Chapitre Un.

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Le soleil se couchais paisiblement sur la prairie qui bordais la maison, ma maison. J'étais sur le bord de la fenêtre. Non pour me jeter en bas, ne vous méprenez pas. Mais pour admirer le paysage. Le soleil qui s’écrasait au sol, pour finir par disparaître. Je posa ma main sur mon ventre, semi-protégeant l'être qui y grandissais et semi-regrettant sa présence. C'était une longue histoire du pourquoi sa présence, les choses s'était passé tellement vite et soudaine.

- Analie, ma chérie?

- Oui maman?

- Dr.Phillius est là.

Mon psychologue entra dans ma chambre. Il étais bien obliger de se déplacer, je ne m'avais jamais présentez à mes rendez-vous. Il s'assit sur une chaise en face de moi puis me regarda de ses yeux percent. Il étais plutôt vieux, avec quelques cheveux blanc. Mais avais l'air plus fatiguée qu'autre chose. Il garda son regard sur moi, s'attendant probablement a ce que je commence miraculeusement a raconter mon histoire. Mais je ne voulais pas, ce n'est pas le genre d'histoire qui se raconte au premier inconnu qui se prend pour un devin du cerveau.

- Tu sais Analie, je peux aussi bien passé l'heure a te regarder dans tes grand yeux vert ou tu peux encore me raconter ton histoire.

- Je ne te connais pas, tu n'as aucun droit de me demander de te raconter tout. Même ma propre mère sait rien.

- Je ne t'oblige pas Analie, je te dis seulement que sa pourrais t'aider...

Une larme coula sur ma joue.

- Tu veux absolument savoir ce qui est arrivé a la pauvre Analie? La petite rouquine si parfaite qui est devenue une trainée. Mais oui, je l'ai entends les rumeurs. Je suis la fautive alors que ce n'est pas le cas. Je suis la fautive alors que je n'ai même pas choisis mon sort. Vous voulez savoir? Et bien vous allez le savoir.

Flash-Back du 27 mars 2009

L'air froid continuais de souffler. J'avais l'impression de congeler sur place. Je marchais depuis plus d'une heure. Je m'avais chicaner avec mon meilleur ami, je voulais simplement penser a autre chose. J’entrai dans un petit café lorsque je le vis. Lui. Il étais beau et grand, affichant toute sa fierté. Ses épaisses boucles brunes semblais sautiller sur sa tête. Il devais être nouveau parce que je ne l'avais jamais vu auparavant. Mais sa beauté. Me coupait le souffle. Il me vît et son magnifique sourire disparu de son visage. Son regard fier se remplaça par un regard inquiet. Il laissa planté la ses amis et s'approcha de moi. Plus il s’approchait, plus mon cœur battais rapidement. J'avais l'impression de couler dans un lac. Un de ses pas se résumais a me caler plus profondément.

- Est-ce que tu vas bien? Dit-il en arrivant à ma hauteur. Tu as l'air frigorifiée.

- O..Oui, je vais bien. Mais j'avouerais que je n'ai jamais eu aussi froid de ma vie.

- Peut-être qu'un manteau aurais aider? Me sourit-il.

- En effet. Répondis-je avec un faible sourire.

Il mis un bras autours de son épaule et m'amena au comptoir. Il me mit devant son propre café tout en me gardant coller a lui. Il voulait me réchauffer, et je le remerciait vraiment pour sa.

Fin du Flash-Back du 27 mars 2009

- Il étais tellement gentil. Un an plus vieux. J'avais quatorze ans, lui quinze. Sa m’impressionnais énormément. Surtout sa gentillesse m'étais d'un grand réconfort. Il s'appelait Harry, et ce jour la, il m'avais volé mon cœur. J'étais naïve n'est-ce pas?

- Vous ne pouviez pas vous doutez de quoi que ce sois Analie. Continuez.

- J'aurais dû.

Flash-Back du 10 avril 2009

Je me préparais dans ma chambre. C'était mon premier vrai rendez-vous mais surtout, c'était avec Harry. J'étais impatiente. Je venais de finir ma natte que j'entendis la sonnette en bas. Je couru en bas des marches pour ouvrir avant ma mère. Cela pouvais paraître fou et égoïste mais je ne voulais même pas que ma mère le rencontre. C'était mon Harry.

- Salut ma belle.

Il sourit lorsque j'ouvris la porte. Je rougis sous son compliment et l'observa. Ses boucles étais toujours aussi parfaite que d'habitude. Ses yeux d'un vert-gris semblais décrocher du paysage. Son sourire semblais être la seule chose de l'univers. Il étais bien habiller, comme d'habitude.

- On y va?

Pour simple réponse, je pris la main qui me tendais et m'engouffrais a l'extérieur avec lui. Il m'amena proche d'un petit lac, ou il y avais un pont. C'était romantique comme paysage. L'air étais chaud pour un mois d’avril mais je restais quand même collé contre lui. Ce n'étais pas pressé ni sensuel. C'était seulement amical. Il étais doux, il s’amusait a passer ses doigts dans mes cheveux tandis qu'un sourire naissait sur le coin de mes lèvres. Je me retourna pour voir qu'un sourire s’affichait aussi fièrement sur ses lèvres. Son sourire, qui avais le don de faire naître les papillons tout au fond de mon estomac. Le paysage rendais le moment magique. J'avais l'impression qu'il s'ouvrait a moi en me montrant cet endroit. J'avais une drôle d'impression que cet endroit lui étais sacré.

- J'aime cet endroit. J'y viens souvent. Lorsque j'ai l'impression que mon monde s'écroule ou simplement pour respirer l'air deux seconde et profiter du silence. Des fois lorsque j'arrive chez moi, ma mère est.. Occuper, disons, et je n'ai aucunement envie d'être la lorsque qu'elle fais sa. C'est répugnant, je ne mis ferais jamais. Tu sais, je suis pas si parfait que l'on pense, j'ai toutes sortes de merde qui m'arrive, mais je trouve toujours une perche. Tu comprends? Alors, cet endroit, je t'en prie ne le montre a personne. Car tu es la seule que j'ai réussis a amener ici.

- Et pourquoi moi?

- Je sais pas, il a quelque chose chez toi que me rend totalement confortable. Et ton sourire me fais chaud au cœur, tout comme cet endroit.

Fin du Flashback du 10 avril 2009.

Je baissa les yeux. Mon psychologue lui me regardais, son regard me disais que je n'avais pas besoin d'en dire plus pour aujourd'hui. Je le remercia d'un regard et attendis patiemment qu'il sortit de ma chambre. Lorsqu'il le fit, j'ouvris ma fenêtre et m'assis sur le bord, comme a mon habitude. Un tête bouclé attira mon attention. Je me dépêcha pour fermer ma fenêtre mais sa voix m'arrêta.

- Non, Ana, attend! Je.. Je... Merde! Tu peux pas me sortir de ta vie comme sa! T'as pas le droit. C'est pas une putain de punition. Merde, tu peux pas faire sa. Tu le sais, tu le sais parfaitement. Et je sais que tu le veux pas non plus.

- Te voir me supplier au bas de ma fenêtre me fais encore plus réaliser que le Harry que j'ai connu est vraiment perdu sous un tas de merde.

- Putain! Ana fais pas ta conne!

Ignorant cette dernière remarque, je ferma ma fenêtre et me laissant glisser le long du mur. Lorsque je me retrouva en boule sur le plancher, je mis les mains sur mon ventre et laissa mes larmes couler a flots. Des larmes, que des larmes qui redoublais plus que je me répétais ses mots. Ses mots et ses promesses qu'il m'avais fait sans jamais les tenir. Les larmes triplèrent lorsque je revis le changement dur et rapide qui se produit chez lui. Le jour ou je l'ai perdu, le jour ou il s'est perdu mais surtout, le jour ou il a été remplacer par cette affreuse version.

Promises and Hopes.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant