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«J'accepte ce semblant d'amour, même si chaque silence me coûte un peu plus de moi-même.»
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Point de Vue : Externe
Pologne - 15h
La cérémonie avait lieu à la cathédrale Saint-Florian de Cracovie en Pologne. Un chef-d'œuvre gothique aux arches imposantes qui présentait aujourd'hui la cérémonie de mariage entre les deux familles les plus influentes et puissantes du monde de la pègre.
Les deux patriarches avaient choisie précisément ce pays pour sa neutralité. Ni le clan Ortega ni les Mancini n'y avaient de racines, ni d'ennemis déclarés. Un terrain vierge, loin de toute rivalité, un territoire où le sang n'avait pas encore coulé et qui ne possédait aucun lien, que se soit de près ou de loin, avec les deux familles ici présentes dans cette Cathédrale.
Ici, aucun lien, aucune menace directe. C'était une précaution. Un camouflage. Car quand deux empires de la pègre s'unissent, la paix est toujours fragile... et souvent temporaire.
C'était en quelque sorte pour se tenir loin des problèmes et ceux qui auraient le courage de venir le saboter, le fait d'être en Pologne garantissait aux deux familles qui avaient des ennemies aussi long que le bras de faire en sorte que rien ni personne ne pourrait venir empêcher ce mariage.
Ainsi tout devait se passer sans le moindre accro, et pour parer à tout sabotage, une armée de gardes ou plutôt des gorilles armée jusqu'au dents — des hommes massifs, lourdement armés, vêtus de noir — surveillait chaque entrée et était déjà paré à attaquer le quelconque intrus qui passer la porte.
Aucun détail n'était laissé au hasard.
Ce mariage était hautement symbolique pour ces deux familles. C'était une déclaration de pouvoir. Un pacte de non-agression. Une démonstration de force.
Et devant l'autel, se tenait un prêtre, une bible ouverte entre les mains, minuscule face aux deux silhouettes figées devant lui qui le dépassé largement en taille et qui pour une cérémonie présentait un visage impassible.
Un homme en costume noir parfaitement taillé, simple en apparence mais hors de prix. Une femme, sublime, inattendue, qui sans sa robe de nonne, avait coupé le souffle de ceux qui ne l'avaient jamais vue autrement.
Sa robe de mariée, choisie par sa sœur, portait la signature d'un grand couturier français. Une coupe sirène en dentelle délicate, dos nu, bustier en cœur, avec une traîne cathédrale qui s'étirait sur plus de deux mètres. Une beauté austère, presque irréelle.
Le prêtre, lui, poursuivait, inconscient du théâtre auquel il prêtait sa voix :
— Avec Alejandra et Dante, ici présent, nous avons écouté la parole de Dieu, qui à révélé à tous le sens de l'amour humain. Le mariage suppose que les époux s'engagent l'un envers l'autre sans y être forcées, se promettent fidélité pour toute leur vie et acceptent la responsabilité d'époux et de parents.
