C H A P I T R E 3 2 :

3.1K 161 29
                                    

   THE ROSE WITH BLOODY THORNS

                  C H A P I T R E   3 2 :

                    • Aaron Holt •

Je la dépose sur mon lit et ferme ma porte à clef. Elle essuie ses larmes et se lève immédiatement.

- Je peux prendre une douche ? Demande t'elle d'une faible voix.

Je hoche la tête et pars dans mon dressing pour récupérer un boxer, un t-shirt qui sera sûrement trop grand pour elle, ainsi qu'un jogging. Lorsque je reviens dans la chambre, Sophia est déjà dans la douche, tant pis, je lui passerais lorsqu'elle en sortira.

Je n'en pouvais plus de la voir comme ça, elle ressemblais à une meurtrière, elle me ressemblait. Je ne sais pas si elle a déjà tué, mais tant que je serais vivant, elle ne tuera personne. Je sais que Sophia est de nature froide et sans pitié, mais je voulais lui faire comprendre qu'elle n'était pas seule, que même si son petit ami était parti, elle avait encore ses amis, et moi. Faut vraiment que j'arrête de croire qu'elle me considère comme un ami.

- Tu n'aurais pas des vêtements, pour moi, s'il te plaît ? Demanda t'elle en sortant de la douche, vêtue uniquement d'une serviette blanche.

Je me lève, essayant le plus possible de me concentrer sur son visage et non sur son corps et lui tend les vêtements que j'avais choisi un peu plus tôt. Elle l'es récupère puis s'enferme rapidement dans la salle de bain. Je m'allonge sur mon lit et enlève le pull que je portais. Elle ressort quelques minutes plus tard, vêtue uniquement de mon pull. Elle s'avance timidement vers moi, tête baissée puis me rend mon jogging.

- Ton jogging est trop grand pour moi, beaucoup trop grand. Dit-elle doucement.

- Je peux t'en fournir un autre si tu veux ? Dis-je mal à l'aise.

- Non, merci ça va aller. Dit-elle simplement.

Je hausse mes sourcils et jette le jogging derrière moi.

- Sophia.

- Oui. Dit-elle en essayant de me contourner.

Je pose ma main sur son épaule et elle lève enfin son visage vers moi. Elle a l'air complètement perdue, c'est hallucinant, je ne l'ai jamais vue comme sa.

- Que ce qu'il y a ? Demandais je sérieusement soucieux de son comportement.

Elle fronce les sourcils et détourne le regard, mais je tourne sa tête vers moi à l'aide de mon index sous son menton.

- La dernière fois que j'ai pleurer, j'avais treize ans. Je n'arrive plus à verser une seule larme, enfin, jusqu'à aujourd'hui. Dit-elle fébrilement.

Mes lèvres s'entrouvre dû à l'étonnement. Elle est incroyable. C

- Et c'est mal, de pleurer ? Demandais je perplexe.

Elle hausse les épaules, le regard dans le vide.

- Pleurer, c'est être faible. J'ai été entraînée toute mon adolescence à devenir une femme forte, la moindre faiblesse a été éradiqué de mon corps. Alors, je suis un peu perdue là. Avoua t'elle en riant nerveusement à la fin de sa phrase.

Son regard fini par dévier sur mon épaule et elle se mordit la lèvre en fronçant les sourcils, j'avais à  ce moment précis, cette sensation dans mon cœur, comme si une douce chaleur l'envelopper, suis-je malade ? Elle s'approcha un peu plus de moi, jusqu'à ce que nos corps soit complètement collé puis elle toucha la cicatrice qu'elle m'avait faite, après que je lui ai tiré dessus au Walmart. Son doigt traça ma blessure d'un geste doux, comme une caresse. Elle recula brusquement de quelques pas, les yeux fermés. Je m'approche lentement d'elle, ne voulant pas l'effrayer, et elle ouvre vivement les yeux.

The Rose With Bloody ThornsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant