Chapitre 13

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POV Harry

Harry se réveilla, et pensa de suite à son rêve plus que réaliste qu'il avait fait quand il senti des bras autour de sa taille. Il fut étonné de trouver le Serpentard de ses rêves mais sourit de toutes ses dents. Il caressa les soyeux cheveux blonds de sa Némésis. Il va falloir que l'on s'explique, pensa le sauveur. Il avait bien essayé de savoir pourquoi mais quand il avait vu Draco si offert il avait cueilli ses lèvres sans demander quoi que ce soit d'autre. Il avait reçu Draco en son sein et ne pourrait jamais l'oublier même si Draco lui disait que c'était pour une nuit.

Il vit une feuille de Parchemin sur sa table de nuit, il bougea légèrement pour ne pas réveiller et fut gêné que Draco ai trouvé son poème. Il allait le reposait quand il remarqua un paragraphe dont l'écriture était différente. C'était celle de Draco, il relu donc le poème dans sa totalité :

Et le dernier vers :

Amour à sens unique

Un regard partagé et je commence à t'aimer

Je t'ai tellement regardée, que je ne peux t'oublier

T'Oublier est ce même possible dans ma réalité?

Mon amour est tendre crois-tu pouvoir t'éprendre

Un jour tu m'as regardée, je me suis sentie exister

À travers ton regard en espérant que ce ne soit le hasard

Puis-je oser espérer?

Mon amour est tendre crois-tu pouvoir m'entendre

Trois mots prononcés, je suis libérée

Je ne pense pas les avoir rêvés

C'étaient trois mot merveilleux, pourrais-tu les répéter ?

Mon amour est tendre crois-tu pouvoir m'apprendre

Un seul rendez-vous avec toi, je rêve d'être dans tes bras

Une fois chez moi, je ne cesse de penser à toi !

Et toi pense tu à moi ?

Mon amour est tendre crois-tu pouvoir me surprendre

Une fois tu m'as donné un bisou, j'ai cru que tu étais devenu fou

Fou de moi, tu m'avais pris dans tes bras

Tes bras seront-ils toujours là ?

Mon amour est tendre crois-tu pouvoir le fendre

Une parole donnée : « Je t'ai aimée »

Aimer au passé, était ta pensée

M'a tu seulement réellement aimée ?

Mon amour est tendre tu l'as réduit en cendre

Une larme qui coule, MON monde s'écroule!

J'ai tellement pleuré, qu'il ne doit même plus exister!

Le mot EXISTER a-t-il en lui-même un sens?

Ce poème était tellement sombre qu'Harry n'a pu s'empêcher de pleurer. Il avait pris sa décision de partagé ses sentiments à Draco pour lui faire comprendre que pour lui il comptait malgré tout le mal qu'il avait pu dire. Il ne voulait plus cacher ses sentiments, il souhaitait pouvoir les chanter à tout Poudlard. Il pleurait beaucoup quand Draco remua. Il se leva quand il vit Harry pleurer et alla se laver. Harry avait compris que Draco avait mal interprété ses pleurs. Il alla donc rejoindre son beau blond sous la douche qui fit sa vierge effarouché : « Ne me touche pas ! » Harry n'en avait que faire de ses mots il savait que son Serpentard avait besoin d'affection que ce soit ou non par la personne qu'il aime. Il se colla donc un peu plus à son amour et lui murmura presque imperceptible : « Je t'aime ». Draco avait cru mal comprendre et demanda : « Pourquoi pleuré tu si comme tu l'affirme tu m'aimes ?

- Parce que j'ai lu le poème que tu as écrit et que...

- Tu as lu mon poème, murmura le blond.

- Je ne sais pas qui est le con ou la conne qui t'as fait tant souffrir mais sache que si je le pouvais je me ferais un plaisir de lui donner une correction quelle n'oubliera pas. »

Draco rit au éclat après ses mots, le Griffondor finit de se lavait et sorti de la salle de bain. Draco arriva quelque minute plus tard toujours aussi hilare mais expliqua : « Je pense que tu aurais dû mal à te donner toi-même la correction, non ?

- Moi-même la co,... Tu veux dire que je suis la personne qui ta fait souffrir ?

-Oui. Avoua Malfoy. J'ai écrit les derniers vers en pensant au rejet. Je ne pensais pas que c'était de moi que tu étais amoureux. Surtout après tout le mal que je t'ai fait. »

Le Griffondor ne répondit pas et tournait toujours le dos à un Draco de plus en plus mal à l'aise. Quand le brun fut habillé et sur de contenir son envie de recommencer ce qu'il avait fait la veille, il se retourna pour se retrouver nez à nez avec un Draco habillé mais blessé. Il fit un pas en avant et pris les lèvres du blond et lui murmura un je t'aime puis un autre avant de redresser d'ouvrir la porte et faire un sourire à sa Némésis afin qu'elle sorte. En passant devant lui Draco lui susurra amoureusement : « J'aurais bien recommencé ce que nous avons fait la veille.

- Moi aussi, mais cela tient de l'exploit que personne n'ai essayé d'entrer pendant toute une nuit. Je te rappelle que je la partage moi cette chambre.

- Merci Granger, marmonna dans sa barbe inexistante le petit ami d'Harry.

J- 'ai entendu. Fit Harry mais qui cependant ne demanda aucune explication.

- Si tu veux on peut aller dans ma chambre de préfet.

- Non, pas que je ne le désire pas mais j'aimerai montrer à tout le monde qui se trouve dans la Grande Salle que monsieur le prince du sexe est à moi et rien qu'à moi.

- Possessif, dis donc.

- Très, et va falloir t'y faire parce que je ne suis pas près de te lâcher. »

Ils sortirent enfin de la chambre pour se diriger main dans la main de la salle commune des Griffondor où d'ailleurs il n'y avait personne puis dans le couloir pour se dirigeait à la salle où se tenait le repas.

Une fois arrivé main dans la main dans la Grande Salle, tous les regards se tournèrent vers eux, bien qu'interrogateur ils furent vite empli de surprise quand la bouche de Harry se posa délicatement sur celle du blond. Quelque exclamation de protestation provenant de certaines filles et certains garçons se firent entendre mais Harry n'en avait rien à faire ce qu'il comptait pour lui c'était Draco et ses amis.

Hermione, Ron, Pansy et Blaise étaient les seuls à être heureux pour eux.

Parce que je t'aimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant