CHAPITRE 5

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Ouais c'était elle, blonde, grande, fine avec son air de pétasse.

Elle était figée en face de moi, en me regardant de la tête aux pieds comme si j'étais une vulgaire chose, je me retenais de la baffer (pourtant elle le mérite bien vu le mal qu'elle fait aux gens).

- Moi : Ecoute je ne vais pas passer par quatre chemins..

Je n'avais même pas terminé ma phrase qu'elle prononça : 

- Capucine : Je suis sûre que tu vas me parler de James.

- Moi : En effet, je voudrais te poser une simple question.

- Capucine : Hmm.. je t'écoute.

- Moi : As-tu toujours des sentiments pour James? Enfin tu penses que vous deux c'est encore possible?

Dans ma tête, je voulais qu'elle réponde non, qu'elle dise que c'est plus possible. Parce que les revoir en couple tout les deux, ça serait horrible pour lui, elle lui refera du mal c'est sûr..

- Capucine : Sincèrement non, puis on était pas vraiment amoureux, c'était même pas une amourette, c'était du flirt enfin même pas c'était rien, j'étais pas amoureuse et lui non plus. Donc non je n'ai pas de sentiment pour lui, et c'est pas possible entre nous deux.

- Moi : Hmm.. Ok très bien.

Nous retournions chacune dans notre direction, au fond de moi j'étais soulagée qu'elle dise non mais d'un autre côté j'étais triste pour James, il ne méritait pas ça. Je pris James à part : 

- Moi : James écoute, je pense que tu devrais tourner la page, car tes sentiments et ses sentiments c'est l'opposé.

- James : Tu as vu, je te l'ai dis ça a servit à rien d'aller lui parler. 

- Moi : Mais au moins tu es fixé, tu trouveras mieux j'en suis sûre tu mérites mieux.

J'étais si triste pour lui, il fallait que je trouve une solution pour qu'il ne pense plus à elle, qu'il trouve quelqu'un d'autre.. 

- Moi : Essaye de te trouver une petite femelle qui voudrait de toi je sais pas, mais en même temps vu ta gueule..

- James : Ma gueule de beau gosse tu veux dire? Ouais j'sais, tu sais comment me remonter le moral toi.

Bras dessus bras dessous, on était un duo de choc et personne ne pouvait nous séparer comme Bonnie et Clyde (sauf qu'on était pas des criminels comme eux), maintenant nouvelle mission pour moi trouver la femme parfaite pour mon tendre James le con, il aimait Samantha l'année dernière mais celle-ci ne ressentait que de l'amitié et non de l'amour.

La sonnerie retentit, puis lui & moi allions nous ranger chacun de son côté car comme je le rappelle nous nous sommes pas dans la même classe.

16h10, Fin des cours.

Enfin, j'en pouvais plus de cette journée déjà des devoirs pour la première semaine mais comment ils sont dans l'abus ces profs je vous jure. En sortant de ma salle de classe, j'aperçois James qui s'approcha de moi en souriant pour me saluer. 

- James : A demain couillonne, j'ai encore latin je finis à 17h.

- Moi : Pauvre chou, allez à demain.

On pouvait pas s'empêcher de s'insulter et de se frapper c'était plus fort que nous, en sortant du collège Ella me rattrapa puis me dit : 

- Ella : Alors avec James? Tu crois que je te vois pas?

- Moi : Tu vas pas commencer toi aussi? Déjà Marie et Kimy si je vous dis qu'il se passe rien.

- Ella : Quand vous êtes tout les deux, vous êtes dans votre petit monde nous on existe même plus! 

- Moi : Mais euh, c'est rien enfin on est potes c'est tout rien de plus.

- Ella : Vous vous considérez comme frère & sœur, mon cul oui on sait très bien qu'avant la fin de l'année vous allez finir ensemble Mya.

- Moi : Dis pas n'importe quoi.

- Ella : Mais pourquoi tu te voiles la face? On vous voit avec Marie et Kimy, la façon dont vous vous regardez, vous vous taquinez tout le temps il est pas pareil avec les autres filles et toi non plus avec les autres mecs.

Elle n'avait pas tord, donc ce n'était pas qu'une simple impression, il était différent avec les autres filles et moi avec les autres gars, mais comment est-ce possible? Je baissa la tête en ne répondant pas à sa question puis elle m'attrapa le bras.

- Ella : Mya, je sais que tu n'as jamais connue l'amour, que peut-être tu as peur de ce sentiment, que tu ne sais pas ce que c'est d'être amoureuse, mais moi je vois que tu l'aimes, tu aimes James.

Je pris son bras et l'enleva du mien, puis je me mis à partir en courant, oui j'étais peut-être lâche mais quand quelque chose ne me plaisait pas ou m'énervait je fuyais, je courais je ne voulais pas affronter le problème.. Une fois arrivé à la voiture de mon père, je monta dedans puis il me conduit à la maison.

De nos 14 ans, à nos 24 ansOù les histoires vivent. Découvrez maintenant