Tout s'effondre autour de moi. Même si j'essaie de ne pas le montrer pour ne pas inquiéter les amies qu'il me reste, la pression me monte à la tête, et je n'ai qu'une envie : me libérer du fardeau qui pèse sur mes épaules.
Et ce fardeau s'alourdit de plus en plus, me forçant à courber l'échine, à garder la tête baissée, et à ne plus parler, de peur de l'alourdir encore plus. Mais même sans parler, j'arrive à le rendre de plus en plus gros, de plus en plus lourd..."Ta gueule un peu, non ? Tu commences vraiment à me les casser."
Et pourtant, je n'ai jamais dit un mot. Je suis toujours restée à côté de toi sans rien dire, sans rien faire."Oh, mais qu'est-ce qu'il y a ? Tu as des problèmes familiaux en ce moment, ma belle ?"
Je n'en veux pas, de ta fausse compassion. Arrête de me parler."On se met ensemble pour ce travail de groupe ?"
Aidez-moi.