Chapitre 1 : Féolia

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Le jour se levait sur Féolia, c'était un jour d'hiver et la neige venait de tomber dans ce monde féerique. Ce monde était merveilleux. Les rues sont splendides avec leurs jardins, leurs maisons, leurs fleurs, leurs arbres, tous plus beaux les uns que les autres. Toutes ces choses m'éblouissaient. Je restais seulement quelques instants dans ce monde mais je m'y sentais déjà comme chez moi, je savais que j'allais m'y plaire. Je décida alors de faire un tour pour découvrir les alentours.

Après avoir marché une bonne demi-heure je m'arrêta quelques instants sur un banc pour me reposer et pour admirer la vue. Un gigantesque parc recouvert de neige s'offrait à moi, et le soleil, brûlant, remplissait cette vallée blanche de bonheur et la faisait briller de mille feux. Au loin, un saule pleureur était au centre d'un lac gelé. Cet être inaccessible avec ses longs bras dénudés caressait avec douceur la glace à chaque brise. Le lac, tel un miroir, faisait refléter l'image du saule sur lui. Tout était calme. Seuls les oiseaux chantaient, débordant de bonheur dans ce paradis perdu. On entendait également au loin des enfants rire et s'amuser. Bercée, je commençais à m'endormir.

Mais, un doux parfum de sucre me réveilla petit-à-petit. Pas très loin, un marchant offrait une barbe-à-papa à un jeune garçon. Il avait l'air admiratif devant ce créateur de bonheur, devant LE créateur de SON bonheur.

Après ce moment de détente je décida de continuer mon chemin. J'observais encore les magnifiques jardins où trônaient des arbres ensevelis sous leur manteau blanc. Le soleil faisait étinceler les millions de petits flocons sur le sol et dans les arbres. Et, les rayons lumineux qui traversaient la brume donnaient l'impression d'être dans un paradis où règne la pureté.

Arrivée à une intersection j'aperçus de nouveau le petit garçon qui passait le portillon de l'aire de jeux. Assis sur les balançoires, ses deux amis l'attendaient pour jouer. Je les entendais rire.

Au bout d'un long moment d'amusement le petit garçon prit le chemin pour rentrer chez lui. Il attendit quelques instants devant sa maison. Je ne savais pas exactement ce qu'il s'y passait mais j'imaginais une famille heureuse, une famille attendrissante qui s'occupait de lui. Sa maison, orangée est recouverte de tuiles rouges. Pour y accéder, un petit chemin est bordé de buis. Il faisait penser à un passage pour aller au paradis. Il passa par le portillon après avoir prit une grande inspiration. C'est comme s'il était en train de rentrer dans son paradis, son jardin secret. Arrivé devant l'entrée, il ouvrit la porte, s'infiltra à l'intérieur et la claqua bruyamment ! Vlan !

Féolia ou Maolia ? [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant