerveusement, ne sachant pas comment se comporter en présence de son beau Griffondor qui se dirigeait déjà vers elle. Elle portait son habituel uniforme de Serdaigle bien qu'elle se soit maquillée pour l'occasion, avait constaté le rouge et or.

« Bonjour, Harry, murmura Cho en l'apercevant en essayant de calmer son cœur qui battait à la chamade.

- Salut. Salua calmement Harry dont la présence de la jeune fille ne lui faisait ni chaud ni froid.»

Il ne savait que dire et quoi faire ne la connaissant pas particulièrement malgré le fait qu'ils étaient ensemble à une courte période de leur vie. Cho n'a pas l'air très à l'aise également, constata Harry. Cependant elle prit son courage à deux main et prit la parole afin de parler de Quidditch sachant pertinemment que ce sujet les passionnait tous les deux étant elle-même attrapeuse dans l'équipe de sa maison tout comme Harry.

La Serdaigle bien que discrète, essayait tant bien que mal d'attirer l'attention du brun sur des sujets que ce dernier appréciait même si cela ne suffisait pas pour que Harry soit totalement dans la conversation. Cho se doutait bien avant de venir qu'elle n'avait aucune chance avec celui-ci étant donné leur ancienne relation mais avait tout de même décidé de tenter sa chance.

Harry étant courtois avait essayé de suivre et de participer à la conversation qui ne le captivait en aucun cas, bien que le sujet soit fort intéressant. Il avait vraiment fait de son mieux mais après une demi-heure il avait commencé à se concentrer dans la composition du parterre de fleurs en face de lui. Il y en avait de couleurs diverses et de forme variés. Il était fort intéressé par une sorte de marguerite rose quand il tomba face contre terre du banc sur lequel il était assis. Il chercha ses lunettes à tâtons puisque pendant sa chute elles avaient glissé de son nez. Il les retrouva intactes à quelques centimètres de sa place et les remis. Après cela, il se releva un peu promptement ce qui fit apparaître au niveau de sa vision quelques petites illuminations qui partirent assez rapidement. En cherchant du regard son agresseur, le jeune homme s'arrêta sur un Malfoy hilare accompagné de sa troupe de Serpentards composait de Zabini, Parkinson et Nott qui étaient tout aussi réjouis que leur chef.

Harry se dirigea vers ceux-ci dans une colère telle que Cho ne le retint pas.

« MALFOY ! Hurla Harry avec un regard noir.

- Potter, salua l'interpellé avec un sourire angélique. Je te pris de m'excuser malheureusement pour toi mon cerveau n'a pas encore enregistré le fait que tu sois le Sauveur du monde sorcier.

- Parce que tu as un cerveau, la fouine? Intervint Ron accompagné de Hermione qui se cachait avec celle-ci derrière un buisson et avaient tout vu. »

Harry sourit avec fierté quand il vit le Serpentard fulminer puis partir non sans ajouter un commentaire cinglant. Le Griffondor était toujours remonté contre Malfoy, mais ne chercha pas plus loin et alla s'excuser auprès de Cho afin d'abréger le rendez-vous.