chapitre I

10 1 0
                                    

Cette histoire n'est sûrement pas passionnante, sans grand intérêt et de mauvais goût. Mais c'est mon histoire, la vie d'une "pauvre" fille qui se sent seul mais là bien méritée. "Tu n'as que 16 ans et tu n'as encore rien vécu" me dirait un adulte. "Après la tempête vient le beau temps" me dirait l'ado savant. "Tu n'as cas prié pour un miracle" me dirait l'ado solitaire." Ca va aller! Tout va s'arranger! Je te le jure!" Me dirait l'ado optimiste. Bref! Tout le monde a un avis, un point de vue, une opinion, un jugement sur tout en particulier sur ce qui ne les regarde pas. Mais surtout sur moi. Vous vous dites que je suis égoïste, paranoïaque... à penser que je suis le centre du monde et me plaindre de ma vie misérable. "De quel droit se permet elle de philosopher ainsi alors qu'elle n'est qu'une poussière dans cet immense univers!" Vous avez sûrement raison ... Mais avouez le, vous voulez savoir ce qui met arrivé pour être aussi pessimiste ? Et bien, je m'appelle leona Milleur, je suis morte et je déclare que la vie c'est de la merde! Voici mon histoire pourri !

Je vous mets dans l'ambiance. Nous sommes un mardi matin. Plongée dans de somptueux rêves, mon réveil retentit à 6h30 précis. Ma main engourdi par la nuit, chercha à couper ce tic tac assourdissant. Une fois debout, je pris le temps de regarder par la fenêtre de ma chambre. On était en pleine saison d'hiver, cela se faisait sentir par ce vent foudroyant et cette pluie qui ne cessait de tomber! Je parti donc déjeuner avant d'aller prendre ma douche. La maison était silencieuse comme à son habitude d'ailleurs, cela depuis que mon très cher père s'est "envolé" il y a maintenant 6 mois. Suis je triste ? Pas le moins du monde. Suis je détestable de ressentir cela ? Sûrement ... Mais je ne vais pas vous mentir, ni à vous, ni à moi même d'ailleurs! Mon père ne c'est jamais réellement intéressé à moi, ni à personne d'autre que lui même. Il était le genre d'homme à croire tout savoir et à avoir la science infuse donc il avait toujours raison même en ayant tort. Sa disparition n'a absolument rien changé à ma vie. Donc suis je véritablement détestable ? Je ne pense pas. Pour ma mère c'est une autre histoire, depuis que mon père est parti elle ne fait que pleurer en criant son nom toute la journée allongée sur le canapé du salon... j'aimerais l'aider pour ne plus la voir ainsi mais je suis totalement impuissante ... Une fois sortie de la douche,  j'enfile ma tenue habituelle: jean noir à trou, t- shirt noir et mon seul et unique blouson en cuire jaune.
7h35, je termine de me maquiller, j'attrape ma sacoche et je file au lycée. Vous vous demanderez pourquoi partir aussi tôt pour arriver à 8h en cours ? Non pas que j'habite loin mais tout simplement parce que je préfère ne croiser personne.
Je n'aime pas particulièrement les gens. Je n'ai pas peur d'eux ! Je les trouve tout simplement agaçants, sans grand intérêt, je ne me sens tout bonnement pas à ma place avec eux. On est tellement mieux seule... et puis de toute manière cela fait 16 ans que j'habite dans cette ville et 6 ans que je côtoie le même lycée, personne n'est jamais venu m'adresser ne serait ce qu'un "bonjour". Comme vous pouvez le voir je n'en suis pas morte enfin ... ce n'est pas ca qui ma tuer. C'est bien la preuve que je n'ai besoin de personne.
Malheureusement ce jour-là fut marqué au fer rouge par une simple phrase ...

Une mort sens grand intérêt Où les histoires vivent. Découvrez maintenant